INFO: Arnaud Montebourg rend hommage aux "travailleurs du service public"

FO est un syndicat indépendant, non seulement à l'égard du patronat mais aussi des partis ou des gouvernements.
Question écrite n° 03719 de M. Alain Fauconnier (Aveyron - SOC)
publiée dans le JO Sénat du 20/12/2012 - page 2949
M. Alain Fauconnier attire l'attention de Mme la ministre déléguée auprès du ministre du redressement productif, chargée des petites et moyennes entreprises, de l'innovation et de l'économie numérique, sur la revalorisation de carrière des reclassés de La Poste et France Télécom. Ainsi, depuis 1993, ces fonctionnaires dits " reclassés" sont privés de déroulement de carrière. Par arrêt du 11 décembre 2008, le Conseil d'État a ordonné à La Poste et à l'État de rétablir les promotions sur les grades de reclassement des PTT. Le décret n° 2009-1555 du 14 décembre 2009 a permis de relancer la promotion de ce fonctionnaires, mais cela sans effet rétroactif. Les résultats de ce promotions sont dérisoires, au vue des 19 années de blocage, ne représentant pas plus de 2 % par an depuis 2009. Ainsi, il lui demande quelles initiatives le Gouvernement entend prendre quant à la situation des agents dits "reclassés" de La Poste et France Télécom.
En attente de réponse du Ministère chargé des petites et moyennes entreprises, de l'innovation et de l'économie numérique.
Le projet d'accord-cadre sur les conditions de travail est bouclé.
Parmi les propositions : de nouvelles mesures d'âge.
Les négociations entre syndicats et direction sont terminées à La Poste. Au terme d'une année durant laquelle plusieurs suicides de salariés ont traumatisé l'entreprise, les discussions pour aboutir à un accord-cadre destiné à refonder les conditions de travail dans le groupe se sont closes jeudi dernier. Le texte définitif du projet d'accord a été transmis vendredi soir aux représentants du personnel, et ceux-ci ont désormais un mois, c'est-à-dire jusqu'au 21 janvier, pour se déterminer.
Sur la majeure partie des sujets, le texte annonce l'ouverture de négociations spécifiques : sur la santé et la sécurité au travail (démarrage en janvier), le télétravail (idem), la fonction ressources humaines (en avril)… Ce qui a suscité la déception de certains syndicats : « Cela renvoie à plus tard des mesures concrètes sur l'organisation du travail », regrette la CGT, majoritaire. « L'ouverture rapide de ces négociations est très importante », juge de son côté l'Unsa, tandis que Sud, plus sévère, estime que« La Poste est passée à côté d'une opportunité d'avancer ».
Temps partiel aménagé
Le texte comporte néanmoins un certain nombre de mesures immédiates, comme une priorité à l'embauche en CDI pour 1.000 CDD par an, dans le cadre du plan de recrutement de La Poste. Surtout, il prévoit des mesures d'âge susceptibles d'intéresser de nombreux salariés. Aujourd'hui, les postiers ayant le statut de fonctionnaire peuvent prétendre en fin de carrière à un temps partiel aménagé senior (TPAS), qui correspond à un mi-temps payé 70 %. Ce dispositif arrive à son terme à la fin de cette année.
La direction propose son prolongement dans le cadre de l'accord, avec des âges de départ entre 53 et 58 ans selon les carrières et la pénibilité des postes. De surcroît, la mesure serait étendue aux salariés de La Poste de droit privé, sous réserve notamment qu'ils aient au moins dix ans d'ancienneté. Des mesures financières pour les postiers qui retardent actuellement leur départ à la retraite faute d'avoir les annuités nécessaires seraient également prévues.
Le TPAS devrait susciter l'intérêt du personnel, notamment chez les fonctionnaires. La Poste ayant cessé les recrutements sous statut depuis 2002, la moyenne d'âge de cette population ne cesse d'augmenter, et dépasse les 50 ans aujourd'hui.
« Pour la direction, c'est une manière habile de conditionner la mise en place d'une mesure jugée favorablement par les postiers à la signature de l'accord par plusieurs syndicats », juge un observateur. Et même s'il semble assez probable que la CGT et SUD ne signeront pas (tous deux prévoient d'organiser une « journée de mobilisation » fin janvier-début février), il leur sera assez difficile de faire valoir un droit d'opposition en cas de signature par des syndicats minoritaires, sous peine de risquer une forte impopularité.
L. S.
Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/
Le contrat de service public de La Poste pour la période 2008-2012 est arrivé à échéance.
Suite à la demande des cabinets du Ministre du Redressement productif et de la Ministre déléguée aux PME, à l’Innovation et à l’Économie numérique, la Fédération FO COM leur a adressé sa contribution intitulée « Les missions de service public : colonne vertébrale et raison d’être de La Poste ».
« La Poste et ses filiales constituent un groupe public qui remplit des missions de service public et d’intérêt général ». Voici ce que dit la loi du 9 février 2010. Cette définition à plusieurs entrées traduit la cohabitation entre la conception française du service public et une définition européenne plus floue, celle de « service économique d’intérêt général ». En effet, ces deux approches ne sont guère identiques. Ni d’un point de vue organique (quelle instance rend le service et sous quel statut ?), ni sous l’angle fonctionnel (quel éventail pour les missions ?).
Même s’il existe des délégations et des concessions de service public confiées à des entreprises privées, nous considérons que la meilleure garantie pour assurer un service public de qualité est d’en confier l’exercice à un organisme de droit public, totalement contrôlé par la puissance publique.
Il va de soi que pour un service public national comme La Poste, l’État devrait être le seul gérant, le « peuple souverain » en demeurant le propriétaire.
Quoi qu’il en soit, la loi française et les textes de référence ont tendance à considérer les notions d’intérêt général et de service universel comme synonymes de celle de service public. Or, le contenu du service universel, d’origine communautaire, est par nature plus restreint que celui du service public.
Dès lors, laisser le service universel absorber le service public, c’est édulcorer celui-ci.
Les textes précisent que La Poste relève d’un champ divisé entre « missions » et « activités ». La nuance est de taille. Les missions correspondent à une obligation imposée par la loi ; les activités relèvent des initiatives de l’entreprise et se développent dans la sphère concurrentielle. Précisons aussi que si les activités sont par essence hors du service public, les missions sont réputées s’accommoder du monopole comme de la concurrence. Le transport et la distribution de la presse, ainsi qu’une partie des services financiers, relèvent au service public. Pourtant les deux missions se situent désormais (depuis la banalisation du livret A) dans un espace totalement concurrentiel.
Énumérées à l’article 2 de la loi du 9 février 2010, les missions de service public et d’intérêt général sont précisées en ces termes dans l’actuel contrat de service public.
· Le service universel : il permet d’accéder à une collecte et de bénéficier d’une distribution, six jours sur sept, d’envois postaux. Les tarifs étant « abordables » et « régulés par l’ARCEP ». Conformément à la directive sur les services postaux, l’article 18 de la loi précise que « les prix sont orientés sur les coûts et incitent à une prestation efficace ».
· Le service public de la presse : « il permet aux éditeurs de presse de bénéficier de tarifs privilégiés pour une prestation de service postal dont la qualité est définie et contrôlée et à chaque lecteur de recevoir à son domicile, sur le territoire national, les journaux auxquels il est abonné ».
· La mission d’aménagement du territoire : elle vise à « maintenir, sur tout le territoire, y compris les zones les moins denses, un niveau très important d’accessibilité aux services postaux » car « les réseaux postaux ont une dimension sociale » (art. 2).
· La mission d’accessibilité bancaire dont le but est d’« offrir au plus grand nombre de personnes, y compris celles aux revenus les plus modestes, la possibilité de bénéficier aux guichets de La Poste d’une prestation de domiciliation de ses revenus, de retrait d’argent liquide et d’émission de titres de paiement ».
Si ce catalogue a le mérite d’exister, il se contente de poser des principes. Autre chose est de les préciser, de les appliquer, de les développer et de financer correctement leur mise en œuvre…
Aussi, avons-nous tenu dans cette note à développer l'ensemble des aspects de ce dossier majeur en rappelant les propositions et exigences de la fédération
Le Directeur d’Établissement est aujourd’hui devenu le socle managérial des politiques voulues par les directions de métier…..[Télécharger]
Cette présente note de service (Ristourne 2013 note du 13 décembre 2012) a pour objet de faire connaître le nouveau taux de l’aide dont bénéficient les personnels de La Poste qui ont une rémunération inférieure ou égale à celle d’un fonctionnaire à l’indice brut 458.
Cette ristourne est applicable à partir du 01 janvier 2013.
Après 3 trimestres d’exercice le bilan de ce contrat est positif . Sur la garantie de base, le régime est équilibré, sur l’agent, légèrement en dessous pour les conjoints et en léger dépassement sur les enfants.
3000 départs en retraites de fonctionnaires depuis le 01/01/2012.
Pour l’option 1 un résultat bénéficiaire avec 37% de marge et 15% de marge pour l’option 2.
Comme les deux options sont excédentaires, nous avons demandé à la MG de faire des propositions pour améliorer certaines prestations.
Une étude de satisfaction a été faite auprès de 1000 postiers, ils s’avère que plus de 90% des postiers sont satisfaits ou très satisfaits de contrat de groupe.
Vous trouverez les documents en pièce jointe :
Rue89 s’est plongé dans dix ans de bilans sociaux. Résultat : augmentation des absences pour maladie à tous les échelons. En cause : la baisse des effectifs, et trop peu d’accompagnement.
Depuis 2002, La Poste a vu un quart de ses effectifs partir, son organisation revue en profondeur, ses métiers évoluer. En mars dernier, après trois suicides en six mois, le PDG de La Poste, Jean-Paul Bailly, avait annoncé des « ajustements » dans les réorganisations.
Un rapport sur les conditions de travail a en effet été remis. La direction a annoncé en septembre un « allègement de la pression sur les effectifs » avec 5 000 recrutements supplémentaires d’ici à 2014.
Pour les syndicats, la manière même dont les réorganisations sont menées aggrave le malaise.
-24%
Depuis 2002, pic des effectifs, La Poste a perdu plus de 77 000 emplois, soit 24% de son effectif, avec une accélération de la décrue en 2006.
Tous les métiers sont touchés : courrier, services financiers, tri, etc. Mais pas tous les statuts : la baisse du nombre de fonctionnaires atteint 40%, alors que le nombre de CDI croît de 33%.
Un rapport a été commandé par la direction à Jean Kaspar pour évaluer les conséquences de cette réduction des effectifs, suite à plusieurs suicides de postiers. Constat : « Le sentiment général est qu’il faut “faire plus avec moins”, au détriment de la qualité de services et de la santé des agents. »
D’autant plus que les réorganisations se sont succédées « sans transparence », (…) « La Poste n’a jamais affiché d’objectif d’ensemble des réductions et n’a pas non plus précisé de calendrier. Les réductions ont été opérées site par site, années après années. »
+11%
Le taux d’absentéisme pour maladie a augmenté de 11% en cinq ans. Il a progressé pour les fonctionnaires comme pour les contractuels. L’écart entre eux devient minime en la matière.
Il a également augmenté pour des catégories habituellement peu exposées : les cadres supérieurs voient leur absence pour maladie progresser de 66% (contre une augmentation de 9% pour les cadres).
Le syndicat professionnel des médecins de prévention de La Poste s’inquiétait déjà en 2010, dans une lettre envoyée au président du groupe, d’un taux d’absentéisme « sans précédent », de maladies professionnelles et accidents du travail « en très forte augmentation », mais également de « suicides ou de tentatives de suicide, dont on peut penser qu’ils sont exclusivement liés à des situations de vie professionnelle ».
Pour ces médecins, la réduction des effectifs n’est pas seule en cause, la manière dont elle a été menée a joué : « une communication trouble et à deux vitesses », des reclassements impossibles, des agents placés « en sureffectif au gré des réorganisations », des organisations du travail « en décalage avec la réalité du terrain », etc.
Les médecins vont plus loin : « La Poste crée des “inaptes” physiques et psychologiques ».
+7%
La masse salariale a peu évolué depuis 2005. C’était le but : le président de La Poste, Jean-Paul Bailly, expliquait en mars 2011 que le groupe avait « accompagné la décroissance des activités » y compris « dans la maîtrise de la masse salariale ».
Pourtant, dans le même temps, le groupe perdait 57 000 postiers. Comment expliquer que la masse salariale n’ait pas baissé ? Pour Jean Kaspar, à qui la direction a commandé un rapport, aujourd’hui « les effectifs sont moins nombreux, plus qualifiés, plus stables et mieux rémunérés ».
Les salaires inférieurs à 1 200 euros par mois ont en effet disparu en 2011. A l’autre bout du spectre, le montant brut des dix plus grosses rémunérations a également augmenté depuis 2005, ainsi que leur part dans la masse salariale (sic !).
-8%
« L’accompagnement des mobilités professionnelles, l’adaptation et le développement des compétences des postiers et des postières » se trouvent au « coeur de la politique de ressources humaines », assure La Poste dans son Document de référence 2011. C’est nécessaire pour l’entreprise « dans un environnement fortement évolutif, où l’ensemble des métiers connaissent ou connaîtront des évolutions profondes ».
Et pourtant. Le nombre de jours de formation a chuté de près de 8% entre 2002 et 2011. Surtout, la part des formations d’adaptation au poste – et à l’évolution des emplois – a diminué.
Les plus touchés par cette baisse se trouvent au bas de l’échelle hiérarchique.
Dans sa lettre du 20 mai 2010, le syndicat des médecins de prévention dénonce « une très forte pression commerciale individuelle et quotidienne (...) sur les guichetiers, sans formation, et surtout sans analyse des impacts sur les individus ».
x2
En dix ans, le nombre de promotions a explosé. Le taux de promotion a plus que doublé.
Ce sont les agents de maîtrise et d’exécution qui ont été le plus massivement promus. Viennent ensuite les cadres, qui détiennent un record : les promotions au sein de la catégorie des cadres ont été multipliées par cinq.
(…) Il s’agit de « faire passer la pilule », de donner de « petites responsabilités » pour « ne pas avoir de résistance » face aux réorganisations successives.
Depuis 2009, le nombre de promotions connaît une baisse sensible.
+23 %
Le chiffre d’affaires de La Poste a augmenté de 23% entre 2002 et 2011. Depuis l’arrivée de Jean-Paul Bailly à la tête du groupe, la Poste s’est « métamorphosée », constate Jean Kaspar dans son rapport : le groupe a été réorganisé (par métiers), la Banque postale a été créée, une démarche plus commerciale
Source : Rue89 publié le 12 décembre 2012
Nb : Un bon résumé, pour le reste: NO COMMENT !
Des postiers privés d’activité, d’autres surchargés : le syndicaliste Patrice Campion dénonce les ravages de la restructuration.
Patrice Campion est quasiment sans boulot.Pourtant, il est rattaché à une direction qui regroupe deux départements, le Finistère et le Morbihan. Le postier, chef d’établissement et syndicaliste, qui avait la charge des bureaux de Combrit et de l’Île-Tudy, explique sa situation : « Le bureau dans lequel je travaillais a été rattaché à un autre plus important. Je suis dans le même cas que de nombreux postiers, qui ont ainsi perdu leur activité. En fait, je n’ai plus de poste depuis trois ans, pas même de chaise… »
Patrick Campion décrit une entreprise « en restructuration permanente. On a supprimé beaucoup de personnel et de bureaux de poste. On a recentré les activités principales sur les gros bureaux. Et La Poste a créé des fonctions virtuelles sous forme de lettres de mission, distribuées aux postiers qui ont perdu une partie de leur activité. Certains se retrouvent avec 70 % de leur temps en lettres de mission, et avec le moral au plus bas ».
Patrice Campion : un système « pernicieux »
Patrice Campion raconte le cas de ce collègue, dans le secteur de Morlaix, « à qui on a diminué considérablement les heures d’ouverture de son bureau de poste. Comme on n’en a pas d’autre à lui proposer, on le laisse en place dans un bureau fermé. On lui confie du rangement de documents en lettres de mission. Cette personne n’a quasiment plus d’activité, et pourtant elle est physiquement présente dans le bureau dans lequel elle travaillait auparavant. Au quotidien, se sentir inutile est très préjudiciable ».
Le syndicaliste constate des cas de « souffrance extrême, en particulier chez les postiers arrivant en fin de carrière. On leur fait comprendre qu’ils ne sont pas bien vus s’ils sont en situation de souffrance physique, parce que la recherche de productivité est de plus en plus grande. Pour réaliser des gains de productivité sur les moyens de remplacement et pallier les absences inopinées comme les congés maladie, la direction a mis en place des tournées qu’on appelle “sécables”, réparties entre un nombre réduit de facteurs. Beaucoup rentrent plus tard de leur tournée, et doivent travailler beaucoup plus vite. Tout cela entraîne une souffrance plus grande pour ceux qui n’y arrivent pas et pour ceux qui ont des difficultés physiques ».
Les postiers ont également des objectifs à remplir : « Il a été mis en place un entretien d’appréciation, qui a lieu au printemps, au cours duquel sont fixés des objectifs à chaque postier, qui ne sont pas forcément chiffrés. Ainsi, chaque année, une prime “facteur d’avenir” est accordée selon des critères fixés par la hiérarchie, et elle s’applique à l’ensemble de l’équipe. Ces critères peuvent être liés à l’absentéisme, au nombre de tournées, etc. Certains, en situation de faiblesse, culpabilisent. Cela crée un système pernicieux qui génère de plus en plus de mal-être au quotidien dans les établissements. »
Des formations « ont été dispensées aux cadres pour accompagner les “changements” », ajoute Patrick Campion, marqué par le suicide, en mars dernier, d’un de ses collègues, cadre supérieur : « Il en avait suivi une, et il nous a fourni de nombreux éléments sur le fait qu’on forme des personnes pour leur faire accepter que la souffrance est normale, que le changement passe par ce stade. À la lecture de l’ensemble des informations que nous a transmises ce collègue, on comprend pourquoi il en est arrivé là. Il avait connu La Poste à l’époque où c’était un établissement avec une mission de service public. Aujourd’hui, elle est devenue une entreprise comme les autres, cherchant à faire plus de profits pour certains, au détriment de beaucoup d’autres ».
Pour le syndicaliste, le dossier est accablant. On avait demandé à ce cadre supérieur qui s’est ôté la vie « de réaliser des gains de productivité en ne cherchant pas à remplacer les facteurs absents. Il ne supportait plus cette situation. Il a exprimé son mécontentement, et on lui a fait comprendre que ce n’était pas recevable. Il a été considéré comme le mouton noir. En fin de compte, il n’avait plus de poste… »
Par - 13 décembre 2012
Source : http://www.politis.fr/La-Poste/
Nb : Chronique d’un quotidien inadmissible…
(Boursier.com) -- Arnaud Montebourg (Ministre du Redressement productif), et Fleur Pellerin (Ministre déléguée chargée des
Petites et Moyennes Entreprises, de l'Innovation et de l'Economie numérique), ont reçu les représentants des organisations syndicales de La Poste pour évoquer l'avenir du groupe. Les ministres
ont souhaité associer étroitement les syndicats dans les négociations portant sur le nouveau contrat de service public, menées par la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et
des services et les services de l'Etat concernés d'ici la fin du premier trimestre 2013
.
Cette rencontre a permis de faire le point sur la mise en oeuvre des propositions du rapport Kaspar, visant à améliorer les
conditions de vie au travail, ainsi que sur la déclinaison des orientations du nouveau contrat de service public dans le prochain plan stratégique du groupe La Poste. Les Ministres ont rappelé à
cette occasion leur attachement à ce que le dialogue social se poursuive activement au sein de l'entreprise
.
Source : www.boursier.com Publié le 11/12/2012
Nb : Ce n’est pas gagné !!! Car ce n’est un secret pour personne que le dialogue social à La Poste est au point mort !
La Poste informe (et encore !) mais ne dialogue guère !
Surtout avec des managers trop pressés d'atteindre leurs objectifs, et tellement pressés d’obtenir des promotions qu’ils en oublient qu'ils gèrent des êtres humains ?
Même après le rapport Kaspar, les restructurations se poursuivent avec à la clef des délocalisations, des conseils de discipline et des pressions quotidiennes !!!