ELECTIONS CA DU 7 AU 10 DÉCEMBRE 2020
/image%2F0543284%2F20200928%2Fob_36a905_elections-ca.jpg)
FO est un syndicat indépendant, non seulement à l'égard du patronat mais aussi des partis ou des gouvernements.
Autopsie d’une section névralgique : le conseil d’administration du Groupe La Poste
Le conseil d’administration définit la politique générale du Groupe, ses orientations stratégiques, économiques, financières ou logistiques. C’est l’instance politique et stratégique du groupe, sachant que les choix de mise en œuvre relèvent du PDG et de son comité exécutif (COMEX). Ainsi les plans stratégiques, le contrat d’entreprise (ancien contrat de plan), les budgets sont discutés et votés par le conseil d’administration. Il en va de même pour les opérations financières ou les prises de participation dans les sociétés à partir d’un certain montant. Les différents contrats déterminant les missions de service public confiées à La Poste, sont discutés et votés par le conseil d’administration.
En 1983, le gouvernement de Pierre Mauroy a fait voter la loi dite de « démocratisation du secteur public ». Cette loi stipule que toute entreprise où l’État ou une personne publique détient la majorité du capital est dotée d’un conseil d’administration dont le tiers des membres est composé de représentants du personnel. À l’époque, il s’agissait de s’inscrire dans un courant « participatif » lancé par les lois Auroux de 1982 pour le secteur privé, tandis que dans l’administration la refonte des différents statuts de la Fonction Publique était mise en œuvre en 1983-1984 dans le sens d’un élargissement des droits du fonctionnaire.
Le personnel est représenté par les syndicats, à tous les échelons de l’entreprise, aussi bien au sein des instances officielles qu’à travers l’action quotidienne. À l’exception des restrictions liées à la confidentialité, la parole des administrateurs est libre et leur indépendance est réputée totale. Il est interdit à l’entreprise de tenir compte des positions prises par un administrateur dans l’exercice de son mandat pour influer sur sa carrière professionnelle. La liberté de jugement de l’administrateur est considérée comme nécessaire. Il va de soi que cette autonomie intellectuelle doit tenir compte des liens qui unissent l’élu(e) à son syndicat. Ces liens doivent reposer sur une confiance naturelle, compte tenu des questions de confidentialité.
La présence au conseil d’administration présente une certaine ambiguïté : le personnel élit des représentants soutenus par les syndicats, mais ces représentants ne sont pas habilités à y négocier ou à porter, comme délégués, une part des revendications. Sauf que rien ne les empêche d’évoquer lesdites paroles et revendications. N’oublions pas un autre non-sens : le fait de rendre compte à ses électeurs tout en étant contraint à la confidentialité… De plus, si on s’inscrit dans la perspective d’une efficacité « brute », comment sept personnes, pour autant qu’elles partagent la même position sur certains points (pas facile entre FO, CGT, SUD, CFDT…) pourraient-elles contrer les 14 voix organisées des actionnaires ?
Si on résume tous ces éléments, on pourrait penser que le fait de siéger dans cette instance relève davantage d’une opération de communication de la part de l’entreprise, en affichant l’inclusion des représentants des salariés à l’intérieur de la plus haute sphère décisionnelle de l’entreprise. Cependant, il est impératif de siéger partout où les intérêts des salariés sont en jeu. Notre isolement concourrait à laisser les travailleurs à leur « triste sort », en faisant d’eux une simple variable d’ajustement uniquement comptable, à la merci des pires aventures. FO refuse d’être cataloguée d’irréaliste ou d’irresponsable car nous ne cautionnerions pas un modèle dominant et que nous ne chercherions pas à améliorer la situation des salariés en étant à l’écart de la réalité. Mais allons plus loin :
C’est utile parce qu’elle permet aux postières et aux postiers d’être mieux informés des tenants et aboutissants de la politique et de la stratégie de l’entreprise, mieux comprendre la situation réelle alors que la « presse » interne diffuse un discours plus proche de la propagande que de l’information.
C’est utile parce que, à maintes reprises, sur des petits sujets comme sur des grands, les administrateurs salariés, de concert ou en ordre dispersé, ou non, par le seul poids de la valeur des arguments, ont su infléchir des décisions voire les rapporter (ex. renoncement au projet d’actionnariat salarié…).
C’est utile parce qu’un syndicat représentatif n’ayant plus d’élu au conseil serait considéré comme étant en voie de marginalisation.
C’est utile parce que, aux yeux de FO, un administrateur salarié doit aussi montrer aux représentants des pouvoirs publics et du patronat que la Confédération sait tenir sa place, en tous lieux et en toutes circonstances.
En d’autres termes et selon FO, l’administrateur salarié à plusieurs vocations : il est comptable des voix qui l’ont élu, il représente les travailleurs et sa Fédération mais il est aussi ambassadeur de Force Ouvrière face aux autorités économiques et politiques.
Chez Neolog Viapost Industrie, filiale de La Poste, les élections CSE se sont déroulées du 19 au 23 septembre pour le premier tour et du 3 au 7 octobre 2019 pour le second tour.
FO reste le premier syndicat de cette entreprise qui compte 441 employés/ouvriers, 160 agents de maîtrise et 38 cadres.
Grâce à vos votes, FO a obtenu 38,78% de représentativité.
La Fédération FO Com félicite le travail des représentants FO locaux et remercie les salariés de Neolog pour leur vote et leur confiance.
Les militants FO Com sont sur le terrain pour expliquer aux 3000 salariés de La Banque Postale l’importance des élections professionnelles.
Du 18 au 25 novembre 2019, les salariés vont devoir élire leurs représentants au nouveau CSE (Comité Social Economique) dans deux collèges, celui des techniciens et des cadres.
Aux dernières élections professionnelles, FO était arrivée en seconde position avec 18,81% des voix. Il est primordial pour les agents que FO garde cette position et soit représentative à ces élections afin d’être entendus et défendus sur les revendications émanant du terrain.
La Fédération FO Com félicite pour leur travail les camarades dans cette période délicate et apporte tout son soutien à l’équipe.
En période électorale, les facteurs distribuent les plis électoraux, ce qui engendre un pic d’activités très important.
Pour certaines destinations, les plis sont triés à la PIC (Plateforme Industrielle Courrier) par les Trieuses Objets Plats (TOP) en tri préparatoire à la distribution ce qui veut dire que chaque bac équivaut à la tournée d’un préposé qui doit remettre le contenu dans l’ordre. Pour d’autres destinations, les plis arrivent directement en PPDC où ils sont préparés et distribués dans chaque boîte aux lettres par les facteurs.
La charge de travail supplémentaire n’est pas vraiment calibrée. Le poids important des enveloppes (160 grammes) rend la tâche difficile pour les facteurs. Devant les différents cadrages locaux, FO Com a interpellé la BSCC afin d’obtenir un cadrage national.
FO Com revendique une organisation de travail réellement adaptée à cette charge de travail supplémentaire, la prise en charge de la restauration lors de ces pics d’activités, la consultation systématique des CHSCT locaux et le paiement sans condition des heures supplémentaires.
Suite aux résultats des élections professionnelles, FO Com a conservé ses trois sièges au Comité Technique National (CTN) et sa représentativité dans tous les territoires. FO Com est le troisième syndicat représentatif au niveau des NOD locaux avec plus de 19.5 % des voix, soit plus de 26 000 postières et postiers. FO Com les remercie !
En cette nouvelle année, FO Com, plus que tout motivée, aura beaucoup de combats syndicaux à mener, dont deux grands dossiers, la NAO (Négociation Annuelle Obligatoire) et l’accord PEG (Plan Epargne Groupe).
FO Com se battra afin de préserver et améliorer les droits des postiers, les emplois, le pouvoir d’achat et les conditions de travail et veiller à accompagner au mieux les postiers à travers les nombreuses mutations de l’entreprise.
FO Com adresse à chacune et à chacun d’entre vous, ses vœux les plus chaleureux pour une heureuse année 2019.
Bien que l’organisation syndicale très proche et amie des directions obtienne les meilleurs chiffres en nombre de voix et en pourcentage, FO totalise 12 sièges dans les 6 NOD du Pôle Colis, contre 10 pour la CFDT.
Pour lire tout le document, cliquez sur le lien [Télécharger]
* CTL : Comités techniques locaux
Pour ces élections professionnelles de décembre 2018, vous avez été 26 675 électrices et électeurs à choisir FO Com dans les Comités Techniques Locaux de La Poste et 24 480 d’entre vous nous ont donné leur suffrage pour l’élection au Comité Technique National. En réalisant un score de 18,48 %, FO Com conserve ainsi ses trois sièges au Comité Technique National…
Vous êtes 147.624 postiers sur 202.104 inscrits à avoir participé aux élections professionnelles du 3 au 6 décembre 2018, soit 73.04%.
Au Comité Technique National (CTN), FO garde ses trois sièges avec 18.48% (22.33% à LBP, 20.85% au Siège, 19.73% au Réseau et 17.24% au Courrier/Colis).
La CGT comptabilise 24.8%, la CFDT 24,76% et SUD 18.84%.
FO remercie tous les électeurs d’avoir participé aux élections professionnelles.
La Fédération remercie ses représentants locaux pour tout le travail réalisé quotidiennement sur le terrain. Le travail n’est pas terminé ; la défense de vos droits est la priorité de FO.