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FOcom Poste 06

L'inspection du travail n'est pas bienvenue à La Poste

17 Août 2010, 11:39am

Publié par FOcom Poste 06

L'inspection du travail pourra-t-elle, un jour, mener des contrôles à La Poste dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail ? En tant que société anonyme (SA) depuis le 1er mars, La Poste relève de sa compétence, tout comme EDF ou France Télécom.

Mais un projet de décret, applicable pour les 146 000 fonctionnaires et les 115 000 salariés contractuels, prévoit de différer au 1er janvier 2012 les interventions des inspecteurs du travail. Dans une note du 27 juillet, la direction générale du travail (DGT), autorité centrale de l'inspection, indique que "dans la mesure où ce décret (...) n'est pas encore publié et qu'il implique un certain nombre de modifications pour l'entreprise, il est rappelé qu'il convient de continuer à différer les interventions de l'inspection du travail (...) jusqu'au 31 décembre 2011". "Souffrance au travail et suicides à La Poste, l'inspection du travail  est sommée d'aller voir ailleurs si on y meurt...

Pour l'heure, La Poste continue donc à s'appuyer sur sa dizaine d'inspecteurs de la santé et de la sécurité. Rattachés au président du conseil d'administration, ils n'ont pas de pouvoir de sanction, contrairement aux inspecteurs du travail. Ces derniers peuvent toutefois déjà intervenir mais dans un champ limité aux salariés contractuels de droit privé et seulement sur des questions liées au contrat de travail et aux heures supplémentaires.

Ce dernier thème fait d'ailleurs l'objet d'un bras de fer entre la direction et certains syndicats. Les inspecteurs peuvent également être "sollicités" dans des cas précis : "risque grave", "désaccord sérieux et persistant" entre la direction et le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail, etc. Un domaine d'action insuffisant car La Poste est une SA et les inspecteurs devraient pouvoir venir la contrôler dès aujourd'hui.

D'autant que la situation des personnels serait alarmante. Le Syndicat professionnel des médecins de prévention de La Poste a, le 20 mai, adressé une lettre ouverte au président, Jean-Paul Bailly, décrivant "le mal-être au travail" des personnels. "La Poste crée des inaptes physiques et psychologiques", écrivait Jean-Paul Kaufmant, le président de ce syndicat qui regroupe 85 des quelque 140 médecins de prévention du groupe. La direction de l'entreprise, que nous n'avons pas pu joindre, avait alors répliqué que ce courrier était "exagéré par rapport à l'engagement de La Poste en matière de risques psychosociaux" ; selon l'Agence Emploi Formation, un accord sur la santé et le bien-être au travail est actuellement soumis à la signature des syndicats.

Pour le syndicat SUD-Travail affaires sociales, "la note de la DGT n'est pas acceptable. Le délai imposé n'a pas de motivation juridique si ce n'est l'attente de la parution des décrets. Sauf que ce décret, on l'attend depuis longtemps". Précisément, depuis la loi du 20 mai 2005 relative à la régulation des activités postales. Et déjà, une note du 11 mai 2006 demandait aux inspecteurs de "différer les interventions dans l'attente de dispositions du décret d'application". Les dispositions en vigueur actuellement sont donc celles d'un décret du 28 mai 1982...

Les syndicats de La Poste ne sont cependant pas tous sur la même ligne que SUD. La CFDT de la fédération F3C (conseil, communication, culture), estime ainsi que "c'est d'abord aux organisations syndicales d'agir en matière de santé au travail".

En 2012, les fonctionnaires et les salariés contractuels se verront donc appliquer les règles du code du travail en matière de santé et de sécurité au travail, "qui sont beaucoup plus exigeantes que ce décret de 1982". Les postiers ont perdu la bataille contre la transformation de La Poste en SA. Mais ils pourraient y gagner en termes de conditions de travail.

Francine Aizicovici

Extraits de l’article paru dans l'édition du Monde du 17.08.10

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«SI ON VEUT OBTENIR SATISFACTION SUR LES RETRAITES, IL FAUDRA UN RAPPORT DE FORCE PLUS IMPORTANT APRÈS LE 7 SEPTEMBRE»

17 Août 2010, 10:09am

Publié par FOcom Poste 06

Le leader de FO Jean-Claude Mailly estime que la mobilisation appellera nécessairement des suites pour faire plier le gouvernement, en rappelant que son organisation propose une journée de grève interprofessionnelle.

La rentrée sociale sera placée sous le signe de la mobilisation contre le projet de réforme des retraites. Et ce dès le 7 septembre, date de la journée de grèves et manifestations à laquelle ont appelé tous les syndicats. Tout indique que le «mécontentement» des Français s'exprimera «fortement» ce jour-là, a déclaré vendredi le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly dans un entretien diffusé par le site Internet du Figaro. Et si à ses yeux, la réussite du 7 septembre ne fait pas de doutes, elle ne suffira probablement pas à faire plier l’exécutif.

«Si on veut obtenir satisfaction sur les retraites, il faudra un rapport de force» encore plus important après le 7 septembre, a prévenu le leader de la confédération, avant d’ajouter qu’il «n'y a qu'une seule chose qui peut faire reculer le gouvernement, c'est à la fois une mobilisation forte et une mobilisation avec des suites». Pour FO, ce recul doit passer par le retrait pur et simple dudit projet «qui n'est pas amendable» et «qui ne convient pas» ni aux salariés du privé, ni à ceux du public. Afin d’y parvenir, Jean-Claude Mailly a rappelé que son organisation a «depuis plusieurs mois, suggéré aux autres organisations d'appeler ensemble à une journée de grève interprofessionnelle». Ce que «certaines refusent encore», a-t-il déploré.
Ressentant par ailleurs une insatisfaction forte et partagée sur l'emploi ou le pouvoir d'achat par tous les salariés, il s’en est pris à la politique du gouvernement qui «navigue à vue et essaie de régler les problèmes en tapant sur le dos des salariés sur les retraites et peut-être demain sur l'assurance maladie». Ce qui n’est pas «acceptable». Interrogé enfin sur les récentes statistiques censées montrer une amélioration de l'économie et de l'emploi, Jean-Claude Mailly a rétorqué que «la crise est loin d'être finie (…) d’une manière générale, c’est l’incertitude qui domine. Et en plus, sur les questions de fond, rien n’est résolu en matière de régulation et de réglementation internationales ou au niveau européen».

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Enseigne: commissionnement version 2010

10 Août 2010, 17:40pm

Publié par FOcom Poste 06

Ça pour tomber, il est tombé ! La version 2010 du commissionnement est pire encore que ce qu'on pouvait craindre !

Pour beaucoup, ce n'est pas une diminution, c'est un effondrement !

Et ce n'est pas l'avance (de 190 à 350 € suivant la fonction) ni même le doublement des étoiles sur le crédit (même) rétroactif au 1er janvier (annoncé par l'Enseigne et la Banque postale) qui vont calmer la colère.

Les belles paroles sur la considération et la nécessité de l'effort ne servent à rien… Ce que veulent les COFI, c'est une rémunération qui ne baisse pas année après année !

Est-ce trop demander ?

Cofi_commissionnement_2010.JPG

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Retrait !

10 Août 2010, 17:19pm

Publié par FOcom Poste 06

3.jpgComme Force Ouvrière ne cesse de le répéter depuis plusieurs mois, « la réforme» des retraites, comme la réduction des dépenses publiques, c'est avant tout la réponse aux  attentes des marchés financiers.

C'est bien ce qu'a confirmé le Président de la République mi-juillet.

La conséquence : austérité et rigueur, ce qu'à reconnu le 1er ministre FILLON dernièrement.

C'est bien pourquoi le gouvernement demeure "inflexible" sur le dossier des retraites et pourquoi la commission des affaires sociales à l'Assemblée Nationale n'a validé aucun amendement modifiant un tant soit peu le projet.

A contrario, cela confirme pleinement la position de Force Ouvrière qui considère qu'il ne peut y avoir d'autre objectif à l'action des salariés que le retrait pur et simple du projet de loi.

Et que face à la détermination affichée, les manifestations à répétition ne suffiront pas. La grève interprofessionnelle, seule, pourra faire échec au gouvernement !

C'est ce qu'expliquera Force Ouvrière durant tout l'été et ce que les salariés revendiqueront dès la rentrée, le 7 septembre.

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Apprentis & contrats Pro: arrêtons le massacre!

10 Août 2010, 17:10pm

Publié par FOcom Poste 06

Pour agrandir le tract, cliquez sur l'image.

user_jeter.jpg

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Enseigne – quelque part en france (Commercial bancaire)

6 Août 2010, 08:27am

Publié par FOcom Poste 06

Un CSP sous pression permanente victime d’un management « agressif » fait part de ses difficultés aux représentants FO COM. Le CSP est convoqué par le DTELP et son adjoint pour lui faire part de leur mécontentement : il est interdit de critiquer sa hiérarchie fusse t’elle coupable de sombres agissements et encore moins d’en parler aux représentants du personnel…

Le DTELP lui propose soit de changer de fonction soit d’aller exercer ses missions dans un autre groupement.

FO COM est intervenue afin de protéger cet agent en difficulté et a trouvé une solution convenant à ce collaborateur.

FO COM dénonce la chasse aux sorcières organisée contre les collaborateurs qui osent s’exprimer.

FO COM restera vigilante concernant ce dossier et n’hésitera pas à exposer cette affaire au directeur général de l’Enseigne.

Anti syndicalisme quand tu nous tiens…

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Courrier: Dans une PIC, un «brillant » DPIC en échec sur le dialogue social se sépare :

6 Août 2010, 08:16am

Publié par FOcom Poste 06

- du directeur adjoint qui lui fait de l’ombre et réussit mieux que lui,

- de l’ancienne responsable RH pas au niveau,

- de la nouvelle responsable RH qui ose lui dire ce qu’elle pense,

- du responsable communication pas fiable,

- de la nouvelle responsable communication qui ne lui plaît pas,

- de l’assistante de direction qui l’agace,

- du nouveau responsable traitement nuit qui ne lui convient pas,

- du responsable traitement soirée qu’il trouve désinvolte,

- de la responsable S3C qu’il trouve inefficace,

- d’un chef d’équipe qui ne lui plaît pas.

Et le tout en toute impunité en accord avec le nouveau DOTC…

Que de surnombres méritants en mission… en attendant le départ de certains…

Pour FO COM la déconcentration opérationnelle a atteint ses limites.

La métiérisation, la suppression de la DORH, ne font qu’aggraver et accentuer ces pratiques de non-respect des règles RH.

Pour FO COM seule l’unité de La Poste pourra pallier à ces injustices, qui entraînent le mal être et la souffrance au travail

 

 

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Enseigne: Part variable cadres moins de 1€ par jour !

5 Août 2010, 08:33am

Publié par FOcom Poste 06

Vous avez été nombreux à nous avoir interpellés lorsque vous avez perçu votre part variable en tant que cadres en bureaux de poste.

Majoritairement, la direction vous a octroyé de 230 à 750 euros pour vous être fortement impliqués dans l’atteinte des objectifs de votre bureau, de la réorganisation, de la certification… etc.

Bon nombre n’ont pas pu s’empêcher de comparer cette part variable à celle de leur responsable direct qui flirte bien souvent avec des sommes 20 à 30 fois supérieures (6000, 7000,12000 euros ?).

D’autres faisant même le rapprochement avec le commissionnement perçu par les agents du guichet de leur établissement sur la même année et qui bien souvent apparaissait supérieur.

Les DET et les agents ont été plus justement récompensés.

Certains DET ont eu le mérite de rajouter à cette part variable dérisoire du commissionnement financier pour attribuer une rémunération plus correcte.

Face à cette situation les directions territoriales se dédouanent en faisant miroiter la future rémunération variable et la future revalorisation fonctionnelle des DET adjoints.

N’oublions pas que le passage en groupe A n’est pas toujours l’apothéose et l’augmentation mensuelle n’est pas toujours au rendez-vous.

Travailler plus maintenant pour gagner peut être plus demain…

Pour Force Ouvrière, les DET adjoint, les managers opérationnels, les cadres appui, encadrants (es) de proximité ou  encadrants (es) RSC, doivent être considérés de la même façon car ils ont tous une fonction en relation avec la clientèle et le management du personnel.

FO COM demande à la direction de l’Enseigne une part variable décente conforme à l’investissement de chacun.

- Pour les III.2 et III.3: 3000 euros

- Pour les III.1: 2500 euros

La direction de l’Enseigne nous promet l’ouverture de négociations en septembre sur les DET adjoints et l’encadrement, nous resterons très vigilants sur ce dossier et porterons vos revendications.

 

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Météo de rentrée: orage & avis de tempête

4 Août 2010, 08:11am

Publié par FOcom Poste 06

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climat_social_plombe.jpg

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RETRAITE : LA SEULE RÉFORME VIABLE EST CELLE DU FINANCEMENT

3 Août 2010, 06:25am

Publié par FOcom Poste 06

La retraite n’est pas une question démographique, elle est avant tout un choix de société. Assurer son financement pose clairement la question d’une meilleure répartition des richesses.

Depuis 1983, la part des salaires dans le PIB a diminué de 9,3%. Le déficit des régimes de retraite a donc été accentué par le déplacement des richesses du travail vers le capital. Un glissement qui se chiffre entre 120 et 170 milliards d’euros, soit deux fois plus que le déficit des retraites à l’horizon 2050.

Pour équilibrer nos régimes et financer durablement nos retraites, des solutions existent plus efficaces et socialement plus justes :

– Augmenter le taux de cotisation vieillesse

Cette mesure n’est pas incohérente sachant que ce taux est resté stable depuis 20 ans. En 2010, il est de 8,3% pour les employeurs et de 6,65% pour les salariés. Avec une hausse de seulement 1% de cotisation répartie entre employeurs et salariés, c’est un financement de 4,1 milliards d’euros supplémentaires par an.

Pour un cadre payé au plafond de la Sécurité Sociale, cela équivaut à 11,5 euros de plus par mois.

– Augmenter les salaires

En 1982, la part des salaires dans le PIB était de 79%. Elle n’a cessé de diminuer depuis pour atteindre 65% en 2010 (cf. tableau). Plus de 100 milliards d’euros échappent ainsi au financement de la protection sociale.

Avec seulement 1% d’augmentation de la masse salariale, ce sont plus de 650 millions d’euros supplémentaires pour les retraites.

– Élargir l’assiette des cotisations :

Les dispositifs d’intéressement et de participation ont distribué plus de 17,5 milliards d'euros en 2007.

Assujettir ces revenus aux cotisations sociales représente 3 milliards d’euros par an de plus pour les retraites.

Une taxation supplémentaire des stock-options, aujourd’hui limitée à 10%, apporterait également des ressources : en soumettant les stock-options à cotisation vieillesse (6,65%), cela aurait rapporté en 2007 0,15 milliard d’euros.

– Remettre à plat les exonérations sociales

En 2008, le montant des exonérations s’élève à 31 milliards d’euros. Des mesures concédées aux entreprises et dont les effets sur l’emploi n’ont toujours pas été démontrés. Autant de pertes pour les régimes de retraite. Quant aux exonérations non compensées par l’État, elles se chiffrent à 2,5 milliards en 2008 dont 1 milliard au détriment des retraites.

Depuis 1991, plus de 36 milliards d’exonérations n’ont ainsi pas été compensées par l’État à la Sécurité Sociale. Une somme qui couvrirait, à elle seule, 80% du déficit prévu en 2020 dans le scénario moyen des prévisions du dernier rapport du COR.

– Taxer le capital

Les revenus du capital sont, à ce jour, pratiquement défiscalisés. Une situation qui a incité les entreprises à placer leur argent dans la sphère financière plutôt que dans l’investissement et les salaires.

Taxer plus fortement le capital inverserait cette tendance et favoriserait la croissance et une meilleure politique salariale. Autant de ressources supplémentaires pour financer les retraites.

Plus encore, avec une taxation de 5% sur les bénéfices non réinvestis, cette mesure apporterait plus de 5 milliards par an.

– Alimenter le Fonds de Solidarité Vieillesse

Le Fonds de Solidarité Vieillesse a été créé en 1994 pour financer des périodes non contributives, validées par l’assurance vieillesse. Il ne remplit pas l’intégralité de ces missions, ses recettes qui proviennent de la CSG (Contribution Sociale Généralisée) ont été détournées

année après année.

Aujourd’hui, l’affectation réelle au FSV est de 0,85 sur les 1,30% initialement prélevés, soit une perte annuelle de 5 milliards d’euros !

Avec une assiette correspondant à 100% du salaire moyen, cela apporterait 12 milliards d’euros supplémentaires. Au total, l’ensemble de ces mesures apporte une ressource supplémentaire de 25 Md€ par an.

– Abonder le fond de réserve (FRR)

Créé en 1998, le fonds de réserve a pour objectif d’assurer 50% du financement des régimes de retraite de base à partir de 2020. Alimenté chaque année par une taxation de 2% sur les revenus de patrimoine et de placement, soit 1,8 milliard en 2008 et 1,5 milliard en prévision pour 2009, le montant du fond de réserve en 2009 s’élevait à 27,7 milliards d’euros. Ses autres ressources dépendent du bon vouloir

des pouvoirs publics.

Le financement actuel du FRR n’est pas suffisant. À ce rythme, il ne couvrirait à peine plus de 10% des

besoins de financement en 2020. Il est donc nécessaire d’augmenter les abondements de ce fond.

Cela nécessite un financement global de 6,1 milliards d’euros par an qui peut être assuré par une taxation de 10% sur les bénéfices non réinvestis. L’alimentation du fond pourrait être ajustée à la hausse comme à la baisse en fonction des besoins de financement des régimes. Une clause de revoyure

pourrait permettre d’ajuster ce taux tous les 5 ans.

– Enfin, au titre de la solidarité, la suppression du bouclier fiscal s’impose pour faire face aux besoins de financements.

Source: L'Écho des Employés et Cadres n°144 (FO)

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