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FOcom Poste 06

FO et l’OIT contre les violences au travail !

29 Juin 2019, 09:07am

Publié par FOcom Poste 06

La 190ème convention de l’OIT  (Organisation Internationale du Travail) a eu pour sujet la lutte contre les violences et harcèlement dans le monde du travail.

FO se félicite des décisions prises lors de cette convention qui assurent à chaque travailleur le droit à un travail sûr et exempt de toute forme de violence et de la mise en place d’un instrument apportant protection aux victimes.

C’est une avancée historique pour les femmes, l’égalité du genre ayant une place prépondérante dans l’instrument (rappelons que dans le monde, les femmes sont les plus touchées par les violences au travail). Mais l’accompagnement n’est pas lié exclusivement au lieu même du travail, la violence lors des trajets, dans les espaces de repos, dans les vestiaires ainsi que l’impact des violences domestiques sont prises en compte.

Ayant une couverture des plus larges, cet instrument protège également les stagiaires, les demandeurs d’emploi, les bénévoles… C’est une démarche novatrice affirmant que le monde du travail ne s’arrête pas au lieu du travail.

FO demande à la France de mettre en place cet instrument le plus rapidement possible afin de faire face à toutes les formes de violences connues dans le monde du travail et au-delà !

 

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Mariage entre La Banque Postale et CNP…

28 Juin 2019, 15:36pm

Publié par FOcom Poste 06

L’AMF (Autorité des Marchés Financiers) vient de donner son accord pour que La Banque Postale puisse prendre le contrôle de la CNP (Caisse Nationale de Prévoyance) sans recourir à une offre publique d’achat (OPA). Cette étape était cruciale pour la poursuite du mariage Poste/ CNP.

FO avait, dès l’annonce de cet éventuel mariage, considéré que la création d’une « banque-assurance » était une opportunité économique pour La Poste. Il faut cependant rappeler que cette opportunité ne pourra être un atout que si La Poste reste 100% publique avec le maintien de ses missions de service public. FO reste également très attentive et vigilante quant à l’avenir des personnels, la pérennité  de leur emploi et leurs conditions de travail.

 

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Activités Sociales à La Poste : FO vote favorablement la nouvelle politique quadriennale!

27 Juin 2019, 18:04pm

Publié par FOcom Poste 06

Le Conseil d’Orientation et de Gestion des Activités Sociales de La Poste (COGAS) s’est tenu le 27 juin 2019. Les sujets à l’ordre du jour étaient de la plus haute importance, puisque nous devions nous prononcer sur les orientations et la stratégie concernant les activités sociales de l’entreprise pour les quatre prochaines années.

FO Com réaffirme sa volonté de faire de l’action sociale à La Poste un axe essentiel au service de nos collègues postières et postiers, tant du point de vue du pouvoir d’achat, que du bien-être de chacun et de la conciliation vie privée/vie professionnelle. En tant qu’acteur responsable, notamment au travers de notre Vice-présidence du COGAS, FO Com a agit avec détermination dans la définition de la politique quadriennale 2019-2022, portant nos valeurs de solidarité et d’engagement collectif.

FO Com engage des axes prioritaires de réflexion pour la mandature 2019-2022:

  • Faciliter l’accès aux prestations tant en terme de délai, d’information, de processus de demande ;
  • Intégrer un volet « Restauration » en amont de chaque réorganisation ;
  • Réviser les indices et les quotients familiaux, permettant l’éligibilité aux différents niveaux d’aides ;
  • Améliorer les prestations sur les aides aux voyages et aux vacances, la billetterie, le prêt étudiant, l’aide aux aidants familiaux, etc ;
  • Développer les aides aux étudiants enfants de postiers ;
  • Obtenir des solutions tenant compte des spécificités locales et de l’éloignement, notamment pour nos collègues des DOM ;
  • Associer les associations de La Poste au développement des prestations en faveur des agents.

Lors de la précédente mandature, de nombreuses avancées ont pu voir le jour grâce à notre pugnacité! FO Com entend bien poursuivre dans cette dynamique afin que les activités sociales puissent être de qualité et à destination de l’ensemble du personnel!

 

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Réforme des retraites :

27 Juin 2019, 17:19pm

Publié par FOcom Poste 06

La réforme des retraites qui se prépare pourrait remettre en cause l’ensemble de notre système de retraites et ses régimes, collectifs, solidaires, dans lequel les organisations syndicales ont joué tout leur rôle, depuis le début, depuis la conquête de droits nouveaux jusqu’à la gestion responsable des garanties et des pensions.

Cette réforme vise à créer un régime universel pour tous. Tous seront concernés, salariés du public et du privé, salariés des régimes spéciaux, comme indépendants et agriculteurs

La réforme a d’abord été présentée comme essentiellement destinée à simplifier un système qui serait devenu trop complexe. On nous l’a présentée comme étant à coût constant sans objectif de nouvelles économies. La promesse était aussi de ne pas toucher à l’âge légal, ni celles et ceux qui sont susceptibles de partir en retraite sur les cinq années à venir.

Ce serait aussi une réforme pour plus d’équité : « un euro cotisé donnant à chacun les mêmes droits ».

Il s’agissait de s’attirer les bonnes grâces de l’opinion publique et de celles et ceux qui veulent bien croire aux promesses…

A cela s’ajoute le catastrophisme entretenu sur le financement des régimes de retraite et la série sans fin de réformes (pour des systèmes prétendument impossibles à réformer !) destiné à convaincre les français, notamment les plus jeunes mais pas seulement, qu’ils n’auraient pas de retraite.

Dès le début, la confédération a expliqué en quoi le principe même d’un régime universel par points comportait des dangers et les raisons donc pour lesquelles FO s’y opposait.

FO a toujours assumé ses responsabilités et est reconnue comme telle. C’est un militant FO qui préside encore aujourd’hui la CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse). Le secrétaire confédéral en charge des retraites a longtemps présidé en alternance avec le patronat les régimes AGIRC ARRCO complémentaires du privé. Et nous avons pris encore nos responsabilités quand nous avons quitté la présidence de l’AGIRC ARRCO protestant et dénonçant le système de bonus/malus instauré en 2015. Nous avons refusé de signer cet accord et nous appelons à l’abandon de ce dispositif.

Nous pouvons être fiers de ce que nous avons conquis et bâti et de notre action constante pour le droit et l’amélioration des droits à la retraite.

A l’argument consistant à nous dire que la France est parmi les pays consacrant la plus grande part de PIB aux retraites (environ 14%), nous pouvons opposer que cela est aussi ce qui permet d’assurer une retraite dans des conditions plus favorables que dans bon nombre de pays que ce soit en termes d’âge de départ ou de niveau de vie des retraités. Le Premier ministre l’a lui-même souligné dans son récent discours de politique générale. Mais contrairement à lui, nous ne considérons pas que cela soit critiquable ? Que notre système soit plus solidaire et plus redistributif que d’autres n’est, de notre point de vue, pas un handicap, mais surtout le signe d’un système qui fonctionne bien.

Quant à l’équilibre financier des régimes, il dépend avant tout du niveau de l’emploi. On sait que de l’ordre de 50% des salariés qui liquident leur retraite ne sont déjà plus en activité ! Les régimes de retraites ne pourront pas corriger le déficit d’emploi et d’emploi stable et correctement rémunéré sans affecter à la baisse les droits à pension de toutes et tous. C’est faire payer à la protection sociale l’échec en la matière des politiques économiques, que le Premier ministre a lui-même reconnu, constatant le maintien d’un chômage de masse et de la précarité.

Même s’il y a toujours des améliorations nécessaires, notamment en termes de pouvoir d’achat des pensions notamment les plus faibles, le système actuel garantit à ceux qui aujourd’hui travaillent une bonne visibilité sur leur retraite future. Ce ne sera plus le cas demain !

La réforme ne simplifierait rien du tout – elle apporterait de la complexité à tous les étages, tant pendant la période de transition d’un système à l’autre que pour tenir compte des situations particulières. Par exemple, si un euro cotisé donne les mêmes droits, comment ferait-on demain pour tenir compte de la pénibilité, des compensations liées aux services actifs (travail de nuit,
astreintes, …). 

Mais elle rendrait le droit à la retraite incertain, soumis aux aléas des décisions budgétaires qui vont rarement dans le sens du progrès, en écartant les syndicats de leur responsabilité pour défendre les intérêts des salariés.

D’un système collectif solidaire à prestation définie (on sait ce que sera le niveau de sa pension) à un système où la pension dépendrait de la capacité individuelle de chacun d’acheter des points tout au long de sa vie active.

Quant à la promesse de ne pas toucher à l’âge, le leurre est désormais tombé : après l’idée d’un bonus incitatif à partir plus tard (dans un premier temps le Haut-commissaire, Jean Paul Delevoye avait évoqué 63 ans), on nous annonce un allongement de la durée d’activité ou/et un système supplémentaire de décote pour aller vers un âge de départ a minima à 64 ans !

C’est pourquoi FO – qui dès le départ a fait connaître systématiquement son opposition au principe même de la réforme annoncée – a quitté les concertations et annoncé son intention de mobiliser les salariés, y compris par la grève interprofessionnelle si nécessaire.

« Un système plus juste et équitable » nous dit-on ?

Un système plus juste qu’aujourd’hui ? Les régimes actuels tiennent compte de la diversité des situations, des métiers, des carrières, des conditions de travail.

Demain, tous sont logés à la même enseigne : le régime universel va balayer toutes les spécificités professionnelles, qu’elles soient du public ou du privé. Aujourd’hui, les carrières professionnelles ne s’effectuent plus au sein d’une seule et même entreprise. Souvent, elles ne se font pas sous le même statut. Mais elles cumulent fonction publique et salariat du privé, ou encore salariat du privé et travail indépendant.

Il va balayer la diversité des carrières, de plus en plus marquées par des interruptions, choisies ou non, par la précarité, par le chômage, les allers retours du public ou privé ou inversement, ou d’autres statuts…

Dans un régime intégralement en points, le calcul sur les 25 meilleures années se transforme en une moyenne faite des 25 meilleures et des 17 voire 18 mauvaises années.

Qui peut faire semblant de croire que le résultat serait meilleur ?

Immanquablement le taux de remplacement (qui mesure le montant de la première pension par rapport au dernier salaire) aujourd’hui de 75 % en moyenne va baisser et pourrait tomber jusqu’à 55% dans certains cas.

On nous promet aussi un système plus équitable, or aujourd’hui, les réformes successives conduisent déjà à aligner les durées d’activité des différents régimes. En 2023, il faudra 43 ans d’activité pour tous, public comme privé ou « spéciaux ». Pour FO, nous l’avons toujours dit et dénoncé, 62 ans c’est trop et 42, à fortiori 43 ans de cotisations c’est beaucoup, beaucoup, trop !

Le gouvernement nous dit qu’un euro cotisé donnera les mêmes droits. Mais ça ne sera pas le cas. On sait déjà que différentes professions continueront de cotiser différemment, et le Président de la République lui-même l’a évoqué dans sa conférence de presse du 25 avril au sujet des minima de pensions.

Dans un système par points, chacun obtient des points en fonction de sa capacité à cotiser tout au long de sa carrière. C’est un régime qui individualise les droits alors que les régimes actuels sont fondés sur des règles collectives.

Les régimes existants calculent des DROITS en fonction des cotisations versées, ces droits contributifs sont complétés par une solidarité qui permet par exemple de tenir compte de la maternité, du chômage ou de l’invalidité.

Cette solidarité peut être tracée, régime par régime, elle peut aussi s’exercer d’un régime à d’autres.

Si le projet de réforme aboutit, la solidarité serait plus difficile à constater, puisque « noyée » dans la masse.

Ce « mélange » permettrait à l’Etat employeur de casser le contrat social qu’il a avec ses agents, tout en laissant la charge financière à l’ensemble des travailleurs. Le code des pensions civiles et militaires est en effet étroitement lié au statut général de la Fonction publique.

Dans un système par points, il n’y a aucune garantie du montant de la pension. La seule certitude que peuvent avoir les cotisants, c’est le montant de la cotisation versée, même le nombre de points ne peut être anticipé, cela dépend du « prix d’achat » du point.

Le projet de réforme ne donnera pas cette valeur, le projet va se contenter de grandes lignes, la valeur de point ne sera connue qu’en 2024.

Dans ce système, à cotisations définies, il est impossible de garantir le niveau de la future pension.

Ce système prendra en compte le contexte économique, voire politique qui pourrait faire varier la valeur du point.

Le montant de la pension ne serait connu qu’au moment du départ en retraite, le système n’apporte aucune certitude sur le maintien du niveau des retraites. Il reviendra à chacun en fonction de la valeur du point, qui pourra varier d’une période à l’autre, de choisir entre le montant de la pension et son âge de départ, s’il est encore en activité !

Le régime universel, c’est donc la garantie d’une baisse des pensions et beaucoup d’incertitudes sur le montant futur de la pension.

Cette réforme n’apportera donc ni justice ni équité. Alors à quoi sert-elle ?

Le véritable objectif ? faire des économies dixit le ministre Darmanin.

« 14 points de PIB consacrés à la retraite, c'est une question de dépense publique a affirmé le ministre lors d’une audition parlementaire ». L’objectif de la réforme s’inscrit bien dans celui de la réduction du déficit public.

Faire des économies, voilà le leitmotiv ! Cette réforme des retraites va de pair avec la logique comptable qui motive les autres réformes, la remise en cause du statut général des fonctionnaires, par la loi sur la transformation de la fonction publique.

14 points de PIB consacrés à la retraite, est-ce trop ? C’est une question de priorités ! Financièrement, le système n’est pas menacé. Et la démographie va jouer son rôle, vers 2035, à la fin des effets du baby-boom, la progression des dépenses de pensions va se ralentir. Et avec la progression continue de la population, alors que d'ici à 2050 l'Allemagne devrait perdre près de 10 millions d'habitants, non compris les flux migratoires, la France devrait en gagner plus de 2 millions.

Il y aura donc des actifs pour financer les retraites, à condition qu’ils aient un emploi !

L’autre objectif ? Reporter encore l’âge de départ…

L’âge ne sera pas touché ? Le haut-commissaire à la réforme des retraites s’était engagé sur le maintien de l’âge légal à 62 ans.

Mais les déclarations de plusieurs responsables gouvernementaux, et pas des moindres, ont remis la question du report de l’âge de départ.

Le Président de la République lui-même a annoncé que l’âge d’équilibre se situait entre 63 et 64 ans. En termes de la vie de tous les jours cela veut dire qu’il faudra travailler deux ans de plus pour avoir sa retraite complète !

Sans parler que cette « retraite complète » sera moindre que le droit d’aujourd’hui !

Avant même cette réforme « systémique », le gouvernement envisage une deuxième réforme qui consisterait à accélérer les effets néfastes de la « réforme Touraine » de 2014.

Ce serait la triple peine à l’arrivée :

Cumuler la peine d’un régime unique en points qui prend en compte tous les accidents de la vie active, une durée de cotisation à 43 ans et un âge légal qui passerait à 64 ans. Et l’âge légal n’est pas le seul paramètre envisagé : Le président de la république a évoqué la possibilité d’accélérer le rythme d’augmentation de la durée de cotisation à 43 ans.

L’âge effectif est déjà au-delà de l’âge légal. Et ça va continuer, c’est la logique des réformes précédentes.

En outre, la moitié des salariés du privé ne sont plus sur le marché du travail au moment de liquider leur retraite, étant soit en invalidité, soit au chômage, ou assujettis à l’ASS. Pour eux, il n’y aura pas d’autre choix qu’une pension a minima, avec en plus un abattement, appelé décote.

L’autre objectif ? Etatiser et écarter les organisations syndicales

Bergeron avant d’être secrétaire général de FO, avait en charge la question des retraites. Faute de pouvoir obtenir grand-chose des pouvoirs publics, il avait fait le choix de la voie contractuelle pour créer des régimes complémentaires, afin de garantir, environ 20% de leur salaire aux retraités. En plus de ce qui était versé par la sécurité sociale.

 

Aujourd’hui, les salariés du privé cotisent à l’AGIRC ARRCO, caisse de retraite complémentaire gérée par les organisations syndicales et patronales et qui sert à payer les retraites complémentaires.

Demain, un système universel absorbera le régime complémentaire et ses réserves dans le budget de l’Etat qui aura toute latitude quant à son utilisation.

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Quand les MSAP deviennent des Maisons France Services…

27 Juin 2019, 09:26am

Publié par FOcom Poste 06

Si développer les Maisons de Services au Public (MSAP) et leurs activités est au cœur du sujet, FO Com rappelle qu’elle combattra toute implantation de « Maisons France Services » qui se ferait au détriment du réseau postal existant!

Aujourd’hui,  nous comptabilisons 501 MSAP et, peut-être demain sous l’appellation « Maisons France Services » avec de nouveaux partenaires, leur nombre devrait s’accroître rapidement côté Poste avec 250 en plus. Globalisées avec celles gérées par l’État ou encore les associations, cela représenterait quelques 2000 maisons à destination des usagers. Pour l’ensemble des acteurs, l’aide est de 30000€ par an.

Pour FO Com, La Poste doit penser davantage au service aux usagers plutôt que « proposition commerciale » ! Les attendus des Chargés de Clientèle doivent, de ce fait, être moins tournés vers le commercial.

Les problématiques de moyens et de formations (notamment des remplaçants) sont à résoudre le plus rapidement possible si on ne veut pas mettre à mal, encore une fois, un projet sensé rendre un service de qualité aux usagers.

FO Com revendique qu’il y ait une reconnaissance vis-à-vis des agents au regard de cette nouvelle montée en compétence. Et par montée en compétence, nous pointons du doigt plus particulièrement la formation au numérique. Tous les Chargés de Clientèle devront être formés en 2019, condition indispensable au regard des évolutions.

 

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Mort des conseillers spécialisés en immobilier

26 Juin 2019, 10:59am

Publié par FOcom Poste 06

En 2015, Le président de la Banque annonçait brutalement la disparition de 50 % de l’effectif des CSI. En 2019, nous y sommes : un véritable gâchis !
Pour FO Com, mensonges, déloyauté voire hypocrisie sont les seuls termes qui caractérisent la situation d’aujourd’hui. La Poste a-t-elle seulement pris le temps de la réflexion concernant l’impact d’une telle décision vis-à-vis de ces conseillers qui n’ont nullement démérité et qui ont toujours été impliqués dans la réussite du développement du crédit immobilier depuis de très longues années ?
Eh bien non, la fonction de CSI est tout bonnement supprimée !

[Télécharger]

 

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En cas de canicule…

26 Juin 2019, 10:56am

Publié par FOcom Poste 06

La canicule s’invite en France. Afin de vous préserver et de préserver vos collègues, n’oubliez pas de :

  • boire beaucoup d’eau toute la journée, même sans avoir soif
  • ventiler et aérer les pièces de travail
  • hydrater votre corps à l’aide des brumisateurs fournis par La Poste
  • manger suffisamment même sans avoir faim afin d’éviter les malaises

N’hésitez pas à demander le recours au télétravail afin de limiter les déplacements et les efforts physiques, de décaler des horaires plus « à la fraîche », d’éviter tout effort physique !

Pour la tenue de travail, privilégier des vêtements amples et en coton. Aucun article du Code du travail ne précise l’autorisation exceptionnelle du port de vêtement léger en cas de chaleurs extrêmes. Les agents en relation avec le public doivent porter une tenue convenable, donc pas de tong, shorts, bermudas…

Si vous ressentez nausées, vertiges, fatigue, prévenez de suite votre responsable. En cas de difficultés, contactez vos représentants du personnel au CHSCT (Comité d’Hygiène, Santé et Sécurité au Travail) ou vos représentants locaux FO.

 

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Alerte canicule: FO vous informe

25 Juin 2019, 08:20am

Publié par FOcom Poste 06

Un épisode caniculaire touche le pays ces jours-ci et risque de se répéter durant l’été.

Bien que le Code du travail ne définisse pas de seuil précis de déclenchement de mesures réglementaires, l’employeur de par son obligation générale de sécurité se doit de prendre des mesures adaptées pour préserver la santé physique et mentale des travailleurs (Art L4121-1 du Code du travail).

[Télécharger le tract]

 

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Congés bonifiés : la Ministre à la rame…

25 Juin 2019, 08:11am

Publié par FOcom Poste 06

La ministre des Outre-mer a annoncé dimanche 23 juin que le décret sur la réforme des congés bonifiés ne serait pas publié en juillet comme prévu. Elle a annoncé sur France 3 : « Nous allons prendre un temps de négociation avec les syndicats et avec les parlementaires« . C’est une première victoire de la mobilisation à laquelle FO Com a participé, y compris avec une pétition en ligne que nous vous invitons toujours à signer : http://www.fo-communication.fr/petition-maintien-conges-bonifies/

Mais ce qui est inquiétant, c’est que la ministre ne désarme pas pour autant. Pour justifier la réforme du décret de 1978, elle affirme: « Pour aller en Outre-mer, on y allait par bateau. Il fallait 15 jours pour aller, 15 jours pour revenir. » Probablement est-elle trop jeune pour savoir qu’en 1978, l’avion existait déjà. En tout cas, aujourd’hui elle plane…

 

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Que faire en cas de fortes chaleurs ?

24 Juin 2019, 14:41pm

Publié par FOcom Poste 06

Ces prochains jours, de fortes chaleurs sont attendues dans toute la France. Chaque postier se pose la question de savoir quelles sont les obligations de l’employeur durant ces conditions météorologiques particulières.

Le Code du travail ne définit pas de seuil précis de déclenchement de mesures réglementaires, mais l’employeur se doit « de préserver la santé physique et mentale de ces employés » (Art L4121-1). L’INRS rappelle que la santé des agents est mise en danger au-delà de 28°C pour un travail physique et de 30°C pour un travail sédentaire. Au-delà de 33°C, il est question de « risques graves ».

Pour cela des mesures exceptionnelles sont mises en place dans chaque branche de La Poste dont l’adaptation des organisations de travail (horaires, pauses, réductions d’objectifs, allégement de la charge, renouvellement de l’air…), la mise à disposition d’eau fraîche et de ventilateurs…

FO vous rappelle que vous pouvez exercer votre « droit de retrait » si vous estimez que votre activité professionnelle constitue un « danger grave et imminent » pour votre santé en alertant un de vos représentants aux CHSCT (Comité d’Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail). Ces derniers pourront déposer un droit d’alerte pour « danger grave et imminent ».

N’hésitez pas à vous rapprocher de vos représentants locaux FO pour de plus amples informations !

 

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