Changement de statut de La Poste : la machine est relancée
FO est un syndicat indépendant, non seulement à l'égard du patronat mais aussi des partis ou des gouvernements.
Mais les causes sont plus larges; La Poste doit changer ses habitudes. Avec la démocratisation d'Internet, ce sont désormais les colissimo qui sont mis en avant plan plus que les courriers. 97% des revenus courriers proviennent d'entreprises, lesquelles lancent des appels d'offres au niveau international pour bénéficier de tarifs plus compétitifs.
Le président de La Poste souhaite donc, à travers le changement de statut de La Poste, la libéralisation des services postaux, et la privatisation de La Poste, modifier le fonctionnement économique de l'entreprise. Pour éviter le surrendettement et afin d'investir de manière différente, La Poste recherche des capitaux frais : elle veut se privatiser.
La CNT (Confédération National du Travail) des PTT affirme clairement sur son site que les intentions de Bailly sont purement d'ordre personnel, et qu'il cherche à s'établir une progression sur son salaire du fait de la privatisation (ce qui a été le cas pour les salaires des patrons de GDF et d'EDF)
Le sujet est sensible, les discussions se font discrètes. Ce qui est sûr c'est que l'ouverture du capital aura bel et bien lieu (janvier 2011). Mais ouverture de capital ne signifie pas privatisation. Pour le moment, les politiques et la direction de l'établissement public sont clair : « l'Etat restera majoritaire ».
En France, le taux de syndicalisation décroît ou au mieux, comme à La Poste, stagne; pour les jeunes salariés ce taux est encore plus bas que pour leurs aînés (3% contre 8%).
Les raisons avancées par les jeunes salariés pour ne pas rejoindre les syndicats sont multiples, cependant, un certain nombre de raisons communes peuvent être identifiées :
- manque de connaissance au sujet des syndicats
- manque de contact avec les syndicats
- insécurité dans le travail
- image des syndicats
- désinformation et sentiment « anti-syndical » puissamment véhiculés dans certains services ou entreprises.
- « peur de représailles » en cas d'adhésion
En dehors de ces points, il faut reconnaître que l'accès au syndicalisme n'est pas toujours aisé pour la jeune génération et ce, pour diverses raisons dont une essentielle : le manque d'information sur les structures syndicales.
Qu'est-ce qu'un syndicat?
A quoi sert-il?
Quelles sont ses activités?
Comment est-il organisé?
Les jeunes y ont-ils une place?
Est-il si évident pour un jeune d’être entendu et pris au sérieux dans un syndicat ?
Quelles valeurs véhicule le syndicalisme?
Que peuvent faire les syndicats pour les jeunes ?
Que peuvent apporter les jeunes au syndicalisme ?
Autant de questions qui ne devraient pas rester sans réponses.
En parallèle, la plupart des dirigeants syndicaux impute la désaffection de la syndicalisation à « la société de consommation actuelle qui incite plus à penser à son propre confort qu’à défendre les droits des autres; les jeunes vivraient les problèmes professionnels bien plus au niveau individuel que collectif et verraient la syndicalisation plus comme la façon d’obtenir rapidement un service (une sorte d’assurance !).
Pourtant la notion de militer pour le bien d’une majorité existe mais elle a tendance à se tourner vers d’autres formes de solidarité collective (ONG, Forums alter mondialistes, Ecologie, etc.…).
Comme la jeunesse est en capacité de se rassembler (elle l’a montré avec le CPE), le syndicalisme a encore un avenir, mais pour ce faire, Il apparaît nécessaire de donner aux jeunes travailleurs une meilleure visibilité sur les actions syndicales présentes et futures et d’être plus rapidement présents dans leurs luttes pour montrer que les syndicats existent et qu’ils représentent aussi une alternative…sinon la jeunesse les balayera rapidement comme elle a tendance à le faire avec les partis politiques.
Afin de rallier les jeunes au syndicalisme, il est également nécessaire de modifier l’image stéréotypée du syndicaliste, en jouant en particulier la carte de la parité; modifier l’image masculine traditionnelle des syndicats, montrer publiquement nos efforts pour la parité afin d’inciter les jeunes femmes à se syndiquer en plus grand nombre, et surtout à rester syndiquées, même ……… lorsque la nécessité se fait moins sentir.
Ne soyez pas simple spectateur, ne restez pas sur la touche en disant « que font les syndicats ? », il faut y aller, militer et «faire les syndicats de demain». Les syndicats sont faits par les personnes qui les font vivre, ce sont des outils que toutes et tous doivent s'approprier pour éventuellement les refaire à leur goût.
Leur force ne repose pas sur quelques « meneurs » mais bien sur le débat et l'action collective. Bien sûr pour prendre en main ce genre d’outil il y a des savoirs et des savoir-faire à acquérir, mais l'échange entre militant(e)s et la formation syndicale sont là pour y pourvoir.
Au moment où Force Ouvrière reconnaissait que la négociation fonctionnait, ce patron de pacotille a décidé de "déserter en rase campagne".
Avec cette décision, c’est tout le dialogue social, et pas seulement à NICE CTC, qui est mis à mal.
Un seul surnombre à NICE CTC : Le Directeur
Soyez sans crainte, nous ne déposerons aucun préavis pour le garder.
En effet, une fois de plus, et celà dure depuis plusieurs mois, le Directeur porte l'entière responsabilité de la rupture du dialogue social à NICE CTC.
Son attitude méprisante envers les Organisations Syndicales, l'est également envers tout le personnel du Centre.
Une seule solution :
Dans les Alpes Maritimes la délinquance atteint le double de la moyenne nationale, pour lire la
suite cliquez sur ce lien:
http://focomposte06.over-blog.com/article-32154790.html
UNION DÉPARTEMENTALE DES SYNDICATS DES ALPES-MARITIMES
FORCE OUVRIÈRE
63 boulevard Gorbella – BP 2083 – 06102 Nice cedex 02
( 04 93 84 40 50 - : 04 92 09 56 32
@ udfo06@force-ouvriere.fr – force-ouvriere06@wanadoo.fr
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Communiqué de presse
et information des salariés des Alpes-Maritimes
L’Union départementale Force Ouvrière des Alpes-Maritimes, réunie le 2 juin 2009, observe que les manifestations successives qui se sont déroulées tant dans notre département qu’au niveau national n’ont pas obtenu les résultats attendus par les salariés.
FO 06 fait sienne, comme tous les mois précédents, les positions définies par la Confédération Force Ouvrière concernant la nécessité de monter d’un cran dans la riposte aux agressions du patronat et du gouvernement.
Qu’il s’agisse d’emploi, de pouvoir d’achat, de sauvegarde des services publics républicains ou de protection sociale, la réaction des organisations syndicales doit être à la hauteur des revendications des salariés.
L’Union départementale Force Ouvrière 06 exige que, dès la rentrée, un accord intervienne entre toutes les organisations syndicales afin d’établir un rapport de forces contre le gouvernement et le patronat, sur la base d’un appel commun à une journée de grève nationale interprofessionnelle.
Force Ouvrière exprime le désarroi et la colère des salariés, des travailleurs privés d’emploi et des retraités.
En conséquence, l’Union départementale Force Ouvrière des Alpes-Maritimes ne participera pas au simulacre de journée d’action proposé le samedi 13 juin 2009 dans notre département.
Nice, le 2 juin 2009.
Compte rendu Visite Nice-Ariane
le 9 juin suite au braquage
Etaient présents :
Mme M.POULIZAC : DRH
Mr J.P CHABBERT : DET
Mr P.BUSUTIL : DRH Adjoint
Mme M.WACKER : Chargée de mission
Mr J.Y MURA : Chargé de mission
Mme J.BARUZIER : Secrétaire Départementale Adjointe FO
L’Assistante sociale (Virginia)
Mme Poulizac a exprimé son soutien auprès des agents de Nice l’Ariane et a affirmé que la Poste fera le nécessaire pour améliorer les conditions de travail de ses agents .Elle a poursuivi sa réunion en nous expliquant que le préfet demandait à la Poste la réouverture des 2 bureaux de l’Ariane. Une réunion est prévue le 9 juin 2009 à 16h avec le préfet.
La Poste demandera une présence policière active à la prise et fin de service des agents ainsi que soient effectuées des rondes dans la journée.
La Poste a fait appel a une psychologue pour aider les agents dans cette épreuve, elle réunira tous les agents ce vendredi 12 juin 2009 pendant 2h. Elle sera présente et à l’écoute des agents si ces derniers en éprouvaient le besoin.
Du renfort a été mis en place avec Mme Wacker et Mr Mura ainsi qu’un EAR et le système de sécurité va être revu.
Pour FO ces conditions de travail sont inadmissibles !!!
- Force Ouvrière réclame la présence d’un vigile toute la journée sachant que la délinquance atteint le double de la moyenne nationale dans les Alpes-Maritimes!!
- Force Ouvrière réclame une prime de risque de 150€ pour tous les agents en bureau ZUS !!