Force Ouvrière réitère ses demandes sur les points de divergence avec La Poste concernant l’indemnisation partielle des postiers lors de la plénière du 26 novembre 2020.
L’accord est prolongé jusqu’au 31 décembre 2020. La liste des personnes en situation de vulnérabilité a été élargie depuis le 10 novembre par décret N° 1365. [Cliquez ici pour en obtenir la liste]
700 personnes sont concernées par l’accord en novembre 2020.
Par contre, les aidants, les postiers qui partagent leur domicile avec une personne fragile ne sont toujours pas concernés par l’accord et cela reste inacceptable car à FO Com a signé des accords aidant et handicap. La Poste ne va pas au-delà du décret gouvernemental et cela malgré nos demandes insistantes.
Nous continuons d’être à vos côtés et de revendiquer. N’hésitez pas à nous faire remonter les dossiers des collègues en difficulté.
La Poste aurait laissé entendre que les effets de la crise sanitaire sur son résultat priveraient les postiers de leur prime d’intéressement en 2021. Bien que non officielle l’information a été largement relayée par des organisations syndicales non signataires de l’accord Intéressement… en sous-entendant lourdement la responsabilité des organisations signataires !
Rappelons tout d’abord aux chaleureux de la critique et aux frileux de l’engagement que la loi impose la signature d’un accord d’intéressement pour obtenir la mise en place d’une formule d’intéressement dans les entreprises et c’est aussi le cas à La Poste.
Si FO a signé 3 accords intéressement successifs depuis 2012 c’est pour défendre la plus juste participation de tous les postiers au résultat de La Poste (y compris au bénéfice des non signataires!)
FO a obtenu des critères de qualité et de performance (courrier J+1, taux de flashage des colis, satisfaction globale des clients en bureau de poste) permettant d’augmenter la prime jusqu’à 24%.
Alors quelle prime pour 2021 ?
Dans l’accord actuel, négocié en 2018, un article prévoit de neutraliser l’arrivée de la CNP à La Banque Postale dans le périmètre du résultat global de La Poste. Mais nous avions obtenu, si l’opération (encore largement hypothétique quant à sa date en 2018) devait se réaliser la réunion d’une commission de suivi afin de revoir ce périmètre une fois l’intégration de la CNP réalisée.
Et parce que c’est désormais le cas, FO en qualité de signataire vient de demander la tenue de cette commission de suivi.
En 2021, La Poste ne pourra pas continuer à ignorer l’impact de la CNP. FO revendique l’intégration du résultat financier de la CNP dans les résultats du Groupe.
Pourquoi cette revendication ? Parce que le calcul de la prime se fait sur la base du résultat financier global de La Poste et l’intégration de la CNP (combattue par les mêmes « non –signataires ») au périmètre du Groupe, va tirer vers le haut le montant de la prime.
Un nouvel accord sera négocié en 2021. Il portera sur la période 2021 -2023 pour les versements de la prime de 2022 à 2024.
FO se bat, comme toujours, pour améliorer les critères de calcul en faveur des postiers et intégrer le résultat de la CNP pour une revalorisation de la prime d’intéressement.
Depuis 2010, la mise en place du gel du point d’indice des fonctionnaires a eu pour conséquence une perte du pouvoir d’achat de près de 10 %. Le gouvernement a « courageusement » choisi la fin juillet 2020 pour en annoncer la prolongation…
Un comble quand on sait que cette mesure vient s’ajouter à la non transposition, pour les fonctionnaires de La Poste, de la réforme PPCR (Parcours, Promotion, Carrière, Rémunération) faute de décrets d’application.
Au-delà des éléments de langage, le principal effet de cette politique sur dix ans est qu’elle organise bel et bien et sur le long terme une paupérisation des personnels concernés.
FO souligne l’urgence de la mise en place d’un rattrapage massif en termes de revalorisation du point d’indice.
Pour FO, il faut redonner à la politique salariale toute sa vitalité que ce soit au niveau de la Fonction Publique ou au niveau des NAO en entreprises.
De l’agent au cadre supérieur, de l’actif au retraité, tous pénalisés
Les absences de revalorisation du point d’indice sont une véritable bombe à retardement qui « plombent » :
La rémunération des postiers fonctionnaires en activité de la classe I à III
Les retraites futures de tous les fonctionnaires (classes I, II, III, groupe A, groupe B…)
Le décrochement du pouvoir d’achat des fonctionnaires les moins bien payés (et ils sont nombreux) a rendu nécessaire la mise en place d’un système de garantie du pouvoir d’achat : la GIPA (Garantie Individuelle de Pouvoir d’Achat), histoire d’éviter notamment que certains fonctionnaires se retrouvent en dessous du niveau du SMIC.
Salariés, fonctionnaires, tous perdants…
À noter également qu’à fonction identique, La Poste ne peut afficher une politique de rémunération différente en fonction du statut de chacun (salariés ou fonctionnaires), ce qui permet indirectement de contenir les revalorisations des salariés.
La Poste pourrait-elle améliorer la situation de ses fonctionnaires ?
La réponse est clairement positive, mais ses dirigeants préfèrent se retrancher derrière les mesures de restrictions gouvernementales en évitant d’ouvrir chaque année à la discussion la revalorisation de tous les éléments « poste » annexes au traitement des fonctionnaires.
Plus encore, les politiques RH du Groupe La Poste :
limitent la reconnaissance de l’investissement et du dévouement à des mesures sans impact structurant sur les traitements, le plus souvent sous forme de primes,
sont de plus en plus floues et illisibles (suppression des emplois repère, revalorisations inférieures à l’inflation même si on est apprécié E ou B,…)
Pour FO, non seulement le gel du point d’indice doit cesser, mais des mesures spécifiques doivent pouvoir être négociées à La Poste pour redonner du pouvoir d’achat DURABLE à tous les postiers.
Ensemble, il est urgent de regarder les problèmes en face. Les solutions ne sont ni dans le fatalisme, ni dans les lamentations mais dans le volontarisme et l’action.
Les cadres dans le collimateur ?
Le gel du point d’indice et la perte de 10 % de pouvoir d’achat viennent rajouter une couche aux multiples « dossiers» qui impacteront l’encadrement :
Gel du point d’indice = -10 %
Réforme des retraites = de – 25 % à – 40 % selon les estimations
Que restera-t’il alors de leurs retraites ?
Sans oublier la dernière réforme des grilles indiciaires qui n’est toujours pas effective faute de décret, l’absence de revalorisation de la NBI (Nouvelle Bonification Indiciaire), la stagnation des revalorisations annuelles et des parts variables…
Face à un pouvoir d’achat en berne, l’engagement professionnel des postières et postiers ne cesse d’évoluer à travers de nouveaux services, de nouvelles activités…
AVEC FO AGISSONS COLLECTIVEMENT POUR :
Le 13ème mois
Une augmentation significative de notre salaire
Le dégel du point d’indice
L’application des décrets sur les nouvelles grilles indiciaires des fonctionnaires
Parce que les postiers sont mal payés, FO Com revendique :
Le 13ème mois pour tous.
La classe II a minima pour tous les postiers et au moins une promotion tous les 10 ans.
La parution du décret PPCR, le dégel du point d’indice (fonctionnaires) et des négociations salariales ambitieuses (salariés).
L’arrêt des revalorisations à 0 pour les cadres supérieurs.
Nous revendiquons aussi la revalorisation des autres éléments de rémunération (part variable, intéressement…). Ainsi, FO Com a permis aux postiers de percevoir un intéressement de 414,72 € en 2020. Nous en exigeons son maintien et son augmentation pour 2021.
Avec FO Com, militez pour une meilleure rémunération !
Face à un pouvoir d’achat en berne, l’engagement professionnel des postières et postiers ne cesse d’évoluer à travers de nouveaux services, de nouvelles activités…
AVEC FO AGISSONS COLLECTIVEMENT POUR :
Le 13ème mois
Une augmentation significative de notre salaire
Le dégel du point d’indice
L’application des décrets sur les nouvelles grilles indiciaires des fonctionnaires
Le maintien de la prime d’intéressement
Ensemble, agissons pour une juste reconnaissance de notre travail.
Ensemble, agissons pour une meilleure rémunération.
Ensemble, agissons pour faire aboutir nos revendications.
Pour signer la pétition, cliquez sur le lien ci-dessous :
La prime COVID annoncée mardi 16 juin n’est pas à la hauteur des demandes de FO Com ! Seuls les postiers présents sur sites au moins six semaines sur une période s’étalant du 16 mars au 31 mai pourront y prétendre, la prime variant alors de 100 à 300 euros en fonction de leur temps de présence. Cette prime au rabais néglige les efforts des postiers, leur investissement doit être reconnu à plus juste mesure.
Cerise sur le gâteau…En catimini, La Poste décide de modifier son système d’information RH pour y entrer de nouveaux horaires. L’impact financier est énorme. Ainsi, les facteurs dont les horaires de prise de service sont postérieurs à 7H30 ne percevront plus la prime de collation de 2€ par jour travaillé et ceux assujettis à des prises de service décalées perdront le bénéfice des titres restaurants.
Bref, des économies substantielles sont réalisées sur le dos des facteurs. Malin radin, La Poste donne un jour, pour mieux reprendre le lendemain…
Pour Force Ouvrière, la prime COVID c’est 1000 € tout de suite et le 13ème mois juste après !
Depuis maintenant plusieurs semaines, consciente des difficultés rencontrées par les postiers et des risques encourus dans l’exercice de leurs fonctions en période de pandémie, FO Com a demandé à La Poste de verser une prime COVID de 1000 euros minimum à tous les personnels [Lire le tract]
La Poste n’a répondu que très partiellement à notre demande… Seuls les postiers présents dans les établissements sont concernés et percevront une somme qui varie entre 100 et 300 euros en fonction de leur temps de présence, de 6 à 11 semaines.
C’est un premier pas mais ce geste ne doit être qu’un début…. qui doit en appeler d’autres ! Encore un effort monsieur le Président…
Pour les personnels non concernés par cette mesure, notamment les personnels obligés de travailler à distance, FO Com rencontrera prochainement La Poste et portera ses revendications : prise en compte des frais inhérents au travail à distance, application de l’accord télétravail existant, indemnité de restauration et bien sûr, prime COVID !
Notre revendication perdure : 1000 euros minimum pour TOUS, tout de suite, et le treizième mois juste après !
Plus que jamais, avec FOCom, faites vous entendre !
Étonnante la rapidité du gouvernement à répondre à La Poste, via ordonnance et décret pour réduire les délais de convocation et de consultation des CHSCT de l’entreprise ! En effet, celui-ci, en 3 ou 4 semaines, a publié l’ordonnance n° 2020-638 du 27 mai 2020, presque spéciale La Poste, suivie le même jour du décret n° 2020-639 lui permettant de s’assoir sur les délais légaux en matière de CHSCT.
Décevante cette absence de réponse du même gouvernement à notre courrier du 28 février 2020 concernant la réactualisation des grilles des fonctionnaires postiers suite à la réforme « Parcours Promotion Carrière Rémunération » dans la Fonction Publique! Et pourtant, parait-il, depuis novembre 2018, les décrets nécessaires ont été pré-rédigés par La Poste.
Alors, deux poids deux mesures ?
FO Com ne lâche rien et va saisir une nouvelle fois les différentes autorités concernées.
Le recentrage de l’économie sur les fonctions essentielles en période de crise met sur le de-vant de la scène les invisibles d’hier ! Mais pour combien de temps ? FO Com rappelle à ceux qui remercient aujourd’hui leur pingrerie lors des dernières négociations salariales.
La prime de 1 000 euros c’est tout de suite et le 13éme mois c’est juste après.