Depuis le 21 octobre, une nouvelle version de Fil Contact va se généraliser progressivement à l’ensemble des bureaux de poste.
La Poste trouve les moyens informatiques nécessaires pour rendre son outil plus performant dans sa partie suivi. En revanche, mettre les moyens pour améliorer l’existant et rendre le système informatique plus fiable, permettant ainsi aux conseillers d’exercer leur métier plus sereinement ne semble pas être la priorité.
Réservée aux postiers en activité, fonctionnaires et salariés permanents ou postiers en contrats à durée déterminée dont la durée est supérieure à trois mois, l’aide à la parentalité est destinée aux parents d’enfants jusqu’à 11 ans et se présente sous deux formes selon votre choix :
Soit vous avez la possibilité d’utiliser des CESU préfinancés. Ceux-ci s’ajoutent aux droits individuels en titres préfinancés de chaque collaborateur. Ces titres peuvent être utilisés pour payer n’importe quel service à la personne.
Soit vous pouvez bénéficier du remboursement d’une partie des dépenses liées à une garde d’enfant rémunérée. Cette offre est exclusivement dédiée à cette dépense.
Cette aide est fonction du quotient familial, avec abondement de parts fiscales pour les aidants familiaux, les familles monoparentales et les postiers Bénéficiaires de l’Obligation d’Emploi.
Dès le 11 septembre et jusqu’au 10 décembre de chaque année civile, vous devez faire un choix sur le mode de financement souhaité en vous rendant sur le site de commande en ligne des CESU[https://eas.portail-malin.com/cesu-web/web/home?execution=e1s1] et anticiper vos besoins pour l’année à venir.
Le site vous donne instantanément une vision de vos droits et détaille le montant de l’aide annuel dont vous pouvez bénéficier.
Si c’est votre première demande d’aide financière, vous devez remplir une fiche de renseignements généraux en la téléchargeant ici.
Un postier qui a plusieurs enfants doit faire la même sélection pour tous ses enfants.Attention, une fois le choix effectué, celui-ci devient irrévocable pour toute l’année civile.
Les parents qui ne souhaitent pas se connecter sur le site de demande en ligne du CESU contacteront la Ligne des activités sociales0 800 000 505qui mettra à leur disposition un formulaire papier pour effectuer leur choix.
L’aide à la parentalité n’a pas été revalorisée depuis sa nouvelle version en janvier 2019. FO demande sa revalorisation au-delà de l’indice officiel du coût de la vie.
Le 27 octobre 2021 se sont tenus un Conseil d’administration extraordinaire à La Poste et un Conseil de surveillance à La Banque Postale pour permettre à LBP de conclure un accord avec BPCE afin d’acquérir au prix de 21,90€ par action les 16,1% de participation détenues par le Groupe Banque Populaire Caisses d’Épargne (BPCE).
Cela portera la participation de LBP dans CNP à 78,9% et, dans un second temps, d’acquérir les 21,1% restant détenus par les flottants. Dès lors, LBP détiendra 100% de sa filiale CNP. Cette opération permettra de renforcer le modèle de Bancassurance de LBP et de développer son expansion multi-partenariale et internationale.
Ce projet, en réflexion depuis un certain temps, ne pouvait se réaliser au même moment que l’opération « Mandarine » car LBP tenait à maintenir le caractère multi-partenarial. Comme l’intégration de 2019 se passe bien, l’environnement pour ce projet est favorable à ce jour.
La Poste souligne que cette opération va avoir un impact positif sur le Groupe, en le rendant plus « autoporteur » et s’inscrit pleinement dans le plan stratégique 2021-2030. Les fonds propres de La Banque Postale seront renforcés de 1,2 milliard d’euros. Cela permettra un impact positif et régulier sur le résultat net de LBP. De ce fait, le Groupe La Poste augmentera également son résultat net et ses dividendes versées par LBP.
Ce projet est entièrement financé par la trésorerie de LBP qui place actuellement sa trésorerie à la BCE avec un intérêt négatif de -0,5%.
La Banque Postale qui est une banque de proximité avec ses 17 000 points de contacts et ses 7600 bureaux de poste, souhaite redevenir la banque préférée des Français.La marche est encore haute car la qualité de service envers les clients est loin d’être au rendez-vous ! Cet objectif ne pourra être atteint qu’avec les postiers qui œuvrent tous les jours et dont le travail doit être reconnu à sa juste valeur.Pour réussir, il faut que les postiers se sentent bien dans leur environnement de travailafin de proposer les produits LBP en toute confiance à leurs clients.
Les négociations salariales annuelles obligatoires (NAO) pour les postiers de la maison mère vont bientôt débuter. FO profitera de cette opportunité pourrevendiquer une augmentation conséquente afin que soient reconnus l’investissement et le travail de tous les postiers.
L’augmentation du résultat net du Groupe La Poste devrait permettre le versement d’une meilleure prime d’intéressement en 2022. En effet, rappelons que le nouvel accord intéressement signé par FO est basé sur ce résultat net.
Au final, si deux organisations syndicales ne semblent pas favorables à ce projet qui apportera un impact positif sur le résultat financier de La Poste, FO attend qu’il apporte du plus pour tous les postiers.
FO continuera à revendiquer de l’emploi pérenne et de véritables augmentations de salaire pour tous.
De la DORH en 2001 à la DSRH en 2018, en passant par les CSRH métiers en 2011, les réformes de la filière RH se sont succédées. Faire et défaire a été un fil conducteur, dont on a du mal à comprendre la finalité : Mutualisation, puis métiérisation pour recommencer par une remutualisation !
Ce pilotage à vue, au gré des décisions successives de nos dirigeants, a eu pour conséquence une désorganisation continue des services RH et un accroissement du mal être des collègues.
Le projet,« Servir Le Développement »s’est traduit par la suppression d’emplois et de sites, la perte de compétences et un manque de formation. Qui plus est, comme si ce n’était pas assez, Le Groupe La Poste a décrété le programme« Servir Le Développement 2 »qui consiste à une énième transformation majeure de la filière RH.
Le challenge qui coïncide avec la Peak Period au Colis débutera le 8 novembre pour se terminer le 24 décembre 2021.
FO a revendiqué et obtenu un découpage en 4 phases du challenge :C’est une assurance pour tous les colipostiers de pouvoir bénéficier de primes si une des phases devait être neutralisée (en cas d’absence maladie par exemple).FO a également revendiqué et obtenu une revalorisation du montant de cette prime de 100 euros supplémentaires. Le challenge se déroulera de la façon suivante :
En novembre, 250 euros seront versés sur la paye de décembre 2021 en 2 phases de 125 euros chacune : du8 novembre au 18 novembreet du19 novembre au 30 novembre.
En décembre, 400 euros seront versés sur la paye de janvier 2022 en 2 phases de 200 euros chacune : du1er décembre au 12 décembreet du13 décembre au 24 décembre.
Au total, pour les 4 phases, le montant global de la prime challenge est donc de 650 euros. Ce dispositif est applicable dans toutes les ACP et PFC, ainsi que pour les livreurs du soir des PPDC/PDC.
Si FO est satisfait du résultat de cette négociation pour les colipostiers, nous revendiquons son extension à tous les postiers de la branche Courrier impactés par la Peak Period.
Invité depuis début septembre, à négocier un avenant à l’accord de 2018, FO se bat pour obtenir un élargissement qui ne soit pas au détriment des modalités prévues dans l’accord initial.
Nos revendications sont claires concernant l’élargissement du télétravail, les jours de télétravail successifs, les équipements nécessaires, les indemnités forfaitaires et la formation des managers.
Notre accord d’intéressement signé en 2018 pour trois années est arrivé à son terme en 2020.
Après plusieurs réunions de négociation pendant lesquelles FO, en revendiquant un accord d’entreprise plus avantageux que le précédent pour les salariés, s’est une nouvelle fois, montré force de proposition.
FO signe cet accord d’entreprise pour trois ans (de 2021 à 2023).
Le manque de personnel, conjugué à des organisations de travail étriquées et le recours abusif à des intérimaires souvent insuffisamment formés, met les cadres du Réseau dans des situations complexes de manière quasi permanente.
De plus, la multiplication des fusions de secteurs implique des suppressions de postes au sein du CODIR engendrant un surcroît de travail pour les managers qui restent en poste.
L’avenir n’a jamais été aussi incertain en direction commerciale des centres financiers. La Banque Postale met la patience des « postalo-banquiers » ou des « banco-postiers » à rude épreuve en ne dévoilant sa stratégie que petit à petit. Interrogations et inquiétudes s’installent au fil des annonces et vont crescendo. En faisant ainsi, la Banque Postale espère-t-elle ne rencontrer que très peu de résistance car elle serait face à un personnel résigné ?
Que sera demain ?
Les centres financiers sont de grands laboratoires et les expérimentations vont bon train depuis plusieurs années. L’une d’entre elles, très concrète, est d’avoir instauré l’entraide entre service de développement et service client, pendant l’été 2020. Celle-ci est passée du stade expérimental au stade structurel et fait désormais partie intégrante des activités des chargés de développement et sans neutralisation puisqu’il faut continuer d’atteindre les objectifs commerciaux. Pour les chargés de clientèle, les objectifs commerciaux se renforcent et, pour tous, la rémunération variable bancaire (RVB) des conseillers) est en baisse continue.
L’entreprise doit donner de réelles projections sur ce qu’elle attend des futurs SRC.
Tout le personnel de toutes les directions commerciales des centres financiers est concerné. Les collègues pour lesquels la fermeture est annoncée ne savent toujours pas quelle orientation leur sera proposée et dans quelles conditions. On leur dit « ne t’inquiète pas, de nouvelles activités vont arriver et des services vont être créés ». Mais quand ? Comment ? Quelle pérennité des nouvelles activités ? Ouvertes à qui ? Tout est renvoyé à une CDSP nationale début 2022. La direction opérationnelle ne fait qu’accroître le mal-être du personnel. Cette façon de faire est intolérable !
Les activités « écrites » ne seront pas intégrées au périmètre service relations clientèle (SRC). Un nouveau milieu de la « banque au quotidien » sera créé mais toujours pas de réponse à ce stade. On nous annonce une commission de dialogue social (CDSP) sur ce sujet en décembre 2021 pour une annonce faite en juin dernier, lors de la CDSP de transformation des fronts.
Quid des fonctions ?
Elles vont être revues ; certaines vont disparaître. Là-aussi, seulement quelques bribes d’informations sur le sujet. De nouvelles compétences à acquérir et de nouvelles exigences dans les domaines tels, l’assurance-vie, la Poste mobile, les clientèles fragiles… Mais pour qui ? Comment ? Sans compter toutes les questions sur la formation essentielle à la montée en compétences, sur la promotion et sur la rémunération, qui restent sans réponse encore aujourd’hui. Ici aussi, il faudra attendre début 2022.
Quid de la prime ?
Quelle prime de fonction bancaire pour les actuels chargés de développement puisqu’on nous annonce de nouvelles fonctions ? Comment sera définie la ligne conseil bancaire demain ? Nos chargés de clientèle actuels seront-ils de la partie ? Pourront-ils prétendre à une prime de fonction ?
Le personnel est déjà fatigué, en surcharge mentale et avec encore des objectifs incohérents avec la réalité du terrain. Il est coincé entre le passé quand les résultats commerciaux étaient au centre de la stratégie de la banque et le présent où le client est au centre de cette ambition de développement de la banque.
Pour rappel, le personnel sait bien que le client doit être au centre des préoccupations de la Banque Postale. D’ailleurs, il l’a encore prouvé lors du plan de continuité d’activité. Qui absorbe toutes les questions et le mal-être ? Les managers de proximité et les responsables de services qui sont eux aussi concernés. Cette fois-ci, la Banque Postale rabote à tous les niveaux. Personne n’est épargné et chacun se remet en question.
Pourquoi devrais-je quitter un collectif de travail où je suis bien ? Pourquoi devrais-je arrêter un métier qui me plaît ? Est-ce que je pars avant que le bateau ne coule ? Est-ce que j’attends ? Vais-je trouver ma place dans cette nouvelle organisation ? Le métier, la rémunération et les conditions de travail, tout est remis en cause.
Sans oublier l'effet des nouvelles méthodes et organisations du travail qui doivent donner lieu à des études ergonomiques nationales avant tout déploiement.
La banque a-t-elle vraiment conscience que sa méthode est source de risques psycho-sociaux ? Comment comprendre des annonces de transformation alors que des négociations patinent et que l’accord AMB3 (accord sur les métiers bancaires) a pris fin en mars 2021 ? Seule garantie apportée au personnel : « Les accompagnements qui seront négociés seront rétroactifs et si accord » Ces négociations ont débuté avec une échéance prévue pour la fin 2021.
En pleine transition dans sa réorganisation, la filière Déploiement de la Direction des Ventes Entreprises (DDCE/DNT/Équipes du Siège) officiera à terme dans un univers borné à son effectif cible, où près de 100 positions de travail auront disparu.
Après 5 mois passés sous les ors d’un nouveau schéma ou le virtuel prétend supplanter le réel, la Direction s’affiche au RDV de ses engagements. FO a participé à la première commission de suivi du 21 septembre et propose un autre regard sur la situation. Il n’y a pas de quoi pavoiser.