FO Com est intervenue le 13 septembre auprès de la DRH Groupe pour exiger une nouvelle augmentation générale des salaires. La situation économique reste très compliquée et l’inflation encore très élevée notamment en ce qui concerne les produits alimentaires et l’énergie.
Nous avons également demandé le versement de la prime PEPA (Prime Exceptionnelle de Pouvoir d’Achat). Notre demande est bien le versement pour tous, fonctionnaires comme salariés.
La Poste nous a fixé une nouvelle rencontre le 26 octobre pour nous apporter des réponses à nos propositions. Cette réponse tient en 3 lettres : NON
FO Com est intervenue le 13 septembre auprès de la DRH Groupe pour exiger une nouvelle augmentation générale des salaires. La situation économique reste très compliquée et l’inflation encore très élevée notamment en ce qui concerne les produits alimentaires et l’énergie.
Nous avons également demandé le versement de la prime PEPA (Prime Exceptionnelle de Pouvoir d’Achat). Notre demande est bien le versement pour tous, fonctionnaires comme salariés.
La Poste nous a fixé une nouvelle rencontre le 26 octobre pour nous apporter des réponses à nos propositions. Cette réponse tient en 3 lettres : NON.
Pour FO Com c’est inacceptable. 60% des salaires des postiers sont en dessous du salaire médian français. Pour résumer, les postiers sont mal payés. Nous avions d’ailleurs déjà alerté La Poste quant aux difficultés d’emploi : rupture conventionnelle, démission, absentéisme, difficultés d’embauche, etc. Malgré tous ces échanges nous ne sommes ni écoutés ni entendus !
Trop c’est trop. Nous sommes mécontents de cette décision et continuons d’intervenir auprès de la DRH pour faire entendre nos revendications qui sont montées jusqu’au Président du Groupe en espérant une réponse satisfaisante pour les postiers.
Le bilan social, c’est « le truc » qu’on reçoit dans sa boite mail mais ne nous mentons pas, on le lit rarement. Trop de chiffres, trop d’informations… bref pas le temps! Pourtant, c’est une belle photographie de l’entreprise.
Par exemple, petit coup d’œil sur les rémunérations. Voilà ce qu’on y apprend pour les cadres :
FONCTIONNAIRE
SALARIE
rémunération
MENSUEL BRUT
ANNUEL BRUT
MENSUEL BRUT
ANNUEL BRUT
Groupe B & C
7 494
89 928
8 106
97 272
Groupe A
4 240
50 880
4 309
51 708
Cadres
3 095
37 140
2 701
32 412
Petit calcul pour aboutir au salaire net :
MENSUEL NET
ANNUEL NET
MENSUEL NET
ANNUEL NET
Groupe B & C
6 369
76 439
6 242
74 904
Groupe A
3 604
43 248
3 318
39 815
Cadres
2 631
31 569
2 080
24 957
Ah oui… finalement nous serions plutôt bien payés à La Poste ! Mais un bilan affiche une moyenne. Mais une moyenne, c’est avoir les pieds dans le four et la tête dans le frigo, ainsi on est moyennement tiède. Alors la moyenne des salaires nous interroge !
Nous attendons que le Siège ajoute quelques éléments, tout d’abord l’affichage des bas et des hauts salaires par catégorie car la grille de rémunérations n’éclaire rien ainsi que l’évolution entre 2021 et 2022 qui apparait dans les autres chapitres qui donnerait un véritable éclairage des augmentations. Cela aurait le mérite de permettre des négociations de salaire honnêtes et transparentes. FO Com continuera à intervenir en ce sens lors des prochaines NAO.
« Austérité » ne doit pas rimer avec « fatalité ». Le pouvoir d’achat, l’augmentation des salaires, des pensions, des bourses d’études et la défense de l’égalité femmes-hommes demeurent pour FO Com des revendications essentielles !
Seuls, nous n’avancerons pas ! Regardons ensemble du même côté ! Le 13 octobre, défendons notre pouvoir d’achat, nos salaires et nos pensions en manifestant et en faisant grève !
Nous n’avons pas besoin de rappeler que le contexte économique est en train de mettre des milliers de postières et de postiers dans une situation difficile.
À sa demande, FO Com a été reçue par la Direction le 13 septembre pour marteler encore une fois que seule une forte hausse des salaires pourrait permettre aux agents de vivre dignement sans être contraints de faire des choix ; en effet, les augmentations du début d’année octroyées aux postiers sont sans commune mesure par rapport àl’inflation galopante des produits de première nécessité et de l’énergie.
En tant que signataire de l’accord sur les négociations annuelles obligatoires (NAO), FO Com a, dès juillet 2023, écrit à la DRH demandant l’activation de la clause de revoyure. Nous avons été reçus le 13 septembre et avons ainsi pu porter nos revendications. Notre demande prioritaire est l’augmentation générale des salaires. En effet, face à une inflation qui reste importante, il est plus qu’urgent que La Poste entende notre revendication. Le pouvoir d’achat des postières et des postiers reste un fil rouge capital.
Nous avons également demandé des précisions sur la prime PEPA (prime exceptionnelle de pouvoir d’achat). En effet, le ministre de la Transformation et de la fonction publique a annoncé cette mesure validée par décret ; elle concernerait certains agents de la fonction publique (fonctionnaires).
Un bilan a été fait lors de cette réunion concernant les mesures « transport » tels l’ITVP (indemnité transport véhicule personnel) ou encore le forfait mobilité durable. Notre action syndicale reste d’actualité pour permettre à tous les bénéficiaires de ces mesures de pouvoir en bénéficier. Beaucoup trop d’agents ne connaissent pas encore l’existence de ces mesures ou sont en « rupture numérique » et n’osent pas demander du soutien.
La DRH nous propose une prochaine rencontre le 26 octobre pour, nous l’espérons, répondre favorablement à nos revendications.
A noter également que le vendredi 13 octobre, FO Com se joint à la journée de mobilisation et de manifestation à l’échelle européenne qui sera organisée contre l’austérité et pour l’augmentation des salaires, des pensions et l’égalité femme-homme.
L’accord « prime challenge » a été créé en 2016 et concerne les postières et les postiers des Plateformes Colis, des Agences Colis-Poste. Cette prime coïncide avec la ''peak périod" et valorise les efforts et la présence des postiers pendant cette forte activité.
En 2021, FO Com signait l’accord permettant de découper cette prime en quatre phases :
2 phases distinctes en novembre (125€+125€).
2 phases distinctes en décembre (200€+200€).
De ce fait, une journée d’absence pour maladie n’impacte que la part de la prime concernée par la phase. Par exemple, si un agent est absent un seul jour lors d’une phase à 125€, il touchera tout de même 525€ (125+200+200).
Cet accord arrivant à échéance en cette fin d’année, FO Com entame des négociations dès à présent pour obtenir une réévaluation conséquente du montant de cette prime. FO Com revendique également son extension à tous les postiers qui sont affectés sur des tournées dédiées colis sur les sites courriers impactés par la "peak périod". .
Compte-tenu de l’inflation, toute hausse du pouvoir d’achat est nécessaire, c’est pourquoi, FO Com continue, en outre, à revendiquer le 13e mois pour tous et une revalorisation significative des salaires.
Nb: Ce que La Poste appelle la "peak period", c'est en français et littéralement l'heure de pointe, qui s'étend de la fin novembre au 24 décembre !
Vous êtes cadre du groupe A et B à La Poste ET fonctionnaire ?
Vous avez souri en entendant l’annonce de l’augmentation du point indiciaire de 1,5 % le menant généreusement à 4,93 € brut quand l’INSEE annonce une inflation à 4,5% pour 2023. Puis voilà, le traitement de juillet tombe et… Augmentation = 0, rien, nada !
Et oui ! Pour les cadres supérieurs et stratégiques fonctionnaires de La Poste, n’oublions pas que les augmentations de point indiciaire sont compensées par une reprise sur le complément Poste et ce, depuis 2006.
Et le Siège rappelle que vous avez bénéficié d’une généreuse augmentation générale de 1,5% et d’une augmentation individuelle pouvant aller jusqu’à 2% pour les plus chanceux ! Au passage, ce n’est pas dans l’ADN du fonctionnaire de négocier son salaire et sauf exception, les augmentations tombent de façon parfaitement opaque.
Petite cerise sur le gâteau : la retraite, est calculée sur les 6 derniers mois du traitement brut indiciaire donc hors primes, hors augmentation obtenues.
Les plus jeunes se souviennent des longues années de gel du point l’indice des fonctionnaires. De fait, si l’inflation depuis les années 2000 était rattrapée, il faudrait que le point d’indice soit à 6,16 €. Un petit delta de 25%. Une paille ! Il est désormais acquis que notamment pour les fonctions en tension, l’écart se creuse nettement entre fonctionnaires et salariés.
FO Com mène bataille pour des salaires dignes de ce nom mais aussi pour de la transparence qui permettait de mettre au jour les injustices et de rendre les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) plus loyales et honnêtes !
FO Com revendique une chose simple : à fonction égale, salaire égal à un niveau décent !
Toujours sur la brèche en ce qui concerne le pouvoir d’achat, FO Com écrit à la DRH Groupe pour exiger une nouvelle hausse des salaires en activant la « clause de revoyure ». [Lire le courrier]
Cette clause est inscrite dans l’accord NAO 2023 que FO Com a signé en mars et permet de réouvrir les négociations salariales en cas d’évolution de la situation économique.
Certains nous diront que l’inflation ralentit mais elle reste à +4.5%. Cela ne signifie pas que les prix baissent, ils montent moins vite, voilà tout. Les postiers, comme des millions de salariés et fonctionnaires, continuent de se serrer la ceinture !
Selon l’INSEE, la baisse de la consommation des produits agroalimentaires se situe aux alentours de 8,9% et de 2,1% pour les produits d’équipement. Sans compter qu’également, beaucoup peinent à faire face à leurs dépenses contraintes (loyer, assurances…). D’autres encore préfèrent se mettre en arrêt maladie plutôt qu’utiliser leur véhicule pour se rendre au travail. Les situations individuelles sont nombreuses et deviennent pour beaucoup, catastrophiques.
Les propositions salariales de la Poste lors des négociations annuelles obligatoires et l’augmentation du point d’indice pour les fonctionnaires ne suffisent pas à affronter ce contexte inflationniste. Il est donc urgent d’obtenir de nouvelles augmentations. Sans compter que les rémunérations font partie intégrantes des conditions de travail ! L’augmentation salariale, c’est aussi la reconnaissance.
L’acceptation d’une augmentation salariale bien en dessous de l’inflation par la direction et deux organisations syndicales crée un précédent préjudiciable et dangereux pour les salariés.
L’appel à la mobilisation par FO et d’autres organisations syndicales a eu pour effet d’augmenter le montant de la prime PPV (prime Macron) qui était une de nos revendications secondaires en février. L’objectif principal des NAO est d’augmenter les salaires en fonction de l’inflation et de répondre aux besoins des salariés afin de leur permettre d’avoir une rémunération juste et équitable surtout quand l’entreprise fait des bénéfices. La direction a choisi de favoriser la prime « Macron » au détriment d’une vraie augmentation du salaire de base. Cette prime est de plus soumise à plusieurs conditions et limites. Elle EXCLUT donc des salariés !