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FOcom Poste 06

Prolongation de la note CC/CCR: un court répit ?

15 Juillet 2025, 10:57am

Publié par FOcom Poste 06

Grâce à la mobilisation des Chargés de Clientèle lors du mouvement de grève du 2 avril 2024, nous avions obtenu que les déplacements des Chargés de Clientèle au-delà de leur secteur ne soient pas obligatoires.

Face à la pression, La Poste avait réécrit sa note en stipulant que l’obligation de déplacement des Chargés de Clientèle en zone 1 ne s’appliquerait que pour des déplacements inférieurs à 20 km autour du Lieu Habituel de Travail ou 30 minutes supplémentaires depuis le LHT.

Pour en savoir plus, lire le tract

 

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Être présents, c’est notre promesse

13 Juillet 2025, 09:29am

Publié par FOcom Poste 06

Entretien avec Stéphane Chaumeil, réfèrent national PIC

La mise en place des CSE, en novembre 2024 a fondamentalement modifié la façon de travailler du syndicat. En effet, avec des moyens en moins et des périmètres plus étendus, il a fallu s’organiser autrement et s’adapter. FO Com s’était engagée, pendant la campagne électorale, à rester proche du terrain et nous avons tenu nos engagements en respectant cette promesse.
Forte de 21 représentants de proximité (RPX) et de 9 délégués syndicaux (DS), FO Com couvre l’ensemble des 27 structures de la DEXCIL qui comptent au total plus de 9 300 agents. Notre priorité est d’être présents sur toutes les PIC. Nous organisons des HIS mensuelles (heures d’informations syndicales) dans les établissements. Au cours de ces rencontres, nous donnons de l’information spécifique à l’entité, nous évoquons les accords négociés nationalement et nous communiquons sur les offres sociales. Le but est d’avoir un véritable échange avec les agents, d’écouter et d’entendre.
Depuis décembre, j’ai effectué des déplacements dans de nombreuses PIC (Lyon, Clermont-Ferrand, Orléans Strasbourg, Bois-d’Arcy, Vitrolles, Toulouse, Toulon). Les sujets et les instances sont divers : négociations OTT (organisations temps de travail), bilatérales, animations HIS, tours de terrain, etc. Ce rythme de routard me permet aussi d’être en soutien des DS et des RPX. C’est très enrichissant, cela me permet d’avoir une visibilité sur la configuration des établissements.
Concernant les négociations d’accords de la Branche Service Courrier Colis dont nous dépendons, j’ai constitué une équipe de militants qui m’épaule lors de l’élaboration du cahier revendicatif et des bilatérales organisées. S’ajoute à cela une communication régulière par le biais de tracts, d’une publication trimestrielle (InfoPIC) et de brèves d’actualité sur notre site.
En tant que DS Coordonnateur et référent FO Com national, j’organise mensuellement des réunions avec les DS, les élus au CSE DEXCIL et notre Représentante Syndicale à cette instance pour partager les informations nationales et écouter les remontées du terrain afin de les porter à la Branche.
Lors de la campagne pour les élections professionnelles, FO Com a mis en avant la proximité car la présence sur le terrain est primordiale pour continuer à se développer et entendre les revendications des agents. Agents des PIC, vous nous avez fait confiance et vous avez eu raison.

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L’inFO PIC n°8

12 Juillet 2025, 10:12am

Publié par FOcom Poste 06

Sommaire:

  • Mobivia arrive à St Priest,
  • Accord BSCC,
  • NAO et prime d’intéressement,
  • Les HMI pour vous informer,
  • Chèques Vacances,
  • PIC Auvergne,
  • Interview Françis Rivière

Lire l’InFO PIC n°8

 

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BGPN : 20 kms autour du lieu habituel de travail

12 Juillet 2025, 09:55am

Publié par FOcom Poste 06

Prolongation de la mesure!

FO Com  obtient la prolongation de la dernière mesure protectrice pour les Chargés de Clientèle concernant leur organisation vie privée-vie professionnelle, via la prolongation de la note CC-CCR.

La suppression des cadres d’organisation, ainsi que la suppression des positions de  travail, le tout couplé à l’utilisation de POP Assistant, ont clairement fragilisé la stabilité des horaires et lieux de travail des chargés de clientèle.

La mesure indiquant qu’un allongement en kilomètres au-delà de 20 kilomètres de son lieu habituel de travail n’est que sur la base du volontariat. Cette mesure est donc d’une importance capitale pour la protection des déplacements concernant les Chargés de Clientèle. Nous avions obtenu la mise en place de cette mesure, grâce à votre mobilisation lors de la grève du 2 Avril 2024, avec l’appui d’autres syndicats.

Prévue initialement jusqu’au 31 décembre 2024, nous  avions déjà demandé la prolongation de la note Chargés de Clientèle pour les six premiers mois de cette année, à la demande des postiers. Cette note est donc prolongée de nouveau jusqu’au 31décembre 2025.

Pour rappel, le planning prévisionnel à 3 mois est toujours obligatoire, ainsi que le délai de prévenance de 7 jours pour effectuer des modifications sur les horaires et lieux de travail.

Vous le constatez, La Poste multiplie les tentatives pour vous imposer une organisation différente que celle prévue, bafouant trop souvent tout équilibre entre votre vie personnelle et professionnelle.

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Notre force – Entre négociation collective et soutien individuel, ou comment résister au sein du nouveau dialogue social

8 Juillet 2025, 11:52am

Publié par FOcom Poste 06

Force Ouvrière : troisième organisation syndicale

La mesure d’audience syndicale 2021-2024, autrement dit de la représentativité interprofessionnelle (toutes branches confondues) confirme que, malgré un léger recul (15,24 % en 2021, 14,91 % en 2024), Force Ouvrière est la troisième organisation syndicale. Elle vient derrière la CFDT (26,58 %) et la CGT (22,21 %). Pour rappel, ces résultats sont issus de l’agrégation de ceux obtenus dans le cadre des élections CSE et de celles des TPE et des chambres d’agriculture. La CGT et la CFDT connaissent également une perte de voix, contrairement à la CFE-CGC qui, elle, passe de 11,90 % à 12,95 %. Cette progression s’explique, en partie, par l’évolution du corps électoral qui voit une hausse des emplois de cadres. Pour certains spécialistes, le recul des trois plus gros syndicats pourrait s’expliquer, et c’est inquiétant, par une chute de la participation des salariés à la vie syndicale.
La publication de ces résultats amène également des commentaires divers et variés de la part des médias. C’est souvent, pour eux, l’occasion de rappeler le faible taux de syndicalisation en France, d’affirmer que la mobilisation des retraites n’a pas endigué l’abstention, notamment lors des élections TPE ou, encore, qu’avec la mise en place des CSE, le mouvement syndical se professionnalise de plus en plus. Il est vrai qu’aujourd’hui, le phénomène s’accentue, la syndicalisation ne va pas de soi. C’est particulièrement le cas chez les jeunes qui, souvent, non titulaires de leur emploi, pas intégrés dans l’entreprise, ne se sentent pas concernés par le « collectif ».
Il est vrai, également, que le CSE, issu des ordonnances Macron de 2017, a rebattu les cartes du dialogue social et entraîne aujourd’hui un défi à relever par les organisations syndicales. La suppression, au profit de commissions sans reconnaissance juridique, des CHSCT qui permettaient aux élus d’avoir un certain pouvoir de décision et de défense des salariés et la diminution drastique des moyens font partie des outils du législateur pour éloigner le syndicaliste du salarié ce qui complique singulièrement le travail de développement.

Le rôle déterminant du délégué syndical

Au sein de ces CSE, le dialogue social n’est plus que discussion sur des dossiers complexes (stratégie, finances) où la décision s’efface au profit de la consultation. Il est contrôlé, encadré et la négociation collective devient de plus en plus rare. De fait, le rôle et le poids des élus syndicalistes se trouvent transformés et minorés. Les militants deviennent des « techniciens » du CSE, vaquant entre réunions et étude de dossiers lourds, sans réel pouvoir. Avec la réduction du nombre des élus et, surtout, la baisse des moyens syndicaux, il ne reste guère de temps pour aller à la rencontre des salariés, les écouter et développer l’organisation syndicale. Pour FO, qui le martèle, la négociation doit se situer au niveau du délégué syndical. Or les employeurs « encadrent » fortement les mandats, voire essayent de les détourner. En conséquence, nos délégués, qui relèvent d’une expression purement syndicale et bien que leurs attributions soient définies par les textes législatifs, peinent, dans un contexte qui se veut exclusivement à la main de l’employeur, à faire reconnaitre leur rôle.
Les négociateurs patronaux introduisent également des éléments contraignants, facteurs financiers, conjoncturels, concurrentiels et en jouent parfois pour brider la négociation et, ainsi, servir au mieux leurs propres objectifs. La Négociation Annuelle Obligatoire en est l’un des meilleurs exemples. Il faut aussi avouer que, globalement, le « contrat social », si cher à Jean-Jacques Rousseau est, en permanence, mis à mal par un rapport de force déséquilibré.

L’accord, c’est notre « grain à moudre »

Pourtant, le levier permettant aux organisations syndicales de se faire entendre, se faire écouter et d’avancer sur les dossiers, qu’ils soient individuels ou collectifs, réside bien dans la contractualisation et, donc, dans la négociation qui ne doit, en aucun cas, être entravée. C’est notre ADN, ce pourquoi nous sommes, c’est le pilier de notre réformisme. Les délégués syndicaux ont, aujourd’hui, un rôle majeur : malgré tous les obstacles, défendre les salariés, leurs conditions de travail, leurs rémunérations, au travers de textes partagés et soutenus par toutes les parties. L’accord, c’est notre « grain à moudre ». L’exercice, pour FO, est souvent « périlleux » puisqu’il s’agit de s’engager sans cogérer et de contester sans posture ni dogme, en argumentant. Mais nous y réussissons. Une fois le consensus trouvé, la signature posée, le travail commence : un travail de présentation, de pédagogie auprès de chaque salarié pour défendre notre engagement, démontrer le bien-fondé de notre signature et la pertinence des avancées obtenues ou de l’importance de la sauvegarde des acquis puisque, souvent, il s’agit d’accords défensifs. C’est le travail de tous, partout, à chaque instant. Malheureusement aujourd’hui, les détracteurs du syndicalisme préfèrent afficher la faiblesse d’une mobilisation que la victoire d’une négociation le plus souvent ardue.

Le syndicalisme, un antidote à la souffrance au travail

À cela s’ajoute le soutien individuel qui peut prendre différentes formes : une main tendue, un renseignement donné, un avis partagé et bien plus parfois, comme un accompagnement ou une défense. C’est le meilleur antidote au burn-out et autre isolement ou détresse professionnels. Là aussi, on l’oublie trop souvent. Les mêmes détracteurs, qu’ils soient politiques ou médiatiques, préfèrent relever la baisse du nombre des syndiqués tout en reléguant le syndicalisme au passé. Car si l’adhésion ne va pas de soi, la gratitude est bien réelle et beaucoup, sans pour autant s’engager, reconnaissent l’aide apportée par les militants syndicaux et l’utilité de leurs actions. Si on peut comptabiliser les adhésions, il est difficile de mesurer le rôle « syndicalo-social » des militants de terrain.

De profondes mutations…

Le monde change et les aspirations des travailleurs évoluent. Aux traditionnelles questions sociales (conditions de travail, rémunérations, emploi), se rajoutent les grands thèmes tels que la réindustrialisation, l’immigration, l’égalité homme-femme, les discriminations et, surtout, les questions environnementales. La sociologie évolue également avec une hausse du salariat cadre. Et si le travail reste central, on l’appréhende différemment, reconnaissance et équilibre vie privée-vie professionnelle devenant incontournables. En négociant des accords sur de tels thèmes, les syndicalistes militent autrement, répondant aux nouvelles aspirations des salariés. Cela dit, la négociation reste l’arme de FO ! il n’y aura jamais de dialogue social sans négociation. En aucun cas, il ne faut céder aux discours ambiants. Nous devons, au contraire, continuer à porter notre syndicalisme réformiste, sur ces bases : la négociation collective et la défense des salariés.

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Groupe La Poste – Développement des filiales et réalités sociales du terrain

8 Juillet 2025, 09:17am

Publié par FOcom Poste 06

Alors que le Groupe La Poste poursuit sa transformation à marche forcée, portée par une stratégie de diversification ambitieuse, les réalités vécues par les travailleurs des filiales méritent un éclairage approfondi. Car derrière les chiffres de croissance et les success stories de certaines filiales, se dessinent aussi des trajectoires contrastées en matière d’emploi, de statut et de conditions de travail.

Un groupe aux multiples visages

Avec près de 238 000 salariés en France, La Poste s’organise aujourd’hui autour de quatre grandes branches :

  • Services-Courrier-Colis, cœur historique du Groupe, en déclin structurel avec la baisse du courrier. Elle comprend également Viaposte et Neolog, La Poste santé et autonomie, Médiaposte, La Poste nouveaux services, etc…
  • Geopost, spécialiste du colis-express avec des marques comme DPD France, Chronopost, Pickup etc…
  • La Banque Postale, qui s’est renforcée avec l’intégration de CNP Assurances, occupe désormais une place stratégique dans la bancassurance.
  • Branche Numérique, en forte croissance avec Docaposte, Sefas, Serres, etc…

Cette stratégie de déversification répond à la nécessité de compenser la chute du courrier traditionnel par de nouveaux relais de croissance. Elle reflète aussi une volonté de s’ancrer dans l’économie numérique, la logistique et les services de proximité.

Des filiales en plein essor… mais à quel prix ?

Certaines filiales comme Geopost ou Docaposte affichent une forte dynamique : acquisition de startups, développement à l’international, conquête de nouveaux marchés, acquisitions d’entreprises innovantes (comme Maincare, dans la santé digitale). Mais cette dynamique, souvent saluée dans les bilans annuels s’accompagne d’un modèle d’emploi profondément différent de celui du cœur historique du Groupe.
Dans la logistique express, la sous-traitance est devenue la norme. Chez Chronopost ou DPD France, une partie des livraisons repose sur des travailleurs précaires, pour certains sous statut d’autoentrepreneur, parfois sans les protections sociales minimales. Néanmoins on note une dynamique d’internalisation des livraisons chez DPD France depuis trois ans. La pression sur les délais, les cadences et la rentabilité conduisent à une dégradation de la qualité de vie au travail, comme l’ont régulièrement dénoncé les représentants FO.
« Les résultats exceptionnels de certaines filiales masquent la souffrance silencieuse de celles et ceux qui les rendent possibles », rappelle FO Com.
Dans le numérique, les conditions de travail sont différentes, parfois plus avantageuses, mais l’enjeu est ailleurs : comment maintenir un dialogue social structuré, dans un univers managérial souvent calqué sur les startups, avec un faible taux de syndicalisation et une culture d’entreprise éloignée du modèle postal ?

Une mosaïque de statuts et de conditions de travail

Le Groupe La Poste est devenu une constellation d’entités où coexistent une grande diversité de statuts  : fonctionnaires, salariés de droit privé, intérimaires, sous-traitants, autoentrepreneurs. Cette hétérogénéité complique la gestion des ressources humaines, mais surtout elle crée des inégalités de traitement criantes. À Viapost, par exemple, les salariés de Viapost Maintenance, Viapost Transport Management ou Neolog partagent parfois les mêmes sites que les agents de la maison-mère, mais leurs contrats, leurs règles RH et leur reconnaissance diffèrent profondément.
FO Com alerte régulièrement sur le risque de rupture du lien social dans un groupe historiquement fondé sur une mission de service public, et sur les dérives de cette organisation éclatée. « Le sentiment d’appartenance à une même maison s’efface à mesure que les conditions de travail divergent. Ce morcellement fragilise les collectifs et fait reculer la notion d’équité. »

« Le sentiment d’appartenance à une même maison s’efface à mesure que les conditions de travail divergent.
Ce morcellement fragilise les collectifs et fait reculer la notion d’équité. »
Quel modèle social pour un groupe avec des missions de service public devenu multi-entreprises ?

Le défi est immense : comment préserver une cohérence sociale dans un Groupe devenu « multi-facettes » traversé par des logiques parfois antagonistes ? FO Com appelle à bâtir un socle commun de garanties pour tous les salariés du Groupe, quels que soient leur statut ou leur entité.
Cela implique :

  • La limitation du recours à la sous-traitance pour les missions pérennes.
  • La reconnaissance de l’ancienneté et des compétences acquises, y compris en mobilité inter-filiale.
  • Le renforcement du dialogue social, y compris dans les filiales jeunes ou délocalisées.
  • La convergence progressive des droits, pour garantir l’égalité et la dignité de tous les travailleurs du groupe.

Le développement des filiales ne doit pas se faire au détriment des droits des salariés. FO Com poursuit son engagement pour défendre une vision du travail fondée sur la solidarité, la justice sociale et le respect de chacun. Face à un Groupe devenu multi-entreprises, c’est l’unité des salariés et la force de l’action syndicale qui feront la différence.

 

Les avancées syndicales obtenues des victoires à valoriser
Face à ces défis, l’action syndicale reste essentielle pour faire avancer les droits. FO Com, présente dans toutes les Branches et filiales, y mène. des combats concrets. Ces victoires ne sont pas le fruit du hasard. Elles traduisent une stratégie syndicale pragmatique, fondée sur la proximité, l’expertise et l’engagement constant.
FO Com à DPD des avancées concrètes pour les salariés

Chez DPD, FO Com poursuit son engagement aux côtés des salariés et obtient des résultats tangibles. Ces dernières années, les négociations annuelles obligatoires (NAO) ont permis d’importantes avancées salariales : des hausses de salaires en 2022 et 2023, une revalorisation de la grille, et une nouvelle augmentation de 2,5 % en 2024. FO a également obtenu l’élargissement de la Prime Qualité aux salariés ayant moins de quatre ans d’ancienneté, une prime de fin d’année portée à 1 300 €, ainsi que le versement des primes COVID et d’une prime exceptionnelle de 850 € à l’été 2021. Les changements de planning à moins de 7 jours donnent lieu à une indemnité de 24 €, les tickets-restaurant sont désormais accessibles à tous les salariés qui peuvent y prétendre, les paniers repas sont valorisés à 19 €, et la mutuelle est prise en charge à 70 % par l’employeur.
En matière d’intéressement et de participation, l’action syndicale a permis une nette progression du budget global, qui atteint aujourd’hui 6,5 millions d’euros. Une participation minimale est par ailleurs garantie à hauteur de 200 000 €, ce qui sécurise une redistribution équitable.

FO Com, c’est aussi une présence quotidienne, au plus près des équipes. Tous les salariés qui ont sollicité notre aide ont reçu un accompagnement. Par ailleurs, la gestion rigoureuse du CSE et de la CSSCT permet d’obtenir des améliorations concrètes des conditions de travail.
Sur le front de l’égalité professionnelle, FO Com a signé un accord garantissant le maintien du salaire pendant les congés maternité et paternité, ainsi que le cumul à 100 % de l’ancienneté pendant les congés parentaux d’éducation. Ces mesures apportent une réelle sécurité aux salariés concernés.

FO Com a, en revanche, fait le choix de ne pas signer l’accord Qualité de Vie et des Conditions de Travail, car deux revendications majeures sont restées sans réponse  : l’instauration du télétravail pour les services clients et les fonctions administratives en agence, ainsi que la réduction du poids des colis. En effet, ceux-ci dépassent de plus en plus souvent les 30 kilos, notamment avec la livraison croissante de meubles, sacs de croquettes, pneus et autres produits lourds, au détriment de la santé des salariés. De plus, les quelques avancées de cet accord sont conditionnées au bon vouloir des responsables d’agence, ce qui en compromet sérieusement l’application sur le terrain. Nous ne comprenons pas les motivations qui ont poussé CGT et CFDT à signer cet accord qui n’apporte finalement rien de concret aux salariés.
FO Com reste mobilisée pour défendre les droits des salariés de DPD et obtenir des améliorations concrètes, durables et équitables pour toutes et tous.

Neolog Viaposte Industrie négocier pour améliorer les conditions de travail

À Neolog Viaposte Industrie, plusieurs négociations majeures sont en cours, dans le but pour FO Com d’améliorer concrètement les conditions d’emploi et de travail des salariés.

Accord sur l’Intéressement : trois critères ont été retenus pour déterminer le calcul de la prime d’intéressement : la productivité par site, la qualité de service et le taux d’accidentologie. Ces indicateurs serviraient de base pour l’évaluation collective de la performance. FO reste vigilante afin que l’intéressement réponde à son objectif premier : reconnaître l’engagement des salariés, sans pression supplémentaire déguisée.

Accord sur la Pénibilité : plusieurs critères ont été identifiés à ce stade des échanges : le travail de nuit, les cadences imposées, le travail répétitif, la polyvalence et l’alternance de postes (notamment pour limiter la manutention manuelle de charges). FO Com reste attentive à ce que la pénibilité soit correctement évaluée et prise en compte et qu’il y ait une réelle prévention de l’usure professionnelle.

Accord QVCT (Qualité de Vie et des Conditions de Travail) : Les axes abordés dans le cadre de ces négociations sont majeurs : l’organisation du travail, le dialogue social, la reconnaissance des compétences et des parcours, l’articulation entre vie professionnelle et vie personnelle, l’accès à l’information et à la négociation interne, et la lutte contre les inégalités. Ces points font l’objet d’échanges pour identifier des leviers concrets d’amélioration. FO porte une attention particulière à la faisabilité des mesures envisagées et à leur impact sur le quotidien des salariés.

Accord Séniors : Un projet d’accord visant à accompagner les salariés en fin de carrière est en discussion. Parmi les mesures proposées : la mise en place d’un entretien professionnel dès 55 ans, la possibilité d’aménagement de poste, les mécanismes de transmission des savoirs (mentorat, tutorat, binômes), les formations pour l’adaptation aux évolutions technologiques, l’attribution de jours de congés supplémentaires et le recours à la retraite progressive. Parce que chaque fin de carrière mérite d’être accompagnée avec dignité, FO s’investit pour des améliorations tant attendues par les salariés.

Les discussions se poursuivent. FO rappelle qu’aucun accord ne sera signé sans garanties solides sur les conditions d’application, la transparence des dispositifs, et le respect des droits des salariés. Les représentants FO Com restent mobilisés pour défendre des engagements applicables et justes

FO Com Chronopost 2025, une année clé

Chez Chronopost, FO Com reste plus que jamais le syndicat de référence, porteur d’une histoire forte et d’un engagement constant. Depuis la mise en place des premières instances représentatives du personnel, le Secrétaire du CE, puis du CSE, est issu de nos rangs, un plébiscite unanime qui traduit la confiance des salariés dans notre action, notre rigueur et notre capacité à faire entendre leur voix.

Une représentativité solide et ancrée sur le terrain
Aujourd’hui, FO Com est présente dans l’ensemble des catégories socio-professionnelles (CSP), et occupe une place centrale dans le dialogue social au sein de l’entreprise. Avec 84 représentants de proximité répartis sur 34 sites, notre ancrage est concret, quotidien, et au plus proche des réalités vécues par les salariés. Cette proximité est l’un de nos atouts majeurs : elle nous permet de relayer efficacement les revendications et de faire remonter les problématiques.

GEPP : faire durer les négociations, faire avancer les droits
Dernièrement, FO Com s’est fortement mobilisée pour prolonger les discussions autour de la GEPP (Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels). Notre persévérance a permis d’obtenir des avancées, notamment pour les salariés en fin de carrière. Des mesures spécifiques ont été actées pour mieux accompagner cette étape clé.

NAO 2025 : des résultats concrets pour le pouvoir d’achat
L’année 2025 marque un véritable tournant en matière de négociation salariale. Après plusieurs années d’inflation mal compensée, FO Com a obtenu des résultats à la hauteur des enjeux économiques et sociaux : de véritables augmentations salariales, une revalorisation des primes, et une meilleure prise en compte de l’ancienneté. Ces acquis sont le fruit d’un travail préparatoire rigoureux, porté par une équipe soudée, à l’écoute des salariés et ancrée dans le réel. L’accord signé par FO Com vise avant tout l’amélioration du pouvoir d’achat et la reconnaissance de l’engagement professionnel de chacun.

Des combats à venir, une mobilisation constante
FO Com est déjà pleinement engagée dans les prochains chantiers que sont l’égalité professionnelle, la QVCT (Qualité de Vie et Conditions de Travail) et la politique Handicap. Là encore, nous porterons des revendications fortes, avec la volonté claire d’obtenir des engagements forts de la part de l’entreprise.

L’efficacité de notre action se mesure aussi à la confiance que vous nous accordez : les adhésions à FO Com Chronopost ont progressé d’environ 30 %. Ce chiffre traduit non seulement la reconnaissance du travail de terrain, mais aussi la force collective qui se construit jour après jour autour de nos valeurs. Cette dynamique est le fruit de l’engagement de toutes et tous : du Secrétaire, de la Trésorière, des élus, et de chaque représentant FO mobilisés au service de tous. FO Com, c’est une force de proposition, une force de mobilisation, et une force d’action au service de tous les salariés de Chronopost.

FO Com, un partenaire social de premier plan chez BPO IS

Depuis le 1er janvier 2024, après avoir fait partie du Groupe Docaposte, BPO IS a rejoint le pôle BSCC du Groupe La Poste. Avec plus de 1 150 collaborateurs dont la majorité est essaimée sur environ 430 sites en France Métropolitaine et en Outre-Mer, la cohésion sociale et la communication avec les salariés représentent un défi majeur pour les organisations syndicales. FO Com BPO IS, 1ère organisation syndicale représentative aux dernières élections du CSE (28,91 %), attachée à la transparence de l’information, s’emploie depuis des années, avec un succès certain, à défendre les intérêts des salariés, via notamment des réunions bilatérales mensuelles avec la direction.
FO Com BPO IS, après avoir été souvent vilipendée par nos adversaires syndicaux avec des arguments fallacieux, fantaisistes, voire d’un autre âge, est une organisation syndicale qu’on écoute. La cohésion et l’esprit soudé qui animent notre équipe font de nous un partenaire social de 1er plan.

Ce respect, nous l’avons acquis

  • par la qualité et la pertinence reconnue de nos interventions,
  • par un suivi permanent de nos demandes. Quand on s’empare d’un sujet, on va jusqu’au bout,
  • par le plein exercice du droit d’alerte,
  • par le résultat de nos actions.

FO Com BPO IS revendique fièrement son attachement à son indépendance, à sa volonté de transparence, et son engagement auprès de tous.

FO Com chez SERES, filiale du groupe Docaposte

2023-2024 : Défendre les droits, préserver les acquis
L’année écoulée a été marquée chez SERES par des bouleversements majeurs, au premier rang desquels figure le changement de convention collective. Face à ce changement d’ampleur, FO Com s’est mobilisée pour garantir aux salariés une transition équitable. Un accord a été signé pour que les personnes déjà en poste ne perdent pas les avantages acquis au fil des années. Parmi les points notables obtenus par notre organisation : le maintien de la prime d’ancienneté pour les ETAM (employé et agent de maitrise), des améliorations sensibles des indemnités de congés maternité et paternité, la suppression du délai de carence en cas d’arrêt maladie, ainsi que la généralisation de la prime de vacances à l’ensemble des salariés, y compris les non-cadres.

Un dialogue social mis à l’épreuve
Côté négociations annuelles obligatoires (NAO) pour 2023 et 2024, FO Com avait formulé des propositions mesurées, en cohérence avec la santé financière de SERES et du Groupe. Ces revendications, portées dans un esprit de reconnaissance du travail fourni, auraient permis de mieux faire face à l’inflation persistante. Pourtant, ni la direction de SERES ni celle du Groupe n’ont souhaité les entendre. Une fin de non-recevoir d’autant plus regrettable qu’elle s’inscrit en décalage avec les besoins réels des salariés.
En revanche, des progrès notables ont été obtenus sur le terrain du télétravail. FO Com a négocié un élargissement des droits pour les salariés de plus de 55 ans, qui peuvent désormais bénéficier d’un troisième jour de télétravail par semaine. De plus, le télétravail n’est plus restreint géographiquement : chacun peut désormais exercer à distance depuis le lieu de son choix, offrant ainsi une souplesse dans l’organisation personnelle et professionnelle.

Préserver les accords existants
FO Com reste également vigilante quant au maintien des accords d’entreprise historiques. Il s’agit, entre autres, du dispositif de RTT (loi Aubry 2) permettant aux salariés de bénéficier de 22 jours de repos supplémentaires, du régime d’astreintes avec une rémunération adéquate, et bien entendu des modalités actuelles du télétravail. Ces acquis constituent des garanties concrètes pour les salariés, et notre organisation syndicale n’entend pas les voir remis en question.

Les discussions avec la direction se poursuivent. FO Com rappelle avec force qu’aucun accord ne sera signé sans garanties précises et favorables aux salariés. Dans un environnement en mutation rapide, notre priorité demeure inchangée : défendre les droits, garantir la transparence, et construire des avancées durables.

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Docaposte BPO IS – Nos accords d’entreprise vous confèrent des droits

8 Juillet 2025, 09:01am

Publié par FOcom Poste 06

Pour rappel, la société Docaposte BPO IS n’est pas rattachée à une Convention Collective Nationale et est donc régie par le code du travail et ses accords d’entreprise dont la légitimé consiste à améliorer pour les salariés les dispositifs existants. Exemple : journées enfants malade, journées (ou ½ journées) accordées pour les salariés reconnus RQTH, pour les enfants handicapés des collaborateurs, jours et prime de déménagement pour cause de mobilité interne, qualité de vie au travail ,…

Autant d’accords âprement négociés et signés par notre organisation syndicale plus que jamais soucieuse de l’intérêt des salariés.

Pour autant, si FO n’a pas apposé sa signature sur certains accords (comme l’intégration en 2023 des primes de technicité dans les salaires), c’est que nous étions les seuls à considérer que cela allait à l’encontre de l’intérêt des salariés, surtout en terme de pouvoir d’achat.

Pour en savoir plus, Lire le tract

 

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Actu du CA – La lettre de l’administratrice FO

8 Juillet 2025, 08:45am

Publié par FOcom Poste 06

Une nouvelle gouvernance…continuité, incertitudes ?

Depuis le début de l’année, le comité des nominations, des rémunérations et de la gouvernance du Groupe La Poste a œuvré ardemment pour élaborer une fiche de poste et proposer au président de la République, une liste de candidats remplissant les conditions nécessaires pour devenir Président de La Poste.

C’était le mercredi 25 juin 2025, lors de la tenue du Conseil d’Administration de La Poste et de l’Assemblée Générale des actionnaires, qu’aurait dû être annoncé le nom du nouveau Président.

La lettre de l’administratrice FO – Juillet 2025

 

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Accord courrier : FO signe

3 Juillet 2025, 10:14am

Publié par FOcom Poste 06

FO Com a décidé d’apposer sa signature sur l’accord BSCC 2025

Cet accord comporte des garanties pour les postières et les postiers notamment en termes d’embauches et de promotions, mais aussi  en matière de santé, sécurité et conditions de travail. Quant au dialogue social, il sera renforcé avec la mise en place des commissions de suivi locales et nationales pour permettre ainsi à tous nos militants d’intervenir au plus près du terrain en cas de difficultés constatées.

Pour autant, il ne s’agit pas là d’un blanc-seing donné à la Branche. FO Com sera intransigeante sur l’application de l’accord et utilisera, pour ce faire, tous les moyens à sa disposition.

L’accord ayant recueilli plus de 50%, il est désormais officiellement valide.

Lors de la négociation, nous n’avons obtenu de La Poste aucune garantie de maintien des mesures existantes. Sans accord valide, quid des primes ? des promos ? des mesures concernant les conditions de travail ? etc. En tant qu’organisation syndicale, nous avons une responsabilité pour défendre votre emploi, votre rémunération et vos conditions de travail, FO Com l’a prise en signant cet accord.

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L’inFO du courrier n°14

1 Juillet 2025, 19:12pm

Publié par FOcom Poste 06

Sommaire:

  • Je suis malade et mon salaire aussi,
  • Ma fiche de paie, le complément de rémunération,
  • FO Com s’engage dans un accord protecteur,
  • Titulaire de quartier, FO Com ne lâchera pas,
  • Les truculentes aventures de Gégé le postier

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