Grâce à la signature de FO Com, l’accord DEXCIL permettra plusieurs évolutions. Pour en savoir plus [Lire le tract]
Pour autant, FO Com sera très vigilante sur le fait que cet accord soit rigoureusement appliqué afin que les agents bénéficient du meilleur accompagnement possible et de meilleures conditions de travail.
Le 30 mai dernier s’est tenue la plénière conclusive, dernière étape de cette négociation d’ASF, concernant le projet de fusion des 3 services.
Pour rappel, cette négociation a été réclamée par FO. Tout au long de ces instances réglementaires (plénière de lancement, bilatérales,…), FO n’a eu de cesse de réaffirmer ses revendications et même si La Poste a tendance à freiner des quatre fers, un compromis est toujours possible. Il n’est acceptable que s’il apporte un réel « plus » pour le personnel.
Dans quelques mois, l’ACP Gennevilliers Port va transférer une partie de son trafic à Saint Denis (93) sur une barge fixe aménagée. Pourquoi une barge ? L’entreprise met en avant la pression immobilière et l’aspect environnemental pour valider ce choix insolite. Soit !
Il s’agit là d’une grande nouveauté ! Et même deux nouveautés : en effet, ce sera la première fois que Colissimo externalise la totalité de l’activité livraison.
C’est ce nouveau modèle que FO Com redoute. Jusqu’à présent, Colissimo sous-traitait la préparation et la livraison du dernier kilomètre depuis nos ACP. Aujourd’hui c’est l’ensemble de la chaîne de livraison qui est externalisée pour ce site. FO Com craint que ce modèle se généralise avec, cette fois-ci, un impact réel sur l’emploi des postiers.
Aujourd’hui, FO dénonce à nouveau un mauvais coup pour l’emploi. Nous serons attentifs à l’évolution de ce genre de projet et des conséquences sur les personnels.
La stupeur passée suite aux annonces du 4 janvier dernier, l’heure est venue de faire un point de la situation et des perspectives offertes aux personnels cadres et non-cadres.
Un certain nombre d’instances (CDSP, CHSCT, écoutes, groupes de travail…) se sont tenues. Malheureusement, celles-ci confirment les craintes et inquiétudes évoquées par FO dès le début.
Le Pilote Colis hors domicile a pour objectif de recréer de l’activité en bureau de poste, en permettant aux clients de choisir le bureau de poste comme point de retrait et de dépôt (pour les clients de site e-commerce).
Nous ne pouvons que nous en réjouir. Des années d’incitation à utiliser les automates, une dégradation de l’accueil par manque de personnel, des files d’attente en extérieur pendant la pandémie, des ouvertures aléatoires en fonction de qui est présent pour servir les clients, un accueil par des chargés de clientèle intérimaires pas forcément formés… ne peuvent que générer une désaffection de notre clientèle.
Cependant, rien n’est dit sur l’accompagnement des chargés de clientèle, la formation, la reconnaissance pécuniaire. Rien n’est dit non plus sur les moyens mis en œuvre pour organiser un accueil digne de ce nom afin de donner l’envie au client de choisir à nouveau le bureau de poste comme point de retrait. Pour FO Com, il est indispensable qu’un nombre suffisant d’agents formés soit présents.
Certains bureaux s’avèrent être également des bureaux de report des espèces au guichet liés à l’expérimentation des bureaux sans cash. Les postiers travaillant dans ces bureaux risquent bien, eux, d’avoir une activité très soutenue au niveau du guichet bancaire ne permettant pas forcément de réserver le meilleur accueil aux clients venant retirer des instances ou déposer des colis.
À force de proposer telle opération dans tel bureau et pas dans d’autres, La Poste crée de la confusion. Face à cela, le client qui recherche de la simplicité et de la qualité ne risque-t-il pas d’abandonner encore plus notre réseau ?
Pour FO Com, tous les services devraient être proposés dans tous les bureaux par des agents en nombre suffisant et formés. Les militants FO Com sont à votre disposition pour toute remontée concernant cette expérimentation sur les sites concernés (DR IDF Sud – DR Nord-Pas-de-Calais – DR Hauts-de-Seine – DR Rhône-Loire).
Depuis quelques années, les fermetures ou transformations de Centres de Tri Courrier (CTC) ou PIC s’enchainent à tout va dans le but, selon la direction, d’adapter son outil industriel et logistique.
Après les CTC, c’est au tour des PIC de se transformer.
Le 22 septembre, la direction de la BSCC a annoncé les transformations des PIC de VALENCE et CAEN en PPDC MF courant 2023.
Le challenge qui coïncide avec la Peak Period au Colis débutera le 8 novembre pour se terminer le 24 décembre 2021.
FO a revendiqué et obtenu un découpage en 4 phases du challenge :C’est une assurance pour tous les colipostiers de pouvoir bénéficier de primes si une des phases devait être neutralisée (en cas d’absence maladie par exemple).FO a également revendiqué et obtenu une revalorisation du montant de cette prime de 100 euros supplémentaires. Le challenge se déroulera de la façon suivante :
En novembre, 250 euros seront versés sur la paye de décembre 2021 en 2 phases de 125 euros chacune : du8 novembre au 18 novembreet du19 novembre au 30 novembre.
En décembre, 400 euros seront versés sur la paye de janvier 2022 en 2 phases de 200 euros chacune : du1er décembre au 12 décembreet du13 décembre au 24 décembre.
Au total, pour les 4 phases, le montant global de la prime challenge est donc de 650 euros. Ce dispositif est applicable dans toutes les ACP et PFC, ainsi que pour les livreurs du soir des PPDC/PDC.
Si FO est satisfait du résultat de cette négociation pour les colipostiers, nous revendiquons son extension à tous les postiers de la branche Courrier impactés par la Peak Period.
Nous y sommes, les négociations sont terminées sur les volets Organisation du Temps de Travail (OTT) et Accompagnement Social et Financier (ASF). Le projet Ambition est un projet global de la Direction, dont seule la partie OTT et ASF a été proposée à la négociation.
FO le revendique depuis des années et notamment en janvier 2021, avec une pétition signée en masse par le personnel des SC. Pour faire suite aux annonces concernant le projet « Ambition Service Clients 2021 », le personnel signataire a fait part de ses revendications.
Après avoir défendu bec et ongles la semaine de 4 jours instaurée par un accord que FO avait négocié et signé en 1999, force est de constater que la direction ne pliera pas ! Le personnel y était pourtant très attaché et avait construit sa vie professionnelle et personnelle en fonction de ce régime de travail envié par beaucoup et que les directions successives avaient maintes fois voulu abroger.
FO a proposé à la direction un scénario, suggéré par nos militants, adhérents et sympathisants!