Les élections CAP / CCP ont lieu du 5 décembre 6H00 au 8 décembre 19H00, je vote FO Com sur mon smartphone, ma tablette, mon ordinateur, mon factéo. Pour voter:
Une fois sur le site de vote : je renseigne mon authentifiant (12 caractères) puis le code postal de mon domicile, ensuite ma date de naissance et pour finir les 4 chiffres du code de sécurité qui apparaît à l’écran.
Je sélectionne la liste FO Com et confirme en cliquant sur le bouton ‘’JE CHOISIS CETTE LISTE’’.
Je valide mon vote en saisissant le code confidentiel reçu à mon domicile (7 chiffres) puis je clique sur le bouton ‘’JE VOTE’’.
Fonctionnaire, je vote deux fois. Une première fois pour la CAP Nationale et une seconde fois pour la CAP locale. Salarié, je ne vote qu’une fois. Si vous rencontrez des difficultés, rapprochez-vous de vos correspondants locaux ou utilisez la boite mail elections.2022@fo-com.com
Les consultations en cours concernant notre système de retraite ont été une nouvelle occasion pour les organisations syndicales de faire des propositions dont aucune ne nécessite une réforme paramétrique. Le système par répartition n’est pas en danger, y compris pour les jeunes générations. Le gouvernement instrumentalise la situation financière du système de retraites et affirme, à tort, que le recul de l’âge légal de la retraite est un impératif.
De premiers arbitrages seraient ainsi rendus en ce sens dès la mi-décembre. Au moment où le contexte social, environnemental et économique est particulièrement difficile pour une partie croissante de la population, le gouvernement, en s’entêtant, porterait l’entière responsabilité d’un conflit social majeur.
Les organisations syndicales réaffirment qu’elles sont, comme la très grande majorité de la population, fermement opposées à tout recul de l’âge légal de départ en retraite comme à toute augmentation de la durée de cotisation. La jeunesse, déjà fortement touchée par la précarité, serait fortement impactée par ce projet. Pour l’intersyndicale, des alternatives, y compris financières, existent pour améliorer les fins de carrière et les montants des pensions tout en faisant reculer les inégalités touchant particulièrement les femmes.
Les organisations syndicales et de jeunesse ont d’ores et déjà décidé de se revoir le jour-même des annonces gouvernementales. Elles réaffirment leur détermination à construire ensemble les mobilisations passant en particulier par une première date de mobilisation unitaire avec grèves et manifestations en janvier si le gouvernement demeurait arcbouté sur son projet.
Du 5 au 8 décembre prochain, fonctionnaires et salariés de La Poste et d’Orange sont appelés à voter pour leurs représentants aux Commissions Administratives Paritaires (CAP pour les fonctionnaires) et aux Commissions Consultatives Paritaires (CCP pour les salariés). À la suite des décrets relatifs à l’évolution du fonctionnement des CAP et CCP, leurs champs d’actions se trouvent réduits quand, dans le même temps, les textes réglementaires organisent leur éloignement du terrain. Les modifications imposées concernent leurs attributions, leur composition ou encore leur fonctionnement. Par exemple, pour les fonctionnaires, les listes de candidatures ne sont plus établies par grade et corps, mais par classe. À noter que la validation des promotions échappe, désormais, à leur examen. Autre changement de taille : l’élargissement, à La Poste, de leur périmètre de compétence géographique qui éloigne l’agent de ses représentants et défenseurs… Une manière de rendre moins combatifs des personnels déjà malmenés ! Cela dit, et quels que soient les bâtons patronaux dans les roues syndicales, FO Com entend bien être partout où il convient d’être.
Fin 2021, le taux d’emploi des personnes en situation de handicap de La Poste atteint 8,66 %. D’après le dernier bilan social, cela correspond à 11 084 personnes physiques, dont 7 196 femmes reconnues Bénéficiaires de l’Obligation d’Emploi des Travailleurs Handicapés (BOETH).
Mi-octobre, la négociation concernant le futur accord en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap s’est ouverte.
De très nombreux points doivent être débattus, notamment en ce qui concerne les actions de maintien dans l’emploi des Bénéficiaires de l’Obligation d’Emploi (BOE), encor loin d’être optimales ! Les postières ou postiers BOE sont bien souvent relégués à une gestion plus comptable qu’humaine de la situation de leur handicap, à un retour, après éloignement pour raison médicale, difficile dans un contexte de chamboulement périodique. Pour d’autres, dans l’attente de leur reclassement après inaptitude à leur poste, leur sont proposées des missions sans lendemain dans leur établissement ou pire, des dispenses d’activité qui se traduisent donc par une sortie définitive de l’entreprise, car aucune offre sérieuse et personnalisée ne leur aura été proposée.
Au titre de 2021, concernant les BOE, ont été dénombrés 223 licenciements pour inaptitude après impossibilité de reclassement et 111 retraites pour invalidité. C’est encore trop ! Par ailleurs, combien d’entre eux sont devenus des postiers en situation de handicap du fait de mauvaises conditions de travail ? Le taux d’emploi élevé d’une entreprise n’est pas forcément le reflet d’une bonne inclusion des personnes en situation de handicap.
Il est grand temps que La Poste se donne les moyens de ses ambitions afin de favoriser durablement l’emploi des personnes en situation de handicap. FO Com mettra tout en œuvre pour négocier un accord qui tiendra compte de l’insertion et du maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap. Quel que soit votre statut, rapprochez-vous de votre correspondant local FO Com.
Comme chaque année, les postiers actifs peuvent bénéficier de « BONI » et de « RE » (Repos Exceptionnel) en fonction de divers critères. Un petit rappel s’impose :
Jusqu’à 2 « BONI » peuvent être octroyés : les « BONI » sont calculés selon le nombre de congés annuels pris en dehors de la période du 1er mai au 30 septembre à raison de 1 (pour 5, 6 et 7 jours ouvrés pris hors période) et 2 (pour 8 jours et plus). Ils sont crédités le 1er.
3 « RE » sont crédités le 1er. Ils sont attribués au postier en activité à raison de 1 par trimestre travaillé (1 « RE » est cependant neutralisé pour être affecté à la journée de solidarité).
Ces jours peuvent être posés comme des CA. Les « BONI » doivent être pris dans l’année tandis que les « RE » peuvent être reportés jusqu’au 30 avril de l’année N+1.
Le postier peut aussi placer ces jours sur un CET (Compte Epargne Temps s’il en a un, via m@boxrh ou GTM) pour les monétiser ou les poser plus tard (par exemple, avant de partir à la retraite). Attention, la période d’alimentation du CET a commencé le 1er novembre et se terminera le 30 avril 2023.
Quand La Poste veut mettre à mal les acquis des postiers
La 1ère version de l’accord BGPN « organisation et environnement de travail » du personnel en bureau de poste vient d’être envoyé aux organisations syndicales.Force est de constater que le souhait de l’entreprise est de faire table rase de toutes les mesures acquises par les luttes et la négociation des accords suivants :
Après une période de crise sanitaire des plus compliquées, une actualité politico-économique anxiogène face auxquelles il faut souligner le remarquable engagement de toutes les postières et de tous les postiers, des sanctions de plus en plus nombreuses viennent assombrir le ciel déjà ombragé de nos collègues.
Des engagements forts en volume de promotions, de recrutements et de parcours professionnels.
Dans le cadre des nouveaux parcours professionnels, La DREC s’est engagée à ouvrir « a minima » 2 000 promotions sur la période de l’accord (fin 2025). Cet engagement, fruit des négociations, répondait à une de nos revendications. Entre la signature de l’accord en février 2022 et la fin de cette année ce seront donc déjà 1 000 promotions ; 50% pour les services du Front (SRC et la Banque à Distance), 24 % pour les Middle. Le reste pour la ligne managériale et les services supports. Si lors de la commission de suivi du 18 novembre nous nous félicitions de ce volume de promotions il nous importe de vérifier que l’ensemble des postiers de la DREC puissent avoir accès à une promotion notamment pour les personnels toujours actuellement en transition professionnelle
Concernant les recrutements, depuis la signature de l’accord c’est près de 500 recrutements sur les centres financiers dont la moitié en recrutements externes ce qui nécessite une mobilisation forte en termes de formation et d’actions de transferts de compétences. Pour rappel l’objectif étant à minima de 1 000 recrutements à horizon fin 2025. La DREC a annoncé l’ouverture d’un parcours pionnier pour accéder au métier de conseiller en relation clients (67 postes). Le parcours pionnier est un parcours en alternance interne à la Poste et uniquement ouvert aux personnels du Courrier (sans pré requis hormis une aptitude à la relation client validée par l’EMRG). Les personnels de la BSCC en classe I auront une promotion par RPP allégée au bout de 6 mois sur le niveau de fonction II3.
Concernant le management de proximité, nous étions en attente forte lors de cette commission de suivi sur de réels engagements pour ces managers (carrière et rémunération). Il nous a été annoncé ENFIN l’ouverture d’un chantier spécifique début 2023 (un premier atelier ouvert avant la fin de l’année).
Lors de cette commission de suivi, nous avons interpelé la direction concernant l’annonce récente de la sortie du périmètre de la DREC du centre financier d’Ajaccio. Pour FO Com nous sommes contre cette décision. Il en va du maintien non seulement des garanties issues de l’accord pour les personnels mais aussi de l’engagement de la DREC « maintien de tous les sites à horizon 2025 ». Bien entendu nous ne lâcherons pas sur ce point.
Cette commission a également été pour nous l’occasion de revendiquer pour des évolutions professionnelles en défendant la création de fonction de CRB (Conseiller Relation Bancaire) de niveau III.2 pour les Middle Produits. De dénoncer les trajectoires sur certains métiers et liées au plan stratégique de la Banque. Trajectoire imposées, menées au pas de charge avec un SI défaillant. Voir même des retraits de projets ! Bref, complètement déconnecté de la réalité terrain !
De plus, à 9 mois de l’accord bien des engagements et garanties ne sont pas encore concrets, soyez assurés tant sur le plan national qu’en local sur les sites, que nos équipes seront présentes pour défendre dans le cadre de cet accord et ces trois futures années vos intérêts, vos emplois, votre rémunération et vos conditions de travail.
La crise énergétique occupe largement nos débats, alimentée par la guerre en Ukraine et renforcée par le dérèglement climatique. Les mois que nous venons de vivre, marqués par une succession de pics de chaleur, canicules, sécheresses, tempêtes, inondations… ont confirmé que ce n’est plus seulement une menace mais une réalité désormais bien ancrée, à laquelle nous devons faire face, au quotidien.
FO partage le message porté par Sharan Burrow, secrétaire générale sortante de la CSI, à la COP 27, qui vient de se terminer à Charm El-Cheikh en Égypte :Les travailleurs doivent avoir une place autour de la table pour discuter d’une transition qui stabilise la planète, les économies et nos sociétés. Les plans de transition doivent prendre en compte à la fois les plans pour le climat et pour l’emploi. Dans cette perspective, les syndicats doivent participer à ce processus […]. Mais à nouveau, confrontés à la conclusion d’un accord décevant, les syndicats ont regretté l’absence d’engagements de la part des pays pour respecter les droits du travail et les droits humains. Les droits de liberté syndicale, de négociation collective et de santé et sécurité au travail sont essentiels pour assurer une transition juste.
Il reviendra à Luca Visentini, nouveau secrétaire général de la CSI, de continuer à soutenir ces positions. Je veux lui renouveler ici mes félicitations pour son élection lors du congrès de Melbourne, où FO était représentée, et remercier chaleureusement Sharan Burrow pour son engagement à la tête de la CSI.
Accélérer la reconquête industrielle et les relocalisations d’activité
Cette question du climat et de l’emploi, FO l’a abordée également la semaine dernière à l’occasion du premier bilan de France 2030, où nous avons été conviés par la Première ministre. Des efforts d’investissement sont lancés, mais il faut aller vite et plus loin. Et là où des financements publics sont engagés, ils doivent être conditionnés à des objectifs et associés à des dispositifs de suivi étroit, d’évaluation, de contrôle et éventuellement de sanctions en cas de manquements aux engagements.
FO a rappelé que face à l’enjeu du changement climatique, mais aussi face aux conséquences de la guerre en Ukraine et à la crise énergétique, il est urgent d’accélérer la reconquête industrielle, la réindustrialisation et les relocalisations d’activité, pour mieux maîtriser les chaînes d’approvisionnement de bout en bout et rendre nos économies et nos emplois plus solides face aux tempêtes mondiales. Réindustrialiser et relocaliser, c’est aussi lutter contre l’inflation et l’envolée des prix !
Depuis plusieurs décennies, les politiques de désindustrialisation menées en France comme dans d’autres pays européens nous rendent trop vulnérables quant à l’approvisionnement en matières premières, paralysant de nombreux secteurs d’activité et dégradant la situation de l’emploi. Les crises que nous vivons rendent plus urgente la nécessité de dégager des investissements publics et privés massifs pour permettre la sécurité alimentaire, atteindre l’indépendance énergétique, réussir la transition climatique et favoriser les relocalisations de sites de production en France.