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FOcom Poste 06

La Poste, quelques vérités en passant…

25 Août 2009, 07:47am

Publié par FOcom Poste 06

Estrosi, Lagarde et Bailly aux ordres (mais ont-t-ils le choix !) ont donc décidé cet été (en partie) de l’avenir de La Poste ou plutôt de l’enterrement programmé du Service Public. Le meilleur exemple de cette privatisation à peine discrète a été donné par France Telecom, devenue une boutique comme une autre si ce n’est pire et, dont le personnel a fait les frais de la mutation.


Voici donc  un relevé succint de quelques mensonges gouvernementaux déjà entendus:


1/ La Poste restera 100% publique: Mensonge, l’arrivée de capitaux et la transformation en SA amèneront obligatoirement à plus ou moins long terme ‘par le biais des filiales notamment) de l’argent privé qui lui se moque pas mal du service public, distribution du courrier 6 jours sur 7, 17000 points de contact (attention, de contact et non pas bureaux, notion qui n’a plus de sens et de réalité en campagne !)

 L’annonce étant faite par un spécialiste en matière de manipulation de l’opinion (Le sieur Estrosi), il y a du souci à se faire. « Pour l’instant rien ne change » assure-t-il, le « pour l’instant » n’est guère rassurant !


2/Les fonctionnaires le resteront : Mensonge encore (cf. feu l’ORTF), certes pour l’instant rien ne changera du moins en apparence, mais les fonctionnaires sont une épine dans les pieds de nos dirigeants, et un simple décret et hop les fonctionnaires déjà très « Made in Poste » deviendront des salariés avec éventuellement comme dans le foot la promesse d’un gros cheque, pour leur vous donner des  envies d’ailleurs. Ceci dit les fonctionnaires à La Poste sont une espèce en voie de disparition naturelle depuis longtemps.


3/Changer pour se développer et avoir des tarifs plus avantageux : çà c’est un demi-mensonge, car n’est pas l’usager que vise ce projet de loi mais bel et bien la poire juteuse que représentent les entreprises face à la libéralisation du marché postal au 1er janvier 2011 (Pas une seule mise en concurrence ne s’est encore traduite par une baisse durable des tarifs).

 

Pour les usagers, qui pestent souvent contre nous, la pilule sera amère. Une directive européenne dont les français sont si friands n’autorise-t-elle pas la distribution du courrier cinq jours par semaine au lieu de sept ? Quant à la distribution du courrier à J+2, elle est déjà bien mise à mal à l’heure actuelle et nous sommes tous bien placés pour en parler ………


Merci également à la gauche qui pleure aujourd’hui, à défaut de nous sauver,  mais qui a permis (avec notre complicité passive) ce que nous vivons aujourd’hui.…

 

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La grippe A et La Poste.... (suite)

25 Août 2009, 07:06am

Publié par FOcom Poste 06

 

Cette bonne vieille Poste  est sur tous les fronts en ce moment, même le plus inattendu. A l’heure ou le fameux virus de la grippe A communément appelée H1N1 est en passe de devenir une pandémie et ou le monde entier flippe à travers ses petits masques chirurgicaux la bonne vieille Dame a mis en place une cellule dite de veille (cf. article du 18 août 2009). Ce dispositif de crise est censée être pointu et permettre de  «  pouvoir continuer à distribuer le courrier même en cas d’absentéisme et gérer la tournée du facteur absent, réorganiser le planning du travail pour  être le plus réactif possible », d’ou notre perplexité car nous connaissons tous au quotidien les difficultés rencontrées dans la mise en place des nouvelles tournées facteurs, des périodes bleues etc…. et leur relatif échec. Certes vous ne trouverez personnes parmi les cadres pour l’admettre, mais au niveau du personnel le ressenti, c’est le bordel !

Nous sommes curieux de voir comment cela va s’organiser alors que lorsque tout va bien en termes de volume de courrier à distribuer, c’est le cas en ce moment, le personnel se sent mal géré et floué.

Un petit coup de grippe par-dessus et qu’en sera-t-il alors …………….. 

 

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Fête de la poste - Greve illimitée : devons nous laisser la lutte à d'autres!!!

24 Août 2009, 22:50pm

Publié par FOcom Poste 06

Mêmes problème, mêmes combats

CGT, SUD, FO et CFTC La Poste,
pour la grève illimitée en septembre
Communiqué commun des organisations syndicales SUD, CGT, FO et CFTC :

Les organisations syndicales parisiennes CGT, SUD, FO et CFTC,
réunies à La Bourse du Travail le 23 juillet 2009, se sont mises d'accord pour une mobilisation des agents de l'Enseigne de Paris.
Les suppressions d'emplois opérées depuis le 1er janvier 2009
dans les bureaux parisiens (CAP 2009 : -140 emplois), les projets en cours, le bilan de Bienvenue à La Poste, d'ESC, la mise en place d'OTT (Organisation du temps de travail, liée à la loi du 20 août 2008) dégradent nos conditions de travail et de vie, accroissent la pénibilité du travail et l'insécurité des agents.
La remise en cause systématique des acquis des postiers
est inacceptable et nécessite une riposte à la hauteur des attaques, afin de contraindre les 2 directions parisiennes à négocier sur les revendications du personnel.
Ce n'est pas bureau par bureau que la lutte sera payante :
c'est par une réaction de l'ensemble des bureaux, solidaire, unitaire et durable, que les personnels contraindront La Poste à négocier.
C'est pourquoi les organisations syndicales CGT, SUD, FO et CFTC appellent à une grève illimitée à partir du jour de la fête de La Poste (symbole fort du mécontentement des postiers) sur la base des revendications suivantes :
- Arrêt des réorganisations et des suppressions d'emplois
- Retrait des projets Bienvenue à La Poste, Espace Service Client et Organisation du Temps de Travail : tous ces projets de réorganisation sont liés au processus de privatisation, condamné majoritairement par les organisations syndicales
- Retrait du projet de privatisation de La Poste
- Respect de l'accord ARTT du 17 février 1999 (accord non abrogé par la loi du 20 aout 2008)
- Maintien ou rétablissement des régimes de brigade, suppression des retours, maintien des repos de cycle et maintien du samedi/2 travaillé
- Maintien ou retour aux horaires d'ouverture au public : 8 H à 19 H du lundi au vendredi et 8 H à 12 H le samedi pour l'ensemble des bureaux
- Arrêt des dégradations des conditions de travail et de vie (positions de travail debout, fermetures à 20 H, samedi après-midi,…) et respect de la Charte de la Parentalité
- Maintien ou rétablissement des guichets toutes opérations et sécurisation de ceux-ci
- Respect du droit à congés, quelle que soit la période du mois ou de l'année
- Maintien et respect du droit au temps partiel choisi
- Des créations d'emplois, le comblement systématique de chaque départ par une embauche
- Un volant de remplacement à 25% minimum dans chaque bureau
- Augmentation des effectifs des EAR (cadres, guichetiers, caissiers)
- Arrêt des pressions commerciales et psychologiques pour l'ensemble du personnel
- 300 € nets mensuels supplémentaires pour chaque postier
Ce processus de destruction de l'outil de travail et de la masse salariale engagé par les dirigeants de La Poste est identique dans tous les métiers.
En effet, que ce soit à l'Enseigne, dans les CRSF, au Courrier ou bien au Colis, l'objectif de nos directeurs est le même : casser le Service Public Postal pour procéder à sa privatisation .
L'avenir de toutes les postières et de tous les postiers est en jeu : la lutte doit être la plus large possible

Dans tous les cas, il appartient aux individus désireux de voir des luttes s'engager, de s'investir pour qu'elles marchent, et donner aux syndicats des gages de réussite d'une grève illimitée.

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Les dirigeants de La Poste font leur tournée en BMW

24 Août 2009, 22:13pm

Publié par FOcom Poste 06

Gérald Andrieu - Marianne | Jeudi 20 Août 2009 à 07:01

 

Les cadres «stratégiques» de La Poste peuvent désormais disposer de BMW série 5 en guise de véhicules de fonction. Voilà une fine idée à l’heure où les employés craignent pour leur avenir…

   

 

La BMW série 5 : « Des moments de pur bonheur »?

La Lettre de L’Expansion avait évoqué l’affaire laconiquement mi-juillet. Trop confidentielle,

sans doute, pour que l’information soit reprise. Et pourtant, elle a de quoi choquer : 30 directeurs se de La Poste pavaneraient désormais au volant d’une BMW. Montant de la facture : 900 000 euros.

 

Du côté de la direction de La Poste, on dément catégoriquement le chiffre de 30 BMW. Mais on peine à se montrer précis. On explique par exemple que « 4 ou 5 cadres stratégiques » sur les quelque « 80 personnes » qui peuvent y prétendre, auraient opté pour la belle Allemande (une série

5 - 2.0 L ) plutôt que pour une Citroën C5, une Peugeot 607 ou une Renault Laguna également disponibles dans le catalogue. On dément aussi le montant de la facture avancée par La Lettre de l’Expansion. Pour autant, on se refuse à avancer le moindre chiffre, expliquant que se plonger dans les comptes de La Poste pour exhumer ce montant est très compliqué. En tout cas, plus compliqué que se plonger dans les recettes et dépenses d’un père de famille. Et que de toute façon, mois d’août oblige, personne ne pourra fournir cette information. Malgré tout, on l’assure : La Poste a eu droit à « un prix » !

« BMW est une entreprise européenne ! »

En  revanche,  la  direction de  l’opérateur postal est  capable  d’avancer un chiffre :  « 149 g  de CO2/km » ! « Dans la gamme, explique-t-on fièrement, c’est celle qui émet le moins de CO2. » L’argument écologique pour expliquer l’entrée des série 5 dans le catalogue, c’est aussi celui avancé par Patrick Widloecher, conseiller du Président de La Poste pour le Développement responsable et la Déontologie et auteur notamment de  Comment se déplacer sans polluer . « En son nom personnel », il a décidé de réagir sur « le blog CFDT de la télévente » relayant l’information de La Lettre de l’Expansion : « L'inscription des BMW au catalogue des voitures de fonction de La Poste est la conséquence du fait que dans la catégorie des berlines, elles font partie des voitures les moins polluantes : 177 g de CO2 au km contre, par exemple, plus de 220 g pour les Renault type Espace ou Velsatis. » 149 g/km ? 177 g/km ? A la direction de La Poste personne n'est d’accord sur le taux d’émission de la berline. On comprend un petit mieux pourquoi la société a du mal à parler chiffres : ça n’a pas l’air d’être son truc...

Patrick Widloecher ne se contente pas de disserter sur les vertus écologiques de la série 5. Il prend aussi les devants en répondant à ceux qui auraient la mauvaise idée de reprocher à La Poste de ne pas  « acheter  français » :  « BMW est  une  entreprise  européenne »,  écrit-il  avant  de  servir  un argumentaire implacable : « De toutes les façons, le siège social des marques automobiles ne veut plus rien dire. Des Renault vendues en France sont fabriquées en Roumanie ou en République Tchèque, voir au-delà des frontières de l'Europe. La japonaise Toyota Yaris est fabriquée à Onaing près de Valenciennes, etc. »

 « On dirait que pour la direction, nous sommes déjà une Société anonyme ! »
Services publics: La Poste et le désert français La Poste : changement de statut ou de société ? La Poste est et restera publique, qu'ils disaient...

 Mais au-delà de la nationalité du constructeur, au-delà même du prix de ce modèle (à partir de 38 000 euros, prix public ), il y a la marque BMW et toute la symbolique qui l’entoure. Et dans une période pour le moins troublée comme celle que traverse La Poste, la symbolique a toute son importance. C’est même une question de décence. C’est en tout cas l’avis de Michel Pesnel, secrétaire général adjoint de FO - Communication, qui a eu le bonheur d’apercevoir une des nouvelles voitures de fonction « noire, intérieur cuir » : « Je ne saurais dire s’il s’agit d’une provocation ou d’une gaffe mais ça montre, en tout cas, une perte du sens des réalités. On dirait que pour une partie de la direction, nous sommes déjà une Société anonyme ! » Et pour l’homme de rappeler toutes les inquiétudes que suscite très justement le projet de changement de statut de La Poste.  À  quoi  ressemblera  la  structure  du  capitale  de  « La  Poste  nouvelle  génération » ? Conservera-t-elle toutes ses missions de service public ?

 Le responsable syndical raconte aussi le quotidien de ses collègues qui, avant même la privatisation de l’opérateur, ne semble pas aussi confortable et sécurisant qu’un voyage à bord d’une berline allemande : « L’heure est à la rigueur : on ne remplacera qu’un départ à la retraite sur cinq. Au moment où le chômage explose, on peut s’interroger sur l’opportunité d’une telle décision… » Michel Pesnel ne manque pas non plus d’exemples pour prouver, qu’en matière de véhicules de fonction, tout le monde est loin d’être logé à la même enseigne : « Jean-Paul Bailly (le président du groupe La Poste, ndlr) se veut l’homme du dialogue social — ce qui n’est pas vrai — et le héros du Développement durable. Du coup, il y a eu des consignes visant à ne plus acheter de véhicules avec climatisation.  Quant  aux  conseillers  financiers,  ils  sont  quelques-uns  à  devoir  partager  leur véhicule ! » Finalement, elle est peut-être là la solution pour évacuer la polémique : imposer le co- voiturage aux heureux détenteurs de BMW.

 

(Source : www.marianne2.fr)

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Consultation nationale: bulletin de vote

19 Août 2009, 08:11am

Publié par FOcom Poste 06

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Consultation nationale: profession de foi

19 Août 2009, 08:09am

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Votation citoyenne : Affiche

19 Août 2009, 08:06am

Publié par FOcom Poste 06

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Une activité professionnelle efficace = une restauration de qualité

18 Août 2009, 18:29pm

Publié par FOcom Poste 06

La restauration d'entreprise est un besoin social. C'est essentiel pour faire correctement son travail. Le salarié doit se nourrir  correctement tous les jours.

L'alimentation au travail est un droit fondamental des travailleurs et constitue un élément clé de la protection sociale des salariés et devrait être un thème important du dialogue social entre employeurs et travailleurs.

Parce que la restauration touche à la vie du salarié au travail : pourvoir d'achat, emploi, santé, sécurité alimentaire, condition de travail … elle ne peut pas être abordée du seul point de vue de la gestion.

Elle doit l'être aussi sous l'angle de l'action syndicale revendicative.

Les syndicats dans leur ensemble revendiquent une restauration collective chaque fois que les conditions de 60 repas potentiels sont réunies. Pour tous les autres postiers, il doit être attribué des titres restaurant.
Restauration collective, restaurants inter entreprises
La Poste dans sa logique d'économies et sa volonté de privatisation veut baisser le social d'entreprise et particulièrement la restauration sociale collective.

Depuis plusieurs années avec sa politique de restructuration, La Poste ferme des restaurants inter entreprises dans de nombreux départements, d'autres sont privatisés.

Sous prétexte de baisse de fréquentation, La Poste  veut baisser la qualité de la restauration sociale et fait miroiter le Titre Restaurant sans préciser que la participation de La Poste est de 1,70 €uro ou 2,55 €uros par titre contre presque 5 €uros en moyenne pour la restauration collective.

Or, cette baisse de fréquentation est essentiellement de la responsabilité de La Poste avec les suppressions d'emplois massives, les réorganisations incessantes, les changements d'horaires et les éloignements de services des centres villes qui empêchent les postiers de se restaurer dans les RIE.

De plus, lorsque La Poste ferme des RIE, elle ne veut plus en ouvrir d'autres malgré la création de nouveaux sites ou services.

La Poste veut imposer :
        * pour les RIE de plus de 200 convives, une offre déstructurée, c'est à dire à minima avec la suppression quelquefois de la ristourne 1,11 €, au détriment du postier, et des repas chers pour ceux qui pourront se le payer : 7 ou 8 €uros par jour. La Poste invente l'augmentation déguisée du prix du repas social.
        * entre 80 et 200 convives, une restauration simplifiée avec un seul plat principal proposé, c'est à dire pas de choix et une ou deux entrée ou dessert au maximum.
        * pour les moins de 80 convives, une restauration sous vide par un prestataire privé (deux expériences sont menées à Paris 11 et Brie Comte Robert (77) avec Fleury Michon), les repas ne sont pas de grande qualité, le personnel de ces sites déjeune peu dans cette restauration sous vide et préfère amener leur gamelle !!!

Ces propositions de La Poste, cette politique anti-sociale menée par la Direction nationale des activités Sociales, sont une attaque supplémentaire contre la restauration sociale de qualité, contre la santé des postiers.

C'est un grand pas en arrière avec le retour de cantines réfectoires et le retour de la gamelle sur le lieu de travail.

La restauration collective sociale doit être associative, avec vous, nous exigeons une restauration sociale collective pour tous les postiers, leur famille, les retraités, les agents des filiales avec des repas de qualité.

Le repas social doit comprendre un plat, entrée, fromage, dessert si le convive le souhaite à un coût qui ne saurait excéder 4 €uros et devrait être exonéré de TVA.

Restauration individuelle : Titre Restaurant (TR)

Pour les personnes ne pouvant pas bénéficier de restauration collective, une valeur faciale plus importante du ticket restaurant est nécessaire, l’attribution de titres restaurant à 8 ou 9 €uros avec une participation de l'employeur au moins égale à sa participation lors d’un repas pris en restauration collective (environ 5 €uros), pour tous les jours travaillés quels que soient les horaires de travail.

La Poste dit ne pas pouvoir augmenter la valeur faciale du Titre restaurant (elle est la même depuis 2006), car 0,10 € de plus par titre représenterait 1 Million d'€uros ; pourtant distribuer des Titres Restaurant ne nécessite aucun investissement de la part de La Poste, elle s'y retrouve donc totalement.

Le titre restaurant doit permettre à tous les postiers n'ayant pas de restauration collective sur le lieu de travail de prendre un repas équilibré ; il doit être octroyé sans restriction d'aucune sorte.

Pour un financement de La Poste à la restauration des postiers.

La part du budget social dévolu à la restauration est certes conséquent mais comment pourrait il en être autrement dans une entreprise de 270.000 personnes.

La Poste dit ne pas pouvoir augmenter le budget restauration ou alors au détriment des autres prestations sociales.

Pourtant seulement 30 % des postiers sont aidés pour la restauration collective ou individuelle d'après le schéma directeur de la restauration.

Et la solution consistant en un budget dévolu à la restauration abondé par les budgets d'exploitation des directions peut apparaître comme simple et raisonnable.

Les questions de restauration doivent être discutées au plus près des services. Il est inadmissible qu'il puisse y avoir des réorganisations sans que la possibilité de se restaurer pour les agents soit intégrée au dossier.

Combien de postiers connaissent le schéma directeur de restauration et son contenu ?

Chaque postier doit avoir une solution restauration pour chaque jour.

100 % des postiers devraient être aidés par La Poste sur la restauration.

La restauration doit être débattue au plus près du personnel, dans les services, la proximité doit primer.

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Que fait la Poste pour se préparer à un risque de pandémie ?

18 Août 2009, 18:27pm

Publié par FOcom Poste 06

Source : http://www.pandemie-grippale.gouv.fr/

La Poste a un rôle central dans la vie quotidienne de tous les français. En effet, elle assure quatre missions de service public : la distribution du courrier, l’acheminement de la presse, le versement des prestations sociales, l’accessibilité bancaire. Et enfin l’organisation postale a un devoir de proximité sur l’ensemble du territoire. Eric Le Grand, directeur de la Sécurité du Groupe La Poste, nous explique comment l’entreprise se prépare au risque de pandémie grippale depuis 2004.

En quoi la Poste serait concernée en cas de pandémie ?

Une pandémie serait susceptible d’entraîner un niveau important d’absentéisme au sein des établissements. L’objectif est de garantir au mieux, d’une part la sécurité du personnel et d’autre part d’assurer la continuité des activités et de satisfaire les besoins vitaux de la population.

De quelle manière la Poste s’est elle préparée ?

La Poste a été associée dès 2004 aux travaux d’élaboration du plan national de lutte contre les pandémies et plus particulièrement à son volet de continuité de l’activité économique. Elle a élaboré dès 2005 à partir de ce plan, un plan « Pandémie Groupe La Poste » qui décline pour l’ensemble de ses activités les mesures du plan national. Des plans de continuité ont été établis pour faire face à un absentéisme important, voire très important, et le Groupe la Poste a acquis un stock important de masques de protection, dans le cadre des directives fixées par l’Etat. La Poste a également participé à l’ensemble des exercices nationaux et zonaux. Cette expérience acquise, lui a permis de roder les procédures et de tester les interfaces avec les services de l’Etat. Depuis 2005 une cellule de veille a été activée dans le cadre du plan pandémie Grippe Aviaire H5N1. Le Comité Centrale d’Hygiène et de Sécurité (CCHSCT) a été régulièrement informé du niveau de risque et de préparation de l’entreprise.

A ce jour où en est le Groupe la Poste face au risque H1N1 ?

Dès l’annonce de la menace le 27 avril 2009 et l’activation du plan national au niveau 4A, la cellule de veille H5N1 a immédiatement basculé en cellule de veille H1N1 et la Poste a positionné son niveau d’alerte au niveau 4A c’est-à-dire vérification de l’ensemble des dispositifs de crise, des procédures et des équipements. Une information a été faite aux managers, au C.H.S.C.T. et à destination de l’ensemble des agents. Le 1er mai, le passage au niveau 5A a entraîné une évolution de la posture de la cellule de crise en la faisant passer en mode « Pilotage et Coordination ». Celle-ci fonctionne désormais en relation étroite avec les autorités et notamment les services du HFDS (Haut Fonctionnaire pour la Défense et la Sécurité) du Ministère de l’Economie. Des cellules ont été activées en veille dans chaque activité et dans chaque région et département et elles assurent l’interface avec les préfectures. Un stock d’urgence de masques a été pré positionné dans chaque département de la métropole et des DOM.  Une information régulière est également adressée aux managers, aux CHSCT et plus largement à l’ensemble de nos agents.

Il est clair que le fait d’avoir bénéficié d’un plan pandémie, d’exercices réguliers et d’une relation étroite de travail sur ce sujet avec les autorités (HFDS et DILGA) nous ont énormément aidé dans la mise en place de cette posture. Ainsi, si nous étions confrontés à un épisode pandémique sérieux, le groupe la Poste serait en mesure de mettre en œuvre les moyens nécessaires qui permettraient d’assurer au mieux la protection de son personnel tout en remplissant ses différentes missions de service public.

 

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Ma poste en pleine privatisation

18 Août 2009, 18:24pm

Publié par FOcom Poste 06

Par ELISABETH PÉLEGRIN-GENEL architecte, psychologue sur les espaces de travail. (Source : Libération.fr)


Ma poste, c’était toujours une ambiance affairée, un peu tendue, du papier, des tampons, des cahiers pour émarger, des classeurs aux bords fatigués pour ranger les timbres, des lettres dans des casiers, des cartons, des colis qui débordaient des armoires et s’empilaient même sur le dessus. Des gens qui vaquaient au fond, doublement protégés par le rang de guichets et la grosse vitre anti-effraction, antiballes, anticontacts, un hygiaphone ça s’appelle. Bref, ça respirait le travail.

On a assisté à des évolutions au fil des années, en douceur, de façon quasiment imperceptible. Il y a d’abord eu les guichets polyvalents devant lesquels on s’agglutinait, en calculant le nombre de personnes devant soi et en se retrouvant toujours dans la mauvaise file, coincé par un monsieur ou une dame «qui avait des problèmes». Puis la file unique. Une merveille. On pouvait surveiller le travail des agents du front office et faire une discrète pression, tendre l’oreille à la moindre altercation. En cas de conflit, chacun devenait un acteur jouant un rôle convenu : le client râleur qui menace de faire un scandale, la dame fermement arrimée à son règlement, l’intervention du chef ou de la chef derrière la vitre anti-… pour ramener le calme et l’ordre du service public au milieu des commentaires des clients spectateurs.

On s’est habitué aux automates. L’injonction était simple : faites vous-même le travail, cela ira plus vite et vous évitera tout contact désagréable. On a docilement appris à s’en servir. Et si malgré tout il y avait de l’attente, on ne pouvait s’en prendre qu’à nous-mêmes, surtout pas au fonctionnement de la Poste.

Un jour, ma poste ferme pour travaux. Quel coup ! Puis elle rouvre et là, c’est le choc ! Elle a complètement changé. Il n’y a plus de guichet ! Plus de front office et de back office, mais un bel espace blanc. Le bureau de poste n’a plus rien à cacher. On ne voit plus de lettres, de colis ou de paquets qui débordent des armoires, est-ce qu’ils les ont toujours ? On s’inquiète un peu. Voilà une façon élégante de tordre le cou à la mauvaise réputation des fonctionnaires planqués derrière leur bureau. Fini les stéréotypes, en route vers un nouveau service public ?

Mais où sont passés les employés ? Pas derrière les guichets, puisqu’il n’y en a plus. Ils sont remplacés par des comptoirs qui se fondent dans le décor. On ne les voit pas. On les compte, on recommence, trois seulement plus celui de l’accueil. «Avant il y en avait cinq, mais jamais simultanément en fonctionnement, donc il y en a le même nombre», dit le monsieur de l’accueil. Bon d’accord. Pourtant est-ce bien sûr ? On tente de se rappeler, on ne se souvient plus. Leur disposition est bizarre. On comprend qu’il ne fallait surtout pas reconstituer l’idée d’une file de guichets, mais tout de même. Il faut les chercher. Ils sont quasiment invisibles.

La nouveauté, c’est cette banque d’accueil bizarrement située. S’il est logique qu’elle se trouve vers l’entrée du bureau, on s’étonne tout de même qu’elle trône au milieu des présentoirs et dans l’axe du guichet principal. Elle gêne quelque part.

Mais enfin, c’est un accueil avec un monsieur qu’on identifie difficilement parce qu’il ne se tient pas forcément derrière son comptoir. Il faut dire que ce dernier est particulièrement inconfortable. La foule l’entoure, le cerne, on voit ses affaires sur la table. On pourrait les prendre si on voulait. Il n’empêche, on se sent accueilli : on vous parle, on vous sourit, on vous demande : «Vous venez pour quoi ?» Une sorte de bienvenue à bord, avec un agent d’accueil-steward qui veille sur votre sécurité et votre confort. Aller à la poste, c’est partir en voyage. On embarque. C’est peut-être cela la vraie révolution, les agents vous parlent et vous sourient avant que vous n’arriviez face à eux. Ils n’ont plus l’air de travailler, ils s’intéressent à vous : «Déposer de l’argent, c’est ici», «Un colis ? C’est là.» Les automates sont discrètement relégués dans un coin. On note aussi l’absence de démarcation franche entre le guichet et le public, entre les présentoirs d’objets divers à vendre et les services de la Poste. Une ambiance enjouée, lumineuse. Ça ressemble à un magasin, on se balade librement, on fait ses emplettes et accessoirement, on expédie un pli. Qui dit magasin dit clients. Au passage, les usagers ont disparu. Par contre, tout le monde bouge, les agents comme le public. Et puis, il y a la télévision. Elle diffuse des images sur la planète et l’épuisement de ses ressources. Malgré cela, l’atmosphère reste légère. Le monsieur de l’accueil prête son tabouret à roulettes à une dame âgée. On ne serait pas étonné s’il lui servait un rafraîchissement.

Mais qu’est-ce qu’on vend ? En y regardant de plus près, on se croirait dans une papeterie : enveloppes, crayons, cartes postales, mais aussi des livres. On remarque l’autopromotion permanente des produits postaux, de l’image de la Poste, alors que les services se font discrets. Tout est en libre-service. On pense aux confiseries disposées près des caisses dans les supermarchés, aux sollicitations permanentes de la grande distribution, aux théories sur l’achat impulsif pendant qu’on fait la queue. Et d’ailleurs, où est-elle ? On l’a supprimée, elle aussi : pas de dispositif pour marquer une file, pas de panneau à l’américaine nous demandant de respecter la zone de confidentialité. Comment la Poste a-t-elle décidé de gérer les flux ? En faisant comme s’il n’y en avait pas. Le problème, c’est qu’une file se forme dans le désordre : comme dans les parcs de loisirs ou les centres commerciaux, elle serpente entre les rayonnages. Cela crée une certaine confusion…

Un mot sur les comptoirs. Du beau travail. On est debout, la postière est assise, mais nos regards sont presqu’à la même hauteur. Un meuble élégant, design, pas trop étroit pour ne pas induire une relation trop proche, pas trop large pour éviter une distance glaçante dans la «relation client». Une tablette pour poser son sac à mi-hauteur, qui maintient, mine de rien, le face-à-face à distance raisonnable. Le client voit tout ce qui est sur la table, sauf l’écran, la postière n’a plus aucune intimité. Par contre, pourquoi avoir placé les deux autres comptoirs sur la gauche, en angle droit ? Les deux personnes qui les occupent travaillent collées l’une à l’autre.

La Poste obéit à une logique purement marchande. Nous distraire et nous faire acheter sans y penser. Augmenter le chiffre d’affaires. La privatisation de la Poste a déjà eu lieu. Et que nous dit ce partage de l’espace entre «anciens usagers» et agents ? Nous sommes souriants et attentionnés au milieu de vous, gentils clients, nous ne sommes plus des fonctionnaires horribles, et vous n’êtes plus des usagers difficiles.

 

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