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FOcom Poste 06

FO Communication sur Facebook

8 Juin 2011, 06:56am

Publié par FOcom Poste 06

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Page officielle de FO Communcation sur Facebook.

http://www.facebook.com/pages/FO-COM/173827142651941

 

Allez y nombreux...

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Modalités d’application à La Poste des dispositions du code du travail relatives à la santé et à la sécurité au travail

7 Juin 2011, 08:22am

Publié par FOcom Poste 06

Le 2 juin 2011, le Journal Officiel n° 0128 a publié  le décret n° 2011-619 du 31 mai 2011 relatif à la santé et à la sécurité au travail à La Poste.

Publics concernés : fonctionnaires et agents contractuels de droit public et de droit privé de La Poste.

Objet : modalités d’application à La Poste des dispositions du code du travail relatives à la santé et à la sécurité au travail.

Entrée en vigueur : immédiate sous réserve des dispositions suivantes…

L’inspection du travail devient compétente pour assurer le contrôle des règles relatives à la santé et à la sécurité dans un délai de trois mois à compter de la publication du décret…

Retrouvez l’intégralité du texte en cliquant sur ce lien : (link)

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La Poste immobile: Téléphonie virtuelle, cacophonie bien réelle!

6 Juin 2011, 23:39pm

Publié par FOcom Poste 06

Pour agrandir ou imprimer le tract, cliquez sur l'image

la_poste_immobile.jpg

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Revalorisation des échelles indiciaires des fonctionnaires de catégorie B de La Poste ?!

5 Juin 2011, 09:46am

Publié par FOcom Poste 06

En 2009, des négociations à la fonction publique avaient abouti à un accord permettant une revalorisation des carrières des personnels de catégorie B  (les postiers de classe II); antérieurement, une revalorisation du même type avait permis une amélioration des échelles pour les agents de catégorie C (les postiers de classe 1).

A l’époque, La Poste avait adressé un courrier à toutes les organisations syndicales pour annoncer et justifier son refus d’appliquer la revalorisation indiciaire aux postiers fonctionnaires, au motif d’une gestion des carrières plus avantageuse à La Poste qu’ailleurs.

Deux ans après, la direction de France Télécom a présenté des projets de décret de transposition de l’accord de 2009, aussi bien pour les grades de reclassification que pour les grades de reclassement.

Ces projets de décret de France Télécom passeront devant le Conseil Supérieur de la Fonction Publique le 14 juin…

Pour l’évolution des salaires des fonctionnaires, La Poste renvoie le plus souvent la responsabilité de l’évolution des salaires des fonctionnaires de La Poste à la Fonction Publique… sauf quand ça ne l’arrange pas ! Les grilles indiciaires dans les 2 entreprises étant assez similaires (jusqu’à présent !), La Poste devrait peut être ouvrir des négociations sur ce thème...

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La Poste est télécommunication

5 Juin 2011, 08:14am

Publié par FOcom Poste 06

L'entreprise est devenue un opérateur de téléphonie mobile, concurrent d’Orange. Avec France Télécom, c’est la fin d’une époque.

Entre La Poste et France Télécom, le divorce est total. Le ministère des Postes et Télécommunication, lui-même héritier des Postes et Télégraphes créé en 1879, avait été scindé en deux entités en juillet 1990 lorsque l’activité postale d’un côté, celle des télécommunications de l’autre, avaient chacune donné naissance à un établissement public industriel et commercial (EPIC). Mais demeurant dans le giron de l’Etat, La Poste et France Télécom avaient pour consigne implicite de ne pas se faire concurrence.

SFR, le partenaire contre Orange

Cette époque est révolue. Il y a quelques jours, La Poste est devenue opérateur télécom en ajoutant une branche MVNO (mobile virtual network operator) à la palette de ses activités.  Pour découvrir ce nouveau métier, l’entreprise a cherché un partenaire. Et pour qu’on ne s’y trompe pas, ce n’est pas à Orange, et donc à France Telecom, que La Poste s’est associée, mais à SFR, le concurrent historique. Au terme de la consultation lancée par La Poste, c’est même Bouygues Télécom et non Orange qui figurait avec SFR sur la «short-list».

Entre La Poste transformée en 2010 en société anonyme détenue exclusivement  par des capitaux publics, et France Telecom dont l’Etat ne détient plus que 27% du capital, les ponts sont donc coupés. Le lancement de La Poste Mobile, détenu à 51% par le groupe public et à 49% par SFR, souligne ce divorce. Car les objectifs sont ambitieux: 2,5 millions de clients à horizon 2015, a indiqué Jean-Paul Bailly, président de la Poste, à l’Association des journalistes économiques et financiers. De quoi, sans devenir leader, apparaître comme un vrai concurrent.

Les hostilités avaient débuté avec le développement de la télécopie

L’entourage de Jean-Paul Bailly préfère relativiser la rupture. Après tout, les bureaux de poste vendent déjà des cartes prépayées à 500.000 clients par an. Le métier, toutefois, n’est pas le même. Cette fois, en choisissant la solution d’un partenariat comme elle l’a fait dans le crédit à la consommation (avec la Société Générale) et l’assurance dommages (avec Groupama), La Poste devient un véritable opérateur. 

Ce n’est d’ailleurs pas sa première tentative dans cette direction. Estimant que France Télécom lui livrait une véritable concurrence dans le courrier avec la télécopie, le groupe postal avait déjà tenté une incursion dans les télécoms. Il en avait été dissuadé, au prétexte qu’un seul opérateur public suffisait. Mais l’Etat ne détenant même plus la minorité de blocage dans France Télécom, La Poste n’est plus soumise à la même retenue.

Déclin programmé du courrier 

La Poste Mobile s’inscrit dans la stratégie mise en œuvre par Jean-Paul Bailly pour diversifier les activités du groupe. Après le pic de 2001, sous la pression des mails et autres envois dématérialisés, le courrier recule régulièrement. Entre 2010 et 2015, le tassement de cette activité devrait atteindre 30%, estime Jean-Paul Bailly. En outre, la concurrence est maintenant totale depuis le 1er janvier 2011. 

Sur un total de 21 milliards d’euros en 2010, le courrier a encore représenté 52% du chiffre d’affaires du groupe, contre 23% pour le colis-express et 25% pour la banque postale. Mais la baisse est inéluctable. Le rapport Ailleret l’avait déjà indiqué en 2008, soulignant par exemple que le nombre de télédéclarants à l’impôt sur le revenu a été multiplié par 12 de 2003 à 2007, engendrant une réduction 7,5 millions plis envoyés pour ce seul évènement. Ce n’est qu’un cas parmi bien d’autres. On pourrait également relever que, en compétition avec le téléphone et les messages électroniques, les lettres entre particuliers ne représentent plus que 3% des volumes délivrés par les facteurs. Et le courrier professionnel est, lui-aussi, sur la voie de la dématérialisation.  

Sans surprise, le résultat d’exploitation de l’activité courrier dégringole, de 545 millions d’euros en 2008 à 149 millions l’an dernier, alors que celui des activités bancaires est passé de 270 à 730 millions deux ans. Plus simplement la Banque Postale réalise un chiffre d’affaires deux fois moins élevé que le courrier, mais un bénéfice d’exploitation cinq fois plus important.

Le prix du timbre augmentera en juillet 

Jean-Paul Bailly souhaite opérer un rééquilibrage de ses activités en dotant La Poste, deuxième opérateur européen de courrier, de nouvelles activités. Mais il affirme vouloir «moderniser sans se renier», et dément vouloir déserter les 33 millions de boîtes aux lettres de l’Hexagone. La revalorisation, au 1er juillet prochain, à 60 centimes d’euro du prix du timbre (soit 2 centimes de plus) pour une lettre distribuée le lendemain de l’envoi, et l’introduction d’un tarif en J+2 (57 centimes), entre aussi dans cette stratégie pour rendre le courrier plus rentable. L’augmentation du prix du timbre sera alors de 30% en dix ans, de même niveau que la RATP avec le prix du billet de métro.

Gilles Bridier

Source : http://www.slate.fr/

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La Poste 06: facteurs et guichetiers en grève demain vendredi 3 juin 2011

3 Juin 2011, 00:05am

Publié par FOcom Poste 06

Après leur coup de gueule du 18 mai dernier, les postiers enfoncent le clou. « Notre direction reste sourde. Nous ne lâchons rien. La seule chose qui a changé c'est que l'ensemble des organisations syndicales, CGT, SUD, CFDT et FO, soutient désormais le mouvement. » Secrétaire général de la CGT Fapt 06, Cédric Grimaud le confirme : demain, facteur et guichetiers de Drap, La Trinité, Saint-André, Cantaron, Tourrette-Levens, Aspremont, Colomars et Levens, seront en grève (1).

Dès 8 h du matin, ils se rassembleront devant la plateforme de distribution de Saint-André-de-la-Roche, avant de converger vers les bureaux de poste de Drap, à 10 h, et de la Trinité, à 14 h.

Principales revendications : stabilité de l'emploi, conditions et organisation du temps de travail pour la branche courrier. Opposition au non-remplacement de deux départs et à la fermeture, deux après-midi par semaines, des bureaux d'Aspremont et de Drap (2) pour les guichetiers. « Mais nous nous battons ensemble, ces deux thèmes se rassemblent en un point : l'emploi », résume José Berio, représentant départemental CGT.

Baisse de fréquentation

À la direction de La Poste, on ne fait pas de commentaires sur les préavis de grève de demain. On assure, en revanche, que « le dialogue social perdure, la preuve avec une audience (hier) après-midi entre syndicats et direction au sujet des bureaux de Drap et Aspremont ». On rappelle aussi que ces mesures ont été prises par « nécessité d'adapter l'offre à la forte baisse de fréquentation dans ces bureaux : moins 6 % sur le secteur en général, moins 5 % à Drap, moins 13 % à Aspremont ». Concernant les revendications sur le secteur courrier, la direction assure « qu'elle reste ouverte à la discussion, notamment sur les tournées qui pose problème ».

« Les collègues reprendront le travail samedi, ils ne souhaitent pas pénaliser les usagers qui les soutiennent », conclut Cédric Grimaud.

 

1. Les facteurs de Vence, Cagnes-sur-Mer, Villeneuve-Loubet, Mouans-Sartoux, Pégomas, Auribeau, La Roquette-sur-Siagne, Mougins, le secteur ouest de Nice et les facteurs de la Vésubie seront également en grève.

2. Le bureau d'Aspremont ne sera donc plus ouvert que le matin.

Amélie Maurette

Article de : http://www.nicematin.com/

Nb: L’intersyndicale dénonce " les restructurations qui se multiplient au sein de La Poste". "Productivité et réduction des coûts sont devenues les maîtres mots d’une politique économique destructrice pour l’emploi et les conditions de travail".

Elle exige notamment " l’arrêt des réorganisations sauvages, l’arrêt des régimes de travail illégaux, l’arrêt de la déshumanisation des organisations de travail, la prise en compte de la pénibilité des activités" et "le respect des accords signés".

 

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La Poste partenaire dans le projet de signature numérique…

2 Juin 2011, 08:25am

Publié par FOcom Poste 06

Quand un internaute se connecte à sa messagerie, à son réseau social, puis à des sites de commerce ou de banque en ligne, il lui faut souvent décliner à chaque fois son mot de passe, voire justifier de son identité. Pourquoi ne pas avoir un seul identifiant numérique, servant de passeport pour toutes les pérégrinations sur le Net et qui offrirait aussi un accès plus sécurisé qu'un simple mot de passe ?

Le gouvernement français défend cette initiative. Eric Besson, le ministre de l'économie numérique, en a jeté les bases mardi 31 mai, en signant un accord avec quatre partenaires : La Poste, SFR, Orange et la Fédération bancaire française. En fait, c'est Nathalie Kosciusko-Morizet qui avait ouvert le dossier de "l'identité numérique" et évoqué le projet, baptisé "IDéNum", en février 2010, quand elle était secrétaire d'Etat à l'économie numérique. Plus d'un an plus tard, l'ex-ministre de l'immigration reprend donc le flambeau.

"Neuf internautes sur dix ont déjà effectué une démarche administrative sur Internet. Plus de 80 % ont déjà acheté en ligne. Et plus de quatre sur six visitent régulièrement les réseaux sociaux", explique M. Besson. "En moyenne, ajoute-t-il, un internaute français dispose de douze comptes numériques distincts sur le Web."

Dans ce contexte, le gouvernement prône la création d'un certificat d'identité numérique. Il pourrait être stocké sur un support physique - une clé USB ou la carte SIM d'un téléphone. Pour donner corps à ce projet, quatre partenaires nationaux ont été réunis dans un consortium dans l'esprit du GIE cartes bancaires. Tous louent leurs qualités de "tiers de confiance".

Ainsi pour Jean-Paul Bailly, PDG de La Poste, la relation de confiance entre son établissement et les Français n'est plus à démontrer. Il justifie son engagement par la volonté de La Poste de trouver sa place dans un monde bouleversé par le Net. Avec d'un côté un volume de courrier qui s'érode et de l'autre un volume de colis en progression avec le e-commerce. Et de citer le service Digipost de boîtes aux lettres numériques sécurisées, qui a séduit 50 000 particuliers.

Des points en suspens

L'opérateur SFR évoque son projet de dématérialisation de la prise d'abonnement, basé sur la diffusion d'un certificat d'identité numérique en cours de déploiement dans ses 800 agences. Un certificat stocké sur la carte SIM du téléphone mobile. Une approche partagée par Orange.

Quant à la Fédération bancaire française, elle se dit d'autant plus encline à jouer un rôle dans cette création d'un "espace numérique de confiance" qu'elle a l'obligation légale d'identifier ses clients.

Reste que bien des points sont toujours en suspens. En particulier, la place de ce certificat d'identité privé alors que le gouvernement planche, en parallèle, sur la carte nationale d'identité électronique. Se pose également la question de la place de cette initiative nationale dans une réflexion en cours au niveau européen, mais aussi son modèle économique.

M. Besson estime le coût de l'identité numérique à 12 euros par an et par internaute, qu'il faudra répartir entre les intervenants. Le ministre a demandé à la Caisse des dépôts de piloter une étude commandée à McKinsey. Ce cabinet a récemment étudié, pour le compte de Google, l'impact d'Internet sur l'économie française. M. Besson en attend les conclusions dans trois mois pour un déploiement d'IDéNum fin 2011.

Laurence Girard

Source : Le Monde

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Réductions des horaires à La Poste : le coup de colère du conseil général de l’Ain

1 Juin 2011, 07:32am

Publié par FOcom Poste 06

L’assemblée départementale appelle les maires de l’Ain à se fédérer contre ce qu’elle qualifie de démantèlement organisé de la présence postale et du service public

C’est ce que l’on appelle un courrier express. Rachel Mazuir a organisé la conférence de presse, hier matin, pour le début d’après-midi. «Un coup de colère par rapport au mépris de ceux qui organisent le service postal et le service public dans notre pays», explique le président du conseil général.

En cause, les réductions d’horaires et les fermetures de bureaux de poste décidés «secteur par secteur, malgré le contrat de présence postale signé entre l’Etat, l’Association des maires de France et La Poste. Les maires se retrouvent devant le fait accompli et n’ont aucune marge de négociation ».

En conséquence, Rachel Mazuir lance un appel solennel «à l’ensemble des maires du département pour qu’ils m’informent dès qu’ils sont avisés de ces projets».

«Il est important de se fédérer», confirme Denis Perron, maire de Saint-Etienne-du-Bois et conseiller général du canton de Treffort-Cuisiat.

Sa circonscription appartient à un secteur de Ceyzériat en pleine réorganisation. Le bureau-centre est préservé. Mais ceux de Coligny, Marboz et Treffort sont sévèrement impactés.

Sur quels critères ? Mystère. «Les communes ne connaissent pas leurs indices de fréquentation».

Pire : les statistiques ne serviraient qu’à tourner le démantèlement en un cercle vicieux. «À Marboz, on a déjà réduit les horaires en 2006 et 2009», explique le maire et conseiller général Alain Gestas. «La Poste se positionne sur des jours qui ne sont pas porteurs, le taux de fréquentation baisse et elle revient nous voir pour réduire les horaires. »

« À Ars, elle ferme le samedi matin. Sur le site le plus fréquenté du département, on peut penser que les touristes viennent plutôt le week-end... », ajoute Rachel Mazuir.

Guy Larmanjat, lui, a un peu l’impression de jouer les utilités à la commission départementale de présence postale territoriale.

Au-delà du problème de la méthode, le conseiller général de Bellegarde-sur-Valserine s’inquiète du désengagement de La Poste.

«Elle se gargarise des 190 points de contact. Mais plus de la moitié seront bientôt des agences postales, ou des relais Poste.»

«On garde ce qui gagne et on remet le service public aux collectivités territoriales», résume Rachel Mazuir. Ces collectivités qui ont autre chose à faire, de l’économique par exemple.

Pour les élus départementaux, le maintien d’un bureau de poste est un élément de survie en zone rurale.

«On pressure les maires ruraux pour mettre en place des pôles d’excellence locale, et ils ne pourront même plus envoyer leurs appels à projets par la poste ! », ironise Guillaume Lacroix.

«Un marché non-équitable», selon Alain Gestas. D’autant que la fiscalité locale alimente le fonds national destiné à maintenir la présence postale !

Que faire ? «Nous avons très peu de prise sur les événements » reconnaît Rachel Mazuir. Après le coup de colère, rassembler, argumenter, discuter des enjeux marquerait le début de la mobilisation.

Source : http://www.leprogres.fr/

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INFO : Vente de Paris Louvre - Une opération financière mais aussi une attaque contre l’emploi et les conditions de travail

1 Juin 2011, 07:04am

Publié par FOcom Poste 06

Bureau poste paris-louvreLe 19 mai dernier, au Conseil d’Administration, les patrons de La Poste ont confirmé une rumeur qui circulait depuis plusieurs mois dans les services de la Poste parisienne.

La Poste vend les locaux de Paris Louvre. 35 000 m² pour un gain espéré avoisinant les 150 millions d’euros.

Pour faire face au tollé provoqué par cette opération, les communicants de La Poste n’ont fait que s’emmêler dans des explications toutes aussi farfelues que saugrenues.

En attendant, ce qui reste :

* la Mairie de Paris n’infirme pas cette annonce puisqu’elle envisage la construction de logements sociaux sur une surface de 1200m²

* la direction locale a informé les postiers concernés de travaux à venir en justifiant ce projet – de vente – par « les nombreux m² inutilisés »

* et, une plaquette de la filiale Post Immo annonce le projet et son calendrier

* 2012 dépôt du permis de construire

* 2013 début des travaux

* 2017 livraison du nouvel immeuble immeuble qui comprendra – outre l’Enseigne sur 6 à 7 000m² - des logements sociaux, un complexe hôtelier, des bureaux, un commissariat…

Pendant les 4 années que dureront les travaux, quelles conditions de travail pour les guichetiers, les facteurs…

Il se dit que la distribution sera délocalisée. Des recherches de locaux sont en cours.

La PPDC serait délocalisée sur La Villette.

Que les patrons jouent cartes sur table !

En tout état de cause, FORCE OUVRIERE condamne cette opération strictement financière et s’opposera, avec les

postier(e)s concerné(e)s du guichet, de la distribution, du tri, des services administratifs… à toute suppression d’emplois et à toute dégradation des conditions de travail et de vie au travail.

Paris, le 27 mai 2011

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Les patrons de La Poste méprisent les juges

1 Juin 2011, 06:54am

Publié par FOcom Poste 06

La Poste méprise les jugesLe 17 février 1999, FORCE OUVRIERE signait un accord cadre national dénommé « Aménagement de la Réduction du Temps de Travail ». Il s’agissait de mettre en place les 35 heures.

La déclinaison de cet accord dans tous les établissements a permis de sauver et de créer 20 000 emplois au long des années 1999 à 2001. En outre il a dégagé des « repos de cycles » permettant aux postiers de bénéficier de week-end ou de semaines de repos, là où ils n’en avaient pas auparavant...

Beaucoup décriée pour avoir signé cet accord, FORCE OUVRIERE constate une chose, il est aujourd’hui la seule garantie contre les tentatives de modulation, d’annualisation du temps de travail.

Non contents de leurs règles de comptage de la charge de travail – Metod V3 au courrier, la V7 à l’Enseigne… qui suppriment les emplois par milliers (plus de 11 000 en 2010), réduisent les jours de repos y compris les week-ends – au Colis, au Courrier, à l’Enseigne, les patrons de La Poste n’ont de cesse de casser les organisations pour rendre les postiers plus flexibles.

L’accord cadre du 17 février 1999 interdisait toute organisation des services et du travail, au guichet comme à la distribution, qui ne soit pas cyclique. Il interdisait toute modulation et toute annualisation.

« La durée de travail des postiers est réduite à 35 heures hebdomadaires en moyenne. Elle est calculée sur la moyenne des durées de travail des semaines composant un cycle. » - article 4.1 de l’accord du 17 février 1999.

Par ces deux phrases, les signataires de l’accord – La Poste et les syndicats signataires dont FORCE OUVRIERE – actaient le fait que le travail à La Poste était organisé par cycle et, de ce fait, l’organisation devait faire l’objet d’un accord !

C’est d’ailleurs ce que soulignait, déjà, le Tribunal de Grande d’Instance de Paris dans un jugement du 3 avril 2007 :

« cet accord au niveau de chaque site était d’ailleurs clairement prévu aux termes de l’accord cadre et était indispensable dès lors que cet accord mentionne la durée du travail sous forme de cycle comme un principe de base qui doit pouvoir s’appliquer aux particularités de chaque site et être traduit dans des dispositions spécifiques élaborées au niveau local. »

Jugement contre lequel La Poste n’a pas fait appel. Comme dit le dicton populaire « qui ne dit mot consent » !

Plus tard, la Cour d’Appel de Paris a exposé, dans un arrêt du 15 octobre 2008 :

« Les dispositions de l’accord-cadre du 17 février 1999 conclu par La Poste avec les organisations syndicales représentatives ont prévu l’organisation de négociations, établissement par établissement, s’agissant du travail par cycles… Qu’en dépit de l’engagement de négociations avec les organisations syndicales sur ce point… la conclusion d’un accord d’établissement était nécessaire pour la mise en œuvre du régime litigieux. »

Et récemment, le TGI de Brive précise dans une Ordonnance de Référé du 24 février 2011 :

« Depuis l’intervention de cette décision qui était assortie de l’exécution provisoire, La Poste a modifié l’organisation du travail des facteurs intervenant sur ces sites et leur demande désormais de travailler 35 heures hebdomadaires, 6 jours sur 6, sans jour de repos supplémentaire.

Il est constant que cette nouvelle organisation du travail est contraire au jugement du 17 septembre 2010 qui a rappelé que le principe d’un travail par cycles s’imposait à La Poste jusqu’à négociation d’un nouvel accord. »

La Cour d’Appel de Limoges, saisie par La Poste, enfonce le clou dans son arrêt du 12 avril 2011 :

« Attendu que la loi du 20 août 2008 a supprimé la notion de cycles de travail et l’a remplacé par celle de périodes de travail pluriannuelles, l’article 20 de cette loi a expressément prévu que les accords resteraient en vigueur, que dès lors, La Poste n’est pas admise à fixer unilatéralement le service de distribution du courrier selon des périodes de 6 jours sur 6 et doit prendre des mesures pour organiser un travail par cycles plus conforme à l’accord susvisé… »

Mais il n’y a pas que le courrier pris en flagrant délit d’illégalité. L’Enseigne aussi a son lot de condamnations. La dernière par la Cour d’Appel de Paris qui, dans son arrêt du 12 mai 2011 rappelle :

« Considérant, en l’espèce, que l’accord-cadre du 17 février 1999 étant toujours en vigueur, La Poste ne pouvait pas, unilatéralement faire application d’un régime de travail ne correspondant pas à un cycle de travail… »

En résumé, ce que disent les juges confirme FORCE OUVRIERE dans sa démarche et dans ses exigences :

* le travail à La Poste, à la distribution comme à l’Enseigne, doit être organisé en cycles avec des jours de repos clairement identifiés

* cette organisation doit faire l’objet d’un accord

* il doit y avoir négociation

Qu’attendent donc les patrons de La Poste pour se mettre en conformité avec l’accord-cadre du 17 février 1999 et avec les différentes décisions de justice ?

Mépriser les juges et leurs arrêts pourraient conduire ceux-ci à prendre d’autres mesures et à demander le concours de la force publique pour faire appliquer leurs jugements… ça se voit dans d’autres circonstances !

Source : FOCOM Ile de France

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