Editorial : Une composante majeure du contrat social
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FO est un syndicat indépendant, non seulement à l'égard du patronat mais aussi des partis ou des gouvernements.
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La politique quadriennale du COGAS, votée en juin, est ambitieuse et prévoit notamment un meilleur accès à l’offre pour tous les postiers et le renforcement des aides pour les plus fragiles (familles monoparentales, situation de handicap…).
Le plan d’action 2020 rappelle d’ailleurs qu’«au vu de la conjoncture, La Poste accélère sa transformation qui s’opère à tous les niveaux de l’entreprise et sur l’ensemble de ses métiers. Face à ce contexte particulier, les orientations en matière d’activités sociales doivent résonner encore plus fort et les acteurs de cette politique redoubler d’attention pour s’adapter à l’évolution des besoins. Au coeur de la politique Ressources Humaines de La Poste, les activités sociales sont aujourd’hui, plus que jamais, un élément fort de stabilité et de réassurance attendu par les postiers. »
La campagne d’appréciation 2020 est lancée. Elle se déroule du 6 janvier au 31 mars 2020. Le BRH 2019-227 du 23 décembre 2019 est d’ores et déjà disponible sur le site FO Com, consultez-le ! Nous vous livrons ici quelques rappels qui nous l’espérons vous seront utiles.
Se préparer
Vous n’aurez pas la possibilité d’utiliser vos titres restaurants EDENRED avant le 31 janvier 2020 ?
Pas de panique ! Il est possible de les échanger pour des titres millésimés 2020 en les retournant à votre service gestionnaire (CSRH, SDSRH ou SDCSRH) avant le 15 février 2020 à l’aide du bordereau d’échange inséré dans le carnet de janvier ou en le téléchargeant [ici].
Vous donnez, ils avancent! Faites un don avant le 31 mars 2020!
Les titres restaurants peuvent également faire l’objet d’un don à des associations caritatives reconnues d’utilisé publique fournissant une aide alimentaire. La Croix Rouge Française (partenaire La Poste) et le Réseau Cocagne sont les associations partenaires du Ticket Restaurant®.
Pour recevoir un reçu fiscal et bénéficier d’une réduction du montant total de votre don, complétez le formulaire et joignez-le à votre don. Pour télécharger le formulaire [Cliquez ici] et l’envoyer à l’adresse suivante: Opération Croix-Rouge / Libre réponse 13935 / 92 249 Malakoff Cedex ou à Opération Réseau Cocagne /Libre réponse 73320 /92 249 Malakoff Cedex.
Suite à la dénonciation des « accords et usages » par La Poste, a entamé les négociations sur le projet d’accord collectif à la Direction du Support Et de la Maintenance (DSEM), avec comme principal sujet l’Organisation du Temps de Travail (OTT).
Ces derniers mois, FOCom a été à l’écoute des agents afin de recueillir leurs attentes, leurs inter-rogations et connaître les irritants qu’ils rencontrent.
FO Com est attachée à défendre les activités sociales à La Poste, à exiger un budget social qui permette de répondre aux besoins de nos collègues tant en matière de prestations sociales que de soutien au monde associatif. Notre ténacité n’est plus à démontrer !
En 2019, nous avons participé activement à la rédaction d’une politique des activités sociales ambitieuse pour les 4 prochaines années, à la mesure de celle d’une grande entreprise comme La Poste. Personne ne nous a contredits à ce moment-là et ce texte a été entériné par le COGAS. Mais à cet égard, la proposition budgétaire pour 2020 est insatisfaisante, puisque vu à la baisse !
Quid des nouveaux projets et des nouvelles ambitions que peut porter le COGAS ? Pour FO Com, ces derniers sont impossibles à mettre en œuvre à coût zéro. De plus, La Poste justifie la baisse du budget par rapport aux effectifs. Mais comment peut-on affirmer, dans un contexte social de plus en plus tendu, qu’il y aura une corrélation directe entre la baisse des effectifs et le nombre de postiers bénéficiaires des prestations sociales, d’autant plus que la politique quadriennale acte le fait de toucher plus de postiers ? Cet argument est particulièrement paradoxal au vu du budget restauration qui lui, reste inchangé.
Alors que fait-on ? On continue de déshabiller Pierre pour habiller Paul ? Nous ne pouvons pas cautionner cette stratégie qui ne ferait qu’amoindrir tous les bénéfices de l’action sociale à destination de nos collègues postiers.
La baisse du budget impactera aussi les associations. Ce serait une erreur majeure de considérer celles-ci comme un simple poste de coût, au regard de toutes leurs actions concrètes portant à améliorer le quotidien des postiers sur un tas de domaine.
FO Com sera particulièrement attentif à ce que cette baisse de budget 2020 ne devienne pas une tendance pour le reste de la mandature. C’est en ce sens que nous tirons une première sonnette d’alarme à La Poste en nous abstenant sur le vote du budget de cette année.
*COGAS : Conseil d’Orientation et de Gestion des Activités Sociales de La Poste
Le préavis de grève déposé le 18 novembre dernier par FO ainsi que les organisations Sud, CGT et Unsa a été fortement suivi dans les sites impactés par une réorganisation.
Nos collègues ont crié haut et fort à la direction « Touche pas à nos effectifs ».
Nous demandons à celle-ci qu’elle soit à l’écoute, qu’elle change ses priorités, qu’elle revienne à la raison en per-mettant aux agents d’avoir de meilleures conditions de travail, qu’elle ne soit pas dans le déni et surtout, en finisse avec ces situations anxiogènes.
Il faut arrêter la politique de productivité, d’autant plus que cette orientation peut se traduire notamment par la non-concrétisation de projets tels qu’ADDECO sur certains territoires.
Suite à un conflit social réunissant environ 600 postiers Guadeloupéens autour d’un piquet de grève qui aura duré 5 jours, La Poste a bien été obligée d’entendre les revendications clamées !
L’élément déclencheur commence en septembre 2019, où le dialogue social entre la Direction Régionale et organisations syndicales fût rompu, ces derniers contestant la méthode d’un projet de réorganisation. Depuis 2 ans, un cahier revendicatif comportant plus de 20 points – notamment sur les sujets de l’emploi, de la qualité de vie au travail – n’a trouvé aucun écho auprès des dirigeants de La Poste. Les postiers réunis autour de l’intersyndicale FO Com, CGT, SUD et CFTC se sont donc mobilisés autour des ces revendications.
Plusieurs heures de négociations ont été nécessaires pour qu’un protocole de fin de conflit puisse voir le jour. Les grévistes ont obtenu satisfaction sur 10 thèmes de leurs revendications. L’accord prévoit entre autres la création immédiate d’une centaine de postes en CDI pour une grande majorité et l’arrêt des recrutements en intérim, le maintien des bureaux de poste de plein exercice et l’interruption des réorganisations pendant 6 mois, la formation des postiers pour développer leurs compétences et la fin des pressions managériales.
FO Com se félicite de la forte mobilisation des postiers de la Guadeloupe, ayant contraint La Poste de revenir à la table des négociations pour répondre aux revendications déposées depuis plusieurs mois afin de stopper la souffrance au travail qu’elle a engendré suite à sa politique de « rouleau compresseur ».
Travailler plus longtemps, pour avoir une hypothétique retraite à l’hypothétique montant.
Le 24 janvier, plus que jamais, continuons à nous mobiliser avant qu’il ne soit trop tard, nos retraites valent bien une grève !
Lire le tract : Combattre la réforme des retraites pourquoi ?
En pleine mobilisation contre la réforme des retraites, il n’est pas inutile de revenir sur un rapport de la Cour des comptes publié en octobre dernier concernant le chômage des seniors alertant le gouvernement sur « un risque réel de précarité » chez les plus de 60 ans exclus du marché du travail. Quelque 56% des familles composés de seniors qui sont « ni en emploi ni en retraite ».
Si les réformes des retraites successives ont contribué à retarder l’âge moyen de départ à la retraite des Français, cela s’est souvent soldé par une hausse du chômage chez les seniors.
Le taux d’emploi des 60-64 ans atteint ainsi 32,2% en France, contre 45% dans l’Union européenne, et le nombre de chômeurs de plus de 50 ans a été multiplié par trois pour atteindre plus de 916.000 personnes chez Pôle emploi en 2019! Pis, les chances de retrouver un travail chutent brutalement après 52 ans. Si le taux de retour à l’emploi est proche des 50% à 50 ans, il n’est plus que de 30% à 58 ans et de 20% à 60 ans. Les chômeurs de plus de 50 ans passent en moyenne 673 jours au chômage, contre 388 jours pour l’ensemble des chômeurs.
Ces faits prouvent, s’il en était besoin, que le recul de l’âge de départ à la retraite voulu par le Gouvernement (au travers du report indéfini de l’âge pivot rebaptisé âge d’équilibre), n’est qu’un moyen d’amputer le montant que toucheront les retraités. Les seniors étant exclus du monde du travail bien avant cet âge couperet permettant une pension à taux plein.