En juin, le thermomètre s’est emballé et la température a fréquemment dépassé les 30 degrés sur une grande partie du territoire. Il est toujours bon de rappeler à La Poste de prendre toutes les mesures nécessaires afin de garantir la santé physique et mentale des postières et des postiers.
Lorsque ceux-ci travaillent dans des locaux fermés et même si l’employeur n’a pas l’obligation légale d’installer un système de climatisation, il doit veiller à ce que l’air soit renouvelé et ventilé de façon à éviter les élévations exagérées de température.
Par ailleurs, pour l’agent qui travaille en extérieur ou en intérieur, La Poste a l’obligation de mettre de l’eau fraîche et potable à sa disposition notamment quand les conditions particulières le conduisent à se désaltérer fréquemment (travaux pénibles). La liste de ces fonctions se doit d’être établie par l’employeur en concertation avec le CHSCT et le médecin du travail. (Article R4225-3 du Code du travail).
La Poste doit aussi prendre toutes les mesures appropriées en lien avec les écarts de températures (prises de services anticipées par exemple).
La prise en compte des températures constitue un des éléments de la prévention primaire. La Poste a des obligations et elle se doit d’assurer la mise en place de procédures pertinentes prenant en compte l’ensemble des diverses situations.
FO COM sera vigilante sur l’application des mesures adaptées via les CHSCT et les visites des représentants syndicaux.
Depuis 20 ans, l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) organise une semaine QVCT pour valoriser les démarches d’entreprises qui conjuguent amélioration des conditions de travail et performance des organisations. En 2023, « Écologique, numérique et sociétale…transitions et travail, on en parle ? » est le fil rouge des expressions proposées par l’ANACT et ses délégations régionales sur tout le territoire.
La Semaine QVCT 2023 est l’occasion d’échanger et d’identifier des pistes d’action d’un travail facteur de santé, d’inclusion et de performance. Autour de ce thème, de nombreux débats constructifs sont lancés au travers de questions telles que : comment conserver la capacité des entreprises à mener les transformations qu’exigent les transitions écologiques, numériques et sociétales en cours ? Comment s’assurer que ces transformations, non seulement ne dégraderont pas la santé, mais seront également propices au développement des femmes et des hommes au travail ? Quelles évolutions des modalités de dialogue pour que ces transitions soient « justes » ? Quel rôle en particulier pour le dialogue social ?
La qualité de vie et les conditions de travail à La Poste peuvent varier en fonction de différents facteurs tels que le poste occupé, l’organisation de la branche locale, les politiques de l’établissement et les réglementations en vigueur. Dans ce domaine, La Poste met en place différentes initiatives pour favoriser le bien-être de ses employés. Cela peut inclure des programmes de santé et de prévention, des mesures visant à concilier vie professionnelle et vie privée, ainsi que des opportunités de formation et de développement personnel. Elle met également l’accent sur la diversité et l’inclusion en tant qu’éléments clés de la qualité de vie au travail.
A propos des conditions de travail, La Poste est soumise à des règles et des conventions collectives qui régissent les droits et les obligations des postiers. Ces conditions peuvent varier en fonction du type d’emploi, des horaires de travail, des avantages sociaux et des dispositions spécifiques à chaque poste.
Des préoccupations ont été et sont toujours largement soulevées quant à la charge de travail, au stress lié aux objectifs de productivité, à la Santé, Sécurité au Travail et à la sécurité de l’emploi. Ces problèmes ont parfois conduit à des mouvements sociaux et à des négociations importantes entre FO Com et la direction pour améliorer les conditions de travail. La Poste s’engage à favoriser le dialogue social et mettre en œuvre des mesures pour améliorer la situation et répondre aux préoccupations des postiers, malheureusement, cela semble insuffisamment suivi de fait en local.
A FO Com, nous martelons que la Qualité de Vie et des Conditions de Travail est primordiale, bien au-delà de la partie obligatoire et réglementaire.
Le salarié victime de harcèlement moral est protégé. Il ne peut pas être sanctionné, licencié ou faire l’objet de mesures discriminatoires pour avoir subi ou refusé de subir des agissements de harcèlement. Sauf mauvaise foi, le salarié victime, témoin, ou relatant des agissements de harcèlement moral bénéficie de cette protection même si les faits, par la suite, ne sont pas établis. Cour de cassation, chambre sociale, 19 octobre 2022, n° 21-19.449 « le salarié qui relate des faits de harcèlement moral ne peut être licencié pour ce motif, sauf mauvaise foi, laquelle ne peut résulter de la seule circonstance que les faits dénoncés ne sont pas établis ».
Stress, sentiment de culpabilité, troubles du sommeil, isolement, hypervigilance (..), le harcèlement moral est dévastateur pour la santé. Soyons tous vigilants ! Vos militants FOCom sont à votre écoute et vous accompagnent...
Cette année, la deuxième semaine des vacances de Noël s’étendra du 1er au 6 janvier 2024.
Soucieuse du respect de la vie privée des postiers, FO s’est adressée par courrier à la Directrice des Ressources Humaines du Groupe La Poste afin qu’elle permette aux postiers de poser les congés 2023 jusqu’au 8 janvier 2024.
Le 16 mai 2023, la DRH nous a répondu que cette possibilité serait examinée avec bienveillance par les services RH. Lire le courrier-réponse de la DRH
Au niveau local, FO Com sera vigilante pour que cette consigne ne reste pas lettre morte. N’hésitez pas à vous rapprocher de vos correspondants en cas de doute.
Afin de comprendre les besoins de chacun pour améliorer le quotidien de tous, la BSCC développe un programme qu’elle a nommé « échangeons » et dont elle vante, en double-page, les fabuleuses vertus positives, dans son dernier numéro de « Forum Facteurs ».
Il s’articule autour de trois volets parfaitement étudiés, parait-il : écouter, agir, accompagner… On en sourirait si ce n’était pas si dramatique en fin de compte. Allons plus loin, et tant pis si l’on s’égare :
Mieux écouter les besoins du terrain. Franchement, si ça avait été le cas, ça se saurait. Entre réorganisations et décisions unilatérales, en termes d’écoute de besoins, on peut dire que la BSCC n’est pas tout à fait au diapason, si ?
Mieux agir pour améliorer les conditions de travail. En laissant par exemple plus d’autonomie aux établissements, les DE apprécieront ! « Chaque décision devra répondre à un besoin opérationnel» est-il écrit noir sur blanc dans cet article doux et sucré. Est-ce qu’un besoin opérationnel est compatible avec une amélioration des conditions de travail ? Si oui, pourquoi La Poste a-t-elle attendu un énième programme pour le mettre en place ?
Mieux accompagner le quotidien et l’avenir des postiers. Il s’agit, nous imaginons, d’un plan de recrutement, de formations volontaristes et d’investissement managérial. Cependant, le recrutement prévu ne compense même pas les départs de l’entreprise, les formations, quant à elles ont du mal à trouver preneurs et pour ce qui est de l’investissement managérial, les RE et ROP, enfin ceux qui ne sont pas encore en burn out, auront du pain sur la planche !
Pour FO Com, la BSCC fait encore fausse route : écouter, c’est bien, mais ce n’est pas entendre. Agir, c’est bien, mais si ce n’est pas en concertation, ça ne sert à rien. Accompagner, c’est bien, mais si c’est pour accompagner les postiers vers la sortie, on n’avancera pas vite. Echangeons, échangeons, qu’ils disent…
Depuis 7 ans, le droit à la déconnexion est un acquis. Il était supposé créer une frontière claire entre la maison et le travail.
Oui, mais comment faire tout rentrer dans une journée de travail qui déborde déjà ? Comment absorber la lecture de plus de 100 mails journaliers, de réunions qui viennent se greffer dans son agenda quand on avait prévu autre chose (être avec son équipe par exemple) ? Comment répondre aux sollicitions des équipes support qui ont aussi besoin de réponses, sans rapporter du travail chez soi ?
Côtés Chiffres
75 % des salariés français utiliseraient les outils numériques plus de 3 heures par jour, contre 67 % en 2016. Pour 43 % d’entre eux, le temps passé dépasse les 6 heures par jour. Un phénomène qui touche davantage les cadres, plus de la moitié d’entre eux (55 %) dépassant les 6 heures « connectés ». Parmi la population des cadres ou des managers, ils sont d’ailleurs une majorité significative à ne pas déconnecter le soir ou le week-end. Près de 68 % des managers, et de 65 % des cadres travaillent le soir après le travail, et une proportion équivalente utilise leurs outils professionnels le week-end. Ils sont même 40 % à culpabiliser lorsqu’ils déconnectent de leurs outils le soir, et 37 % le week-end.
Concernant l’utilité de ces outils qui prolifèrent au quotidien dans les entreprises, là encore, les salariés sont partagés. Près de 62 % des salariés et 69 % des cadres estiment que les messageries et autres outils permettent une meilleure réactivité dans l’échange d’information. La réalité est que si une majorité de salariés estiment que ces outils permettent une plus grande flexibilité en termes d’horaires de travail (télétravail) et l’apprécient (45 %), certains dénoncent le débordement sur la vie privée que cela peut engendrer (14 %).
La déconnexion doit s’exercer et être accompagnée. FO Com, récompensée dès 2014 pour ses travaux sur le sujet par les instances européennes et internationales, a toujours défendu le principe d’accord plutôt que des chartes. L’accord engage les parties et donc La Poste alors qu’une charte n’est qu’une déclaration de bonne intention pavée de vides abyssaux.
L’hyperconnectivité devient une règle par peur de louper une information, pour pouvoir finir ce que l’on a commencé, et ce malgré des journées bien trop longues. L’hyperconnectivité déshumanise puisque les échanges se font trop souvent par le biais des outils digitaux. Les effets sur la santé mentale ne sont pas sans conséquence dans l’entreprise, mais conduisent aussi à des dommages collatéraux (familiaux entre autres).
Le droit à la déconnexion est un état d’esprit insufflé par l’entreprise elle-même. Ce droit à la déconnexion ne peut donc s’exercer que dans un contexte serein et non dans un management de défiance ou de peur. Nous ne pouvons générer des phénomènes anxiogènes qui mettent en péril nos équipes. Le droit à la déconnexion est avant tout une prise de conscience et la volonté d’un changement dans l’entreprise comme dans la société. Chacun doit réciproquement intégrer les notions de gestion du temps, d’urgence et d’importance.
Dès 2022, FO Com a réclamé un accord de méthode sur l’Intelligence Artificielle. Nous revendiquons toujours une révision de l’accord télétravail à La Poste notamment quant à son article 5.
Aujourd’hui, FO participe à une négociation européenne sur le télétravail et le droit à la déconnexion, preuve s’il en était, que c’est un axe majeur dans nos organisations de travail, partagé par les représentants du patronat comme par les organisations syndicales. La négociation devrait aboutir à un accord qui sera transposé dans nos législations nationales (directive). Mais en attendant sa transposition et face aux changements profonds à venir dans l’organisation de La Poste, celle-ci devrait anticiper. Les enjeux sont importants et vitaux pour toutes et tous.
Mesdames et Messieurs les cadres en charge d’équipe, FO Com a une bonne nouvelle pour vous : Vous êtes désormais « médecin sauveteur urgentiste » ! Comment est-ce possible ?
La CNSST (Commission Nationale de la Santé et de la Sécurité au Travail) du 25 avril 2023 a défini une nouvelle procédure en matière d’accidents.
Ce n’est pas un scoop : les conditions de travail à La Poste se dégradent et ce, dans toutes les Branches.
Il existe une journée internationale de Santé et Sécurité au travail. Elle se déroule le 28 avril et propose un thème différent chaque année. C’est l’occasion pour FO Com de rappeler son engagement quotidien en matière de santé et de sécurité. L’expertise et la présence des représentants locaux ainsi que les membres mandatés par FO dans les CHSCT sont là pour en témoigner.
C’est pourquoi FO Com demande à La Poste de mettre tous les moyens à sa disposition pour améliorer la formation et la prévention ; mais il faut aussi qu’elle revoit sa politique d’emploi qui a un impact direct sur les conditions de travail.
FO Com sera vigilante sur un thème capital et qui devrait l’être pour toutes les entreprises du monde entier : le bien-être au travail de ses salariés !
Machine arrière toute ! La BSCC supprime les coupures méridiennes pour les prochaines réorganisations !
Pourtant, il y a encore peu de temps, elle s’appuyait sur les innombrables avantages que cette satanée coupure avait sur la santé des agents. Elle était devenue un incontournable dans toutes les nouvelles organisations de travail. Bref, sur ce sujet, FO Com ne va pas se plaindre puisque nous avons toujours contesté l’instauration de cette mesure! Sauf que … Lire le tract