La Poste a réuni les organisations syndicales pour leur présenter les modalités de reconduction de l’accord activité partielle pour juillet identique au précédent avec, en plus cette mention : « Les fermetures d’établissements scolaires n’ouvrent pas droit à l’activité partielle ».
Bilan temporaire arrêté au 28 juin (incomplet car tous les chiffres ne sont pas arrivés) :
139 salariés en activité partielle pour vulnérabilité
82 fonctionnaires en ASA éviction pour vulnérabilité
5 salariés en activité partielle pour garde d’enfants
0 fonctionnaires en ASA éviction pour garde d’enfants
La baisse du nombre de salariés en activité partielle et de fonctionnaires en ASA éviction pour garde d’enfant se poursuit.
FO Com reste vigilante à toute évolution de la pandémie qui repart à la hausse et aux mesures gouvernementales.
La Poste annonçait le 21 avril dernier de nouvelles fonctionnalités dans la gestion des plannings des Responsables d’Exploitation (RE) du Réseau. De nouvelles fonctionnalités permettront de proposer aux RE des scénarii de planning « clé en main » qu’il leur appartiendra de modifier ou de valider. Les RE resteront cependant décisionnels et pourront paramétrer l’application en fonction des nécessités de service et des particularités de leur terrain.
L’objectif mis en avant est la simplification de la planification des ressources considérées comme particulièrement chronophages. Pour autant, le développement des premiers modèles d’Intelligence Artificielle entraîne de nombreuses transformations dont nous devrons bien mesurer toutes les conséquences.
Notre fédération est favorable aux innovations dès lors qu’elles apportent, dans la transparence, une plus-value pour tous ses salariés. L’IA ne doit en aucun cas être un vecteur de la dégradation de nos conditions de travail. Dans cet esprit, un développement anarchique et non concerté des nouveaux outils utilisant l’IA serait contre-productif.
À ce jour, nous regrettons que de nombreux outils ne sont toujours pas considérés et traités comme des réorganisations, qu’ils portent ou pas des gains de productivité. Ils échappent ainsi trop souvent aux instances du dialogue social, à toute concertation. Toutes les nouvelles fonctionnalités POP destinées aux RE ou même les indicateurs de pilotage générés par l’outil n’ont pas été présentés en détail par La Poste.
À titre d’exemple, si nous n’y prenons pas garde, ces nouveaux outils pourraient se transformer, à terme, en instruments de surveillance de tout l’encadrement sans que celui-ci n’en soit informé. En clair, tout ce que vous faites sur votre poste peut être enregistré et collecté toutes les fenêtres ouvertes sur votre ordinateur, les logiciels utilisés, les mails, les tchats, etc. Comme éléments intrusifs, on ne peut guère faire pire…
À la suite de notre intervention sur certaines branches de La Poste, celles-ci prétendent vouloir identifier les problèmes techniques afin d’apporter une réponse efficace dans la résolution des irritants que vous pouvez connaître quotidiennement. Sur ce point, nous ne pouvons qu’être d’accord, mais nous réclamons davantage de transparence !
C'est pourquoi nous exigeons que tous les outils utilisant des algorithmes (logiciels, applications mobiles, espaces numériques…) à disposition de La Poste soit présentés aux instances représentatives du personnel, que l’avis du CHSCT soit rendu, que nous prenions connaissance de tous les tenants et aboutissants concernant les objectifs recherchés.
Notre organisation syndicale réclame également la nature des données collectées :
Qui les collecte ?
Qui bénéficie de l’accès ?
Combien de temps sont-elles conservées ?
En dernier lieu, si les données d'un ordinateur sont collectées, les salariés ont aussi un droit de regard sur celles-ci : alors quelle serait la démarche pour avoir accès au recueil de celles qui les concernent ? Bref, toutes ces éléments ne seront sûrement pas communiquées lors des furtives présentations faites sur les différents sites. Notre propos n’est certainement pas de « crier au loup » mais de nous assurer d’une véritable concertation qui permettra de sécuriser pour tous les conditions de déploiement de l’IA. Ces nouveaux outils sont et seront pourtant au centre de la transformation de tous les métiers.
Pour nous , leur apparition, leur industrialisation ou leurs évolutions ne doivent en aucun cas se faire dans la clandestinité et la défiance. Sans angélisme, il est aujourd’hui essentiel d’intégrer toutes les facettes de l’IA dans la conduite du changement et du dialogue social.
Aussi est-il urgent, de s’appuyer sur un accord de méthode pour le déploiement de l’IA au sein de notre groupe.
En mai et juin, le thermomètre s’est emballé et la température a fréquemment dépassé les 30 degrés sur une grande partie du territoire. A l’approche de l’été, il est toujours bon de rappeler à La Poste de prendre toutes les mesures nécessaires afin de garantir la santé physique et mentale des postières et des postiers.
Lorsque ceux-ci travaillent dans des locaux fermés et même si l’employeur n’a pas l’obligation légale d’installer un système de climatisation, il doit veiller à ce que l’air soit renouvelé et ventilé de façon à éviter les élévations exagérées de température.
Par ailleurs, pour l’agent qui travaille en extérieur ou en intérieur, La Poste a l’obligation de mettre de l’eau fraîche et potable à sa disposition notamment quand les conditions particulières le conduisent à se désaltérer fréquemment (travaux pénibles). La liste de ces fonctions se doit d’être établie par l’employeur en concertation avec le CHSCT et le médecin du travail. (Article R4225-3 du Code du travail).
La Poste doit aussi prendre toutes les mesures appropriées en lien avec les écarts de températures (prises de services anticipées par exemple).
La prise en compte des températures constitue un des éléments de la prévention primaire. La Poste a des obligations et elle se doit d’assurer la mise en place de procédures pertinentes prenant en compte l’ensemble des diverses situations.
FO COM sera vigilante sur l’application des mesures adaptées via les CHSCT et les visites des représentants syndicaux.
La Poste a réuni les organisations syndicales le 28 avril pour leur présenter les modalités de reconduction de l’accord activité partielle.
Bilan temporaire (incomplet car tous les chiffres ne sont pas arrivés) arrêté au 22 avril :
140 salariés en activité partielle pour vulnérabilité ;
79 fonctionnaires en ASA éviction pour vulnérabilité ;
60 salariés en activité partielle pour garde d’enfants ;
2 fonctionnaires en ASA éviction pour garde d’enfants.
La baisse considérable du nombre de salariés en activité partielle et de fonctionnaires en ASA éviction pour garde d’enfant est due au fait que depuis le mois d’avril, seuls les parents d’enfants vulnérables bénéficient de cette mesure.
Aucun changement sur le projet d’accord. Il est reconduit dans les mêmes termes que le mois dernier.
FO Com reste vigilante à toute évolution de la pandémie et aux mesures gouvernementales.
28 avril : Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail
La Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail sera célébrée le 28 avril 2022 par l’OIT (Organisation Internationale du Travail) et aura pour thème l’instauration d’une culture positive de la sécurité et de la santé nourrie par la participation et le dialogue social. La Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail promeut la prévention des accidents et maladies professionnels dans le monde entier.
Personnes vulnérables : Activité partielle : 162 et ASA éviction : 91
Compte tenu de la suppression de l’isolement pour les enfants cas contact, La Poste a proposé la reconduction de l’accord pour un mois, du 1 au 30 avril 2022, avec la suppression de l’activité partielle pour la garde d’enfantstandard. Seuls les postiers parents d’enfants vulnérables pourront toujours en bénéficier.
FO Com reste vigilante sur toute évolution éventuelle liée à la reprise de la crise sanitaire.
Lors de la présentation du baromètre d’engagement relatif à l’année 2021, La Poste a eu du mal à trouver des axes d’amélioration puisque les postiers sont globalement très satisfaits de leur entreprise.
En effet, pour La Poste, la très bonne participation des postiers à l’enquête IPSOS reflète à elle seule un bon niveau d’engagement. Le taux de participation global est de 64% et de 89% chez les managers. Une légère progression est constatée.
Ensuite, concernant l’indicateur d’engagement à proprement parler, il est de 56% chez les non-managers et de 75% chez les managers démontrant ainsi une nette différence entre les deux populations. Les non-managers sont plus incertains en ce qui concerne la stratégie du Groupe que les managers. C’est pour cette raison que La Poste va demander à ces derniers d’être plus présents auprès des équipes et d’expliquer davantage la stratégie. D’autant que lorsqu’une entreprise se transforme à une telle vitesse, le fait que les managers aient confiance est un point très positif, selon La Poste !
Au niveau des deux populations, si le cadre de travail est plutôt satisfaisant, le manque d’information concernant les évolutions professionnelles constitue un irritant. Ce dernier, encore une fois est plus marqué chez les non managers. Un travail pour plus de visibilité sera réalisé.
Quant aux indicateurs relatifs à la Qualité de Vie au Travail, là encore, La Poste est satisfaite au vu des indicateurs sensiblement identiques à ceux de 2020. Cependant, elle estime avoir une marge de progression et demandera à l’ensemble des entités de travailler sur cet item.
Tout comme l’année dernière, nous notons un profond fossé entre les réponses de cette enquête et les remontées terrain au quotidien. De plus, si les postiers se sentent si bien dans l’entreprise, pourquoi autant de départs volontaires (ruptures conventionnelles, démissions, TPAS, …) ?
A la question concernant les départs, La Poste répond que ce n’est pas le sujet. Ne serait-ce pourtant pas une mesure intéressante à ajouter au baromètre?
Un registre d’hygiène, santé et de sécurité au travail (HSCT), facilement accessible aux agents durant leurs horaires de travail, est ouvert dans chaque l’établissement. Sa localisation est portée à la connaissance des agents par tous moyens, par voie d’affichage et aussi lors du premier jour avec l’accueil sécurité obligatoire par exemple.
Dans certains établissements le registre HSCT et maintenant numérique et normalement accessible avec votre smartphone ou votre PC.
Pour FO Com, le registre HSCT numérique peut empêcher les postiers qui ne sont pas à l’aise avec le matériel informatique de l’utiliser librement ; idem pour les sous-traitants qui n’auront pas le lien et l’autorisation pour l’utiliser. Pour ces raisons, FO Com demande que le registre HSCT papier soit toujours présent en établissement.
Chaque postier a la possibilité d’inscrire sur ce registre toutes les observations et toutes les suggestions qu’il juge opportun de formuler dans le domaine de la prévention des risques professionnels et de l’amélioration des conditions de travail. Personne ne peut reprocher aux postières et postiers d’écrire dans le registre.
Le Directeur d’établissement où son représentant appose dans un délai raisonnable son visa, en regard de chaque inscription. S’il le souhaite, il peut accompagner ce visa d’observation(s).
Ce registre peut être consulté à tout moment par l’Inspecteur du Travail.
Le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) dans le ressort duquel se trouve l’établissement, examine, à chacune de ses réunions, les inscriptions consignées sur le registre HSCT. Il en discute et est informé par le Président du Comité des suites qui ont été réservées à chacun des problèmes soulevés par ces inscriptions.
La Santé et Sécurité au Travail c’est l’affaire de tous.
FO rappelle que les entretiens d’appréciation, compte-tenu du contexte marqué par les bouleversements de toute nature et les profondes transformations induites notamment par la stratégie de l’entreprise, doivent être mené avec la plus grande bienveillance.
C’est un temps fort revenant chaque année pour l’ensemble des postiers. L’entretien d’appréciation permet d’évaluer l’atteinte d’objectifs et de performances individuelles et collectives, de reconnaître le travail réalisé et d’identifier des axes de progrès nécessaires pour atteindre une amélioration des compétences au regard du poste occupé.
La campagne portant sur l’exercice de l’année 2021 a lieu du 11 janvier au 31 mars 2022.
N’hésitez pas à demander un délai de préparation en cas de fixation d’un «rendez-vous appréciation» inopiné qui ne respecterait pas un certain délai de prévenance. Ces entretiens doivent en effet être programmés et les intéressés informés en amont de la date et de l’heure prévues. En effet, pour faire de cet entretien un temps où « l’évaluant » et « l’évalué » soient contributeurs, il est indispensable que les postiers puissent préparer et établir leur propre suivi d’objectifs et leurs réalisations, ainsi que toutes les actions mises en œuvre pour les atteindre.
Listez tous les évènements marquants de la période appréciée et en particulier les objectifs assignés et les résultats obtenus en cours d’année. Il est également important de mettre en valeur le contexte de l’exercice apprécié. Soulignez les événements auxquels vous avez dû faire face, valorisez vos initiatives et toutes vos activités au-delà de votre fiche de poste, tout comme une charge de travail supplémentaire ou exceptionnelle, ce qui est le cas par exemple, en cas de réorganisation ou de vacances d’emploi. De même, le manque de moyens matériels ou les équipements défaillants qui vous ont pénalisés sur la période doivent être signalés et pris en compte.
L’entretien d’appréciation est aussi l’occasion de demander des informations et des explications sur votre part variable mais encore, sur votre revalorisation de salaire annuelle (salariés tous grades et groupes A…).
Enfin, abordez la question de votre évolution professionnelle et procurez-vous le calendrier des RAP pour identifier ensemble les dates clé de votre évolution.
Si votre situation est complexe ou anxiogène, il existe des possibilités de recours à travers la médiation ou encore par la saisine en CAP (fonctionnaires) et CCP (salariés). La médiation encouragée par La Poste est souvent « illusoire » dans un contexte dégradé de défiance. Préférez dans ce cas les recours en CAP ou CCP qui, grâce au paritarisme, dépassent le cadre du « petit comité local habituel » en introduisant d’autres acteurs…
Alors n’hésitez pas à contacter vos représentants FO : ils se tiennent à votre disposition pour vous conseiller.
Depuis des mois, FO n’a de cesse de dénoncer le déploiement des nouvelles modalités de télétravail à la DSRH.
En effet, l’accord télétravail du 27 juillet 2018 et l’avenant du 4 novembre 2021 ne sont pas respectés et/ou interprétés au moins disant pour les personnels.