La généralisation de la prise en charge mutualisée des clientèles grand public doit permettre aux Gestionnaires Clientèle Bancaire ( GCB ) de soit devenir Conseiller Bancaire de Proximité, soit de réaliser un autre projet professionnel.
Dans ce cadre, la priorité est donnée aux Gestionnaires de Clientèle Bancaire pour passer les entretiens d’appréciation et les entretiens professionnels afin qu’un échange constructif permette à chacun d’avoir une réelle visibilité sur son avenir.
Si La Poste a pour ambition de permettre à l’ensemble des GCB actuels d’intégrer la nouvelle fonction de Conseiller Bancaire de Proximité, une évidence s’impose : Cà et là les managers tenteront de décourager l’agent qui souhaiterait saisir cette opportunité. De nombreuses raisons pourraient être invoquées. Dans une telle situation, n’hésitez pas à vous rapprocher des militants FO locaux.
Dans l’hypothèse où un GCB ne souhaiterait pas évoluer vers le métier de Conseiller Bancaire de Proximité, c’est le moment de saisir l’opportunité d’une orientation vers, pourquoi pas, un poste d’encadrant par exemple.
Quelle que soit l’issue du projet professionnel, il n’est pas question de subir une perte de rémunération. Là encore, si tel était le cas, faites appel à nos représentants locaux. FO reste présent à vos côtés pour vous accompagner
Depuis le 19 janvier, par de fortes mobilisations, les salariés, fonctionnaires, étudiants, chômeurs, retraités sont dans la rue pour exiger le retrait d’un projet de loi injuste et injustifié. Nous avons fait la preuve de notre détermination à faire reculer un gouvernement sourd et borné malgré une opposition massive des Français. Il n’y a aucune justification à faire cette réforme. L’exécutif dramatise de manière caricaturale une situation et impose une réforme qui n’est pas nécessaire.
Comme lors des précédentes mobilisations, RESTONS DÉTERMINÉS, NE LÂCHONS RIEN ! Entre le recul de la justice sociale et le recul des profits, nous avons fait notre choix.
L'intéressement est connu depuis hier et nos équipes ont largement communiqué sur le sujet. Le montant que vous percevrez sera au prorata de votre temps de présence en 2022. Les accidents de travail et maladies pro sont neutralisés et n'affectent pas le montant.
Le montant de l'intéressement par postier s'établit ainsi à 958,72 € brut*( 591,60 € brut en 2022) soit un montant net de 865,72 €.
Un abondement peut venir compléter la prime d’intéressement. Il peut atteindre jusqu’à 249,86 € brut sur le PEG ou jusqu'à 285,69 € brut sur le PERCOL.
Le montant total peut donc atteindre 1 091,34 € net sur le PEG ou 1 123,70 € net sur le PERCOL.
Vous avez entre le 9 et le 28 mars pour effectuer votre choix de placement sur votre Plan d’Epargne Groupe (PEG), votre plan d’épargne retraite collectif (PERCOL) ou demander le règlement sur votre compte bancaire. Cette année la date de versement du montant de l’intéressement a été avancée pour que vous puissiez en bénéficier le plus tôt possible. Il sera versé sur le PEG / PERCOL ou reçu sur le compte bancaire à partir du 31 mars.
Le montant de la prime d’intéressement dépend, en grande partie, des résultats nets de l’entreprise pour l’année de référence (2022) et est lié à un accord qui couvre les périodes 2021 à 2023 dans lequel sont déterminés plusieurs indicateurs permettant de le calculer.
Cette année, chaque postière et chaque postier touchera 865,72€ net.
Si vous souhaitez maintenir votre intéressement sur votre PEG, il sera abondé selon les règles en vigueur et s’élèvera donc à 1091,34€ net.
Nos métiers sont de plus en plus exigeants et nos responsabilités, de plus en plus importantes, c’est pourquoi FO Com réclame toujours le 13e mois pour tous ainsi qu’une augmentation générale significative des salaires.
La loi oblige les entreprises à engager, chaque année, des négociations salariales avec les Organisations Syndicales : ce sont les NAO (Négociations Annuelles Obligatoires).
A La Poste, les salaires, du facteur au cadre sont insuffisamment élevés pour pouvoir absorber l’inflation du moment (6% selon l’INSEE) !
Concernant les cadres, La Poste propose pour le moment 1% d’augmentation générale et 2% d’augmentation individuelle. Nous savons tous que les enveloppes ne seront jamais distribuées intégralement à chaque cadre : ce sera donc au manager de niveau local de répartir, de manière subjective, ces enveloppes par ailleurs faméliques.
La Poste s’interroge sur la raison de ses difficultés à recruter des cadres ? Qu’elle commence par bien les rémunérer. Car la reconnaissance passe aussi par le salaire et exige donc, pour FO Com, plus que 1%. Sans compter que l’engagement quotidien des cadres, quel que soit leur niveau et leur fonction, est tel (heures supplémentaires non payées, responsabilités de plus en plus lourdes, surcharge de travail) que la proposition actuelle s’apparente plus à un pourboire qu’à une augmentation salariale !
Aujourd’hui le compte n’y est pas, FO Com continue à porter la voix des cadres en exigeant des augmentations salariales significatives notamment au regard de l’inflation actuelle.
Les organisations syndicales et de jeunesse saluent la mobilisation de ces millions de travailleurs et travailleuses, jeunes, retraité(e)s qui, depuis le 19 janvier, expriment leur opposition à cette réforme des retraites. Ils et elles sont déterminé(e)s à empêcher le recul de l’âge légal à 64 ans et l’allongement du nombre de trimestres, ce qui aurait pour effet de faire aussi baisser plus rapidement leurs pensions.
Malgré la propagande du gouvernement qui ne convainc pas du bien-fondé de sa réforme, l’écrasante majorité de la population comme 90% des salarié(e)s font preuve debon senset rejettent cette réforme brutale, inacceptable et inutile.
En opposition à ce projet de réforme des retraites, l’unité des organisations syndicales a construit un mouvement social solide, déterminé, ancré dans le paysage social de tout le pays. Il révèle également l’inquiétude face à la désertification des territoires, le manque de services publics, les incertitudes en matière d’emploi, de salaires et de pouvoir d’achat.
En complément de ces manifestations, c’est plus d’un million de personnes qui ont signé et diffusent la pétition en ligne proposée par les organisations syndicales. Cette opposition à la réforme touche désormais toutes les strates de la population.
Malgré cela, le gouvernement et le président de la République restent sourds et dégradent la cohésion sociale du pays en refusant toujours de retirer ce projet injuste.
C’est pourquoi, comme annoncé lors du précédent communiqué le 11 février, l’intersyndicale réaffirme sa détermination pour mettre la France à l’arrêt le 7 mars prochain en appelant les travailleurs et travailleuses à participer massivement aux manifestations et à se déclarer en grève.
Les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse continuent leurs actions d’information et de conviction pour élargir encore le mouvement social. Le 7 mars doit être une véritable journée morte dans les entreprises, les administrations, les services, les commerces, les écoles, les lieux d’études, les transports…
Pour y parvenir, elles organisent partout régulièrement de nombreuses initiatives publiques sur les lieux de vie et appellent la population à y participer.
Elles interpellent localement les parlementaires sur la base du courrier commun qui leur a été adressé, pour qu’ils votent contre cette réforme.
Elles se saisissent du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour rendre visibles les conséquences particulièrement graves de ce projet pour elles.
Elles agissent avec les organisations de jeunesse qui militent sur leurs lieux d’études pour élargir encore le rejet de cette réforme des retraites particulièrement injuste. Elles soutiennent aussi leur mobilisation du 9 mars pour améliorer notamment le système des bourses d’études.
Ensemble, dès le 7 mars, mettons un coup d’arrêt à ce projet de réforme des retraites inacceptable.
L’instruction 2023_140 « Dispositif de promotion par RPP pour la BGPN » et son erratum 2023_173 viennent de paraître.
Vous avez jusqu’au 8 mars 2023 pour vous inscrire.
Les secteurs sont de plus en plus étendus à la suite de la multiplication des fusions. Pour autant le nombre d’encadrants n’augmente pas et chacun doit supporter une charge de travail toujours plus importante. Le chantier sur les CODIR des bureaux réclamé par FO en septembre 2020 ne semble pas intéresser La Poste.
Privés de prime de fonction, avec des salaires qui stagnent, une des rares possibilités pour les REC et les RE d’obtenir une meilleure rémunération passe par la promotion. Ce sont 276 places en Groupe A au niveau national qui vont être proposées en 2023 pour les DS, REC, RE et RCPART. Pour FO, ce n’est évidemment pas suffisant ! Par rapport à 2022, le nombre a progressé pour les RCPART et les DS mais a diminué pour les REC et RE.
N’hésitez pas à vous inscrire sur e-promo.
En cette période de forte inflation, FO continuera à réclamer une meilleure rémunération, une prime de fonction pour les REC et les RE, l’augmentation de cette prime pour les RCPART et un nombre de place en Groupe A plus important.
Au courrier, le déploiement des Équipes Autonomes Performantes (EAP) est régulièrement mis en avant dans la communication de La Poste. Elles sont là pour permettre un transfert progressif de la prise de décision à ceux qui sont sur le terrain. Mais, à coup de labellisation et de bonus insignifiants, La Poste engage son personnel dans une zone délicate et ne met pas suffisamment en perspective les effets pervers de ce projet.
Parmi les nombreux doutes que nous émettons, il y a d’abord le fait de livrer à eux-mêmes ces agents qui malgré toute la volonté du monde n’ont ni l’expérience, ni forcément les compétences en matière de management. Et en cas d’incertitude ou de désaccords entre eux, qui pourra trancher ? Puisque l’encadrement aura plus ou moins été « liquidé ». Second point de vigilance, et pas des moindres, la reconnaissance et la rémunération… Plus de responsabilités, de pression, confiés aux équipes pour un salaire inchangé !
Le miroir s’avère, mine de rien, moins réfléchissant qu’aveuglant et La Poste a bien remarqué les avantages s’y référant : de bons et joyeux postiers reflètent l’image d’une autonomie constructive au détriment d’un encadrement en voie de disparition et d’une rémunération sans équivalence avec les responsabilités.
FO Com exige de réelles avancées concernant les EAP lors des négociations futures. Il faut briser ce miroir, on n’est plus à 7 ans de malheur près !
Dans le cadre des mesures en faveur du pouvoir d’achat, le gouvernement a mis en place une indemnité carburant de 100 eurospour les actifs qui utilisent leur véhicule personnel pour se rendre au travail. Le prolongement jusqu’à fin mars de celle-ci a été annoncé.
Bon nombre de postières et de postiers sont éligibles à ce petit coup de pouce et nombreux sont encore ceux et celles qui n’ont pas encore fait la démarche. Car bien sûr, pour obtenir cette prime, il faut se rendre sur le site dédié et entrer quelques informations.
FO Com déplore le côté déclaratif de ce genre d’aide, mais appelle chacune et chacun à effectuer la démarche.