Après de nombreuses heures d’échanges et de rédaction effectuées par les élus et les représentants syndicaux centraux, le RI du CSEC a enfin été validé. Seuls 3 élus sur 26 se sont abstenus. 2 CGC et 1 UNSA. À noter que la Secrétaire CFDT n’a pas souhaité prendre part au vote et que la Présidente a voté contre. À la suite de cette consultation, La Poste liste donc les éléments qui, pour elle, posent problème au sein de ce RI.
FO Com a bien pris connaissance de ces points de discorde et s’en-gage, avec les autres syndicats, à retravailler la forme.
La politique sociale du Groupe
Aides pécuniaires : encore dans l’attente
LE CSEC choisit son prestataire principal pour les ASC
La mesure phare des dernières annonces de la BGPN concernant l’organisation facilitée des Chargés de Clientèle, pose question, car sur les territoires, des voix tempèrent déjà la portée de cette dernière :
une mise en œuvre progressive, sans date butoir
en tenant compte des contraintes opérationnelles des secteurs (pas de moyens supplémentaires prévus)
cette mise en œuvre doit s’inscrire dans l’évolution continue des secteurs
1 samedi sur 3 de libre : cette garantie est une moyenne annuelle (pas forcément de cycle, ni de garantie de visibilité)
les samedis compris dans les semaines de vacances seront bien comptabilisés libres
Finalement, les contraintes proposées pour la mise en œuvre de la garantie du samedi sur 3, ne vont-elles pas mettre fin au samedi sur 2 de libre existant encore sur certains secteurs ? Surtout avec les secteurs qui fusionnent.
Sur un secteur, l’augmentation des affectations possibles, avec des sites toujours plus nombreux et distants, et des moyens restreints rendra impossible le samedi sur 2.
Et d’une manière générale, plus les sites seront nombreux sur un secteur, moins les garanties concernant le samedi seront possibles, sans renforts.
Nous demandons à La Poste de garantir 1 samedi libre sur 2, là où il existe encore, et de l’étendre, sur les lieux où les agents sont demandeurs lors de l’écoute de ces derniers (prévue lors des adaptations/fusions).
FO Com le rappelle : les Chargés de Clientèle de la BGPN ne doivent pas être les variables d’ajustement d’une politique de maîtrise des coûts, au dépens de leur équilibre vie privée/vie professionnelle.
Les résultats du premier semestre ont été présentés en duo, par le président Philippe WAHL et Philippe BAJOU, fraîchement nommé Directeur Général du Groupe par intérim le 31 juillet 2025. Il fait état d’un RNPG (Résultat Net Part Groupe) de 719 M€ qui s’améliore de +45,4 % soit 225 M€.
Toutefois, quelques bémols :
le chiffre d’affaires est en léger repli (-0,3 %),
l’activité industrielle et commerciale reste sous tension,
le marché du colis mute fortement vers le hors domicile qui est beaucoup moins margé.
La concurrence est également féroce sur tous les marchés et les autres grands intégrateurs du colis (UPS, FEDEX) souffrent également de l’augmentation des flux chinois.
Rappel : Tous les postiers actifs peuvent commander en ligne leurs Chèques-Vacances. Ils sont abondés de 5% à 50% par le CSE Central selon le quotient familial (QF) et majorés selon certaines conditions.
Bon à savoir : si vous commandez le CV Connect (Chèques-Vacances dématérialisés), la dotation est sur le compte CV Connect du postier dès 24h après la commande.
Une question, une difficulté ? Contactez vos représentants locaux FO COM !
Des avancées concrètes pour les postières et les postiers
Depuis 2005, La Poste engage régulièrement des négociations avec les organisations syndicales afin de faire progresser l’égalité professionnelle. Ces différents accords ont progressivement fait de cet enjeu un pilier structurant de la politique de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) du Groupe. L’accord 2025-2027 signé par FO s’inscrit dans cette continuité. FO, syndicat engagé pour la justice sociale et l’égalité réelle, y a activement pris part.
Lutte contre les discriminations et promotion de l’inclusion
Dans ce cadre, FO a porté et obtenu plusieurs mesures majeures. L’accord renforce la lutte contre les discriminations, notamment à travers la mise à jour de formations sur la diversité et une expérimentation d’ateliers territoriaux « diversité » pour prévenir des stéréotypes et des risques de discrimination. L’objectif est également de mettre en place un environnement de travail plus inclusif, où chaque postière et chaque postier, quelle que soit son origine sociale, culturelle ou géographique, puisse trouver sa place et exercer son métier dans le respect et la dignité. D’autres mesures ont été acquises, comme la création d’un réseau interne LGBT+ sur Viva Engage, ou encore la possibilité d’aménager des horaires pour accompagner les transitions de genre. Autant d’avancées que FO a portées avec détermination, car il est inacceptable qu’en 2025, l’égalité et le respect de chacun ne soient pas encore pleinement garantis. Des formations ciblées seront aussi proposées à la filière RH, des recruteurs et des managers sur les stéréotypes de genre, le sexisme, le harcèlement et les discriminations liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre. En complément, des enquêtes sont prévues en 2026 pour mesurer le niveau d’inclusion des postières et des postiers, notamment en lien avec les origines et les identités LGBT+.
Parité, égalité salariale et santé au travail
FO a également obtenu des engagements en matière de parité : 40 % de femmes parmi les cadres dirigeants, 45 % parmi les cadres stratégiques et 50 % parmi les cadres supérieurs à l’horizon 2027. Sur la question de l’égalité salariale, une enveloppe annuelle de 550 000 € – dont 100 000 € spécifiquement réservés aux groupes B et C – est dédiée à garantir l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes.
La santé globale des agents a été au cœur des revendications de FO. L’accord prévoit des actions de sensibilisation autour de la prévention des cancers du sein et de la prostate (Octobre Rose, Movember), la mise en place d’une expérimentation concernant les protections périodiques de secours sur les lieux de travail, ainsi que la mise à disposition d’équipements de protection individuelle (EPI) et des matériels adaptés aux morphologies. Une plateforme d’écoute et de soutien en santé mentale sera accessible à l’ensemble des agents d’ici fin 2025.
FO s’est également mobilisée pour faire progresser la reconnaissance de la santé spécifique des femmes au travail. Il est grand temps que des sujets longtemps ignorés ou tabous, comme l’endométriose ou la ménopause, soient enfin pris en compte sur le lieu de travail. Pour libérer la parole, des actions de sensibilisation seront mises en œuvre. En revanche, notre revendication d’instaurer un congé menstruel n’a pas été retenue à ce stade par La Poste.
Un accord à surveiller de près
FO a obtenu la reconduction indispensable des actions de sensibilisation et des dispositifs de soutien aux victimes de violences familiales, ainsi que la poursuite des mesures de prévention et de lutte contre les violences au travail. Des mesures favorisant un meilleur équilibre entre vie professionnelle, personnelle et familiale ont également été maintenues. L’ensemble de ces actions constitue un levier déterminant pour faire avancer concrètement l’égalité réelle.
Cependant, l’accord a été signé pour deux ans, malgré la demande de FO d’un engagement sur trois ans, jugé plus adapté aux enjeux d’égalité professionnelle. FO regrette cette durée insuffisante, qui limite l’ambition nécessaire pour inscrire ces avancées dans la durée. Pour autant, cet accord constitue une avancée, et FO restera mobilisée pour en garantir l’application effective et veiller à ce que chaque engagement soit suivi d’effets concrets pour toutes et tous.
Chargés de clientèle malléables et sans visibilité sur leurs horaires : ça suffit !
RE tenus à l’impossible : ça suffit !
REC et DS abandonnés par leurs directions : ça suffit !
FO Com aux côtés de l’ensemble des équipes des bureaux de poste en souffrance écrit à la DRH BGPN pour réclamer la remise en place des positions de travail garantes de l’équilibre vie personnelle-vie professionnelle des postiers.
La santé au travail n’est pas une option : c’est un enjeu vital pour les salariés. Lorsque les conditions de travail ne sont pas adaptées, elles peuvent générer stress, troubles musculosquelettiques, démotivation, avec des conséquences directes sur l’absentéisme, le présentéisme et les accidents du travail. Les impacts sont loin d’être négligeables.
La dégradation de l’environnement professionnel est devenue une réalité dans de nombreuses entreprises françaises. Elle représente une menace pour la santé publique et pour l’économie. Le stress au travail coûte chaque année entre 45 et 103 milliards d’euros à l’économie européenne. En France, le stress chronique lié aux conditions de travail engendre à lui seul un coût annuel estimé à 2 milliards d’euros. Selon l’Assurance maladie, 1 814 cas de pathologies psychiques professionnelles ont été recensés. Désormais, un traumatisme psychologique, un choc émotionnel ou une dépression peuvent être reconnus comme accidents du travail.
La prévention joue donc un rôle essentiel. Elle repose sur l’identification des risques professionnels et sur la mise en place de dispositifs destinés à protéger la santé et la sécurité des salariés.
« Cette situation s’est aggravée. On assiste à un affaiblissement du dispositif d’hygiène, santé et conditions de travail, ainsi que de la médecine du travail. Depuis la loi El Khomri, les CHSCT ont disparu. Or, les commissions santé et sécurité au travail ne les ont pas totalement remplacés. Elles disposent de moins de moyens, de moins d’élus et de moins de temps dédié. Aujourd’hui, une seule instance, le CSE, regroupe les périmètres des anciens CE, CHSCT et DP. ». FO Com exige des mesures concrètes et pérennes, et revendique le rétablissement des CHSCT.
Même si la loi impose aux employeurs et dirigeants d’assurer la santé et la sécurité au travail – sous peine d’engager leur responsabilité civile, voire pénale en cas d’accident ou de maladie professionnelle – les pratiques de prévention restent confuses. Trop souvent, elles sont centrées sur le changement de comportement des salariés. Or, ces mesures ont un coût que beaucoup d’entreprises refusent d’assumer, préférant réduire leurs dépenses au détriment de leurs collaborateurs. FO Com dénonce cette logique financière où l’humain est relégué au second plan.
FO Com dépose donc un préavis de grève pour cette même date et appelle toutes les postières et tous les postiers à se mobiliser massivement par la grève et la manifestation et faire échouer ce projet mortifère.
Contre les politiques d’austérité, pour l’augmentation des salaires, du public comme du privé, pour l’abrogation de la réforme des retraites, contre la violence sociale et pour la justice sociale et fiscale, FO Com au plus près des revendications des travailleurs.
L’effectif des bureaux de poste est calculé par rapport à la charge de travail de l’année n-1. Cette charge de travail se traduit à travers le ROP (Référentiel des Opérations de Production). C’est une sorte de catalogue qui répertorie et quantifie en temps les différentes opérations réalisées en bureau. Par exemple, la souscription d’une assurance scolaire représente en juin 2025, 583 centiminutes soit près de 6 minutes. Bien évidemment le temps imparti à une telle opération nous paraît être bien en deçà de ce qui serait nécessaire.
Mais il y a pire ! En août, les bureaux ont reçu l’information suivante : les opérations de souscription LBP pourraient ne pas être prises en compte et donc ne pas compter en charge de travail.
En effet, La Poste a constaté des écarts parfois importants entre le nombre de souscriptions indiqué dans POLARIS et le trafic ROP. La cause ? Des validations de comptes-rendus non réalisées par les Chargés de Clientèle. La validation de la souscription ne suffit pas.
Des difficultés d’approvisionnement générant une impossibilité de vendre des produits, des opérations non prises en compte dans la charge de travail, un système informatique parfois défaillant empêchant de servir le client … : les difficultés rencontrées par les Chargés de Clientèle vont crescendo.
Certains diront : « quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage ». La BGPN n’a pas la rage, mais semble de plus en plus malade. Ce sont les personnels qui trinquent, FO Com ne l’accepte pas.
Nous serons vigilants sur les objectifs de Force de Travail Unique qui seront déterminés pour l’année 2026 .
Attention, cette année VOUS AVEZ SEULEMENT JUSQU’AU 30 SEPTEMBRE 2025 pourcommander votre Chèque Culture sur l’espace EAS : https://eas.portail-malin.com/ !
Rappel : Le montant du Chèque culture est de 25 € pour les postières et postiers éligibles.
Pour être éligible, il faut être salarié ou fonctionnaire permanent en activité au moment de la demande. La postière ou le postier doit avoir un Salaire Brut Annuel (SBA) inférieur ou égal à 28178,01€ en équivalent temps plein ou un indice brut inférieur ou égal à 563.
À L’ATTENTION DES POSTIERS D’OUTRE-MER : Il est important de bien indiquer votre adresse e-mail lors de votre demande. Car le code d’activation de votre Cado carte sera transmis via l’adresse e-mail que vous aurez renseignée.
Une question, une difficulté ? Contactez vos représentants locaux FO Com !