FO a toujours défendu ardemment le budget Social à La Poste. Nous n’acceptons pas l’équation selon laquelle il devrait baisser parce que les effectifs diminuent. Celui-ci doit permettre à tous d’accéder à des prestations sociales de qualité. Elles correspondent à un plus non négligeable en terme de pouvoir d’achat. Depuis de nombreuses années, FO revendique des aides réparties de manière équitable afin que tout le monde puisse en profiter. En effet, le social de l’entreprise permet une meilleure conciliation entre vie privée et vie professionnelle, mais également d’avoir accès à des offres de loisirs et de détente nécessaires à l’épanouissement personnel.
Actifs et retraités, contrat précaires et situations sensibles, la liste de nos combats est non exhaustive. C’est pourquoi FOCom exige des moyens financiers et humains suffisants. Tous les postiers doivent pouvoir accéder de manière égalitaire aux structures collectives et aux prestations individuelles financées par l’entreprise.
LE LOGEMENT
Avoir un toit est un droit fondamental, une nécessité qui permet de se stabiliser mais également d’entrevoir un avenir plus serein. 12,1 millions de personnes en France sont touchées à des degrés divers par la crise du logement. Effort financier excessif, précarité énergétique, risque d’expulsion locative, copropriétés en difficulté, surpeuplement… au total, près de 15 millions de personnes sont touchées, à un titre ou à un autre, par la crise du logement.
À bien des égards, pour les pauvres, les classes populaires et moyennes, la situation tend à s’aggraver, en particulier depuis la hausse des prix de l’immobilier des années 2000 et le déclenchement de la crise économique en 2008.
Dans ce contexte, l’accès et le maintien des postiers dans leur logement est une responsabilité que La Poste ne doit pas négliger. Avec les réorganisations incessantes, un maillage différent de l’entreprise sur le territoire est constaté. Si La Poste veut se transformer, elle doit en prendre conscience et gérer au cas par cas les situations d’accompagnement pour les postiers.
C’est pourquoi FO exige que, dans chaque accord local ou réorganisation, figure un volet « Logement » avec un état des lieux et des solutions adaptées à chaque besoin.
Le Service Logement de La Poste doit répondre à la demande des agents au plus près du terrain.
Pour les propriétaires ou locataires, l’amélioration des prestations logement doit être proposée aux postiers, que ce soit en termes de moyens financiers mais aussi pour une meilleure accessibilité des démarches. De plus, nous réclamons une meilleure prise en compte des familles monoparentales et des agents en situation de handicap – ou ayant à charge une personne en situation de handicap – via des aides directes.
Nous exigeons l’accroissement du parc Social, en augmentant le nombre de logements locatifs mais aussi en développant l’accession à la propriété sociale.
FO demande également la création d’une prime « vie chère » dans les zones frontalières, dites « zone tendues », et dans tous les DOM (y compris pour les contractuels).
FO A SIGNÉ LE NOUVEL ACCORD LOGEMENT
Après de longues négociations, FO Com a su défendre les intérêts et les besoins des postières et des postiers sur le thème du Logement. Le champ d’action de l’accord couvre une grande partie des profils « Logement » de nos collègues. Parc locatif social/privé, accession à la propriété, maintien des postiers en difficulté, mobilité… la liste n’est pas exhaustive. FOCom se félicite d’entériner une nouvelle fois un accord Logement de qualité. Ce dernier devient d’autant plus important avec, en paysage de fond, la réforme d’Action Logement (ex-1 % Logement).
LE COGAS DE LA POSTE
Le Conseil d’Orientation et de Gestion des Activités Sociales (COGAS) de La Poste a été crée en 1998. FO en assume la Vice-Présidence en toute responsabilité depuis sa création. Nous nous battons pour que prestations directes et réseau associatif puissent
devenir complémentaires. Un social unitaire que FO a toujours défendu. Les valeurs que les associations transmettent doivent rester dans l’essence même du COGAS. Nous nous inscrivons dans un pilotage partagé et nous ne nous substituons pas à la direction. À cet effet, FO veillera, au travers de sa politique sociale mais aussi de sa Vice-Présidence, à ce que le social de l’entreprise réponde aux besoins réellement exprimés par le personnel.
ASSOCIATIONS AU TRAVERS DES ÂGES
Depuis de nombreuses années, voire même pour certaines depuis leur origine, nous sommes aux côtés des associations de personnel pour que celles-ci puissent se développer dans une société continuellement en évolution.
Également, FO veille à ce qu’elles puissent répondre aux besoins exprimés par les agents en matière de lien social. FO soutient les postiers qui se mobilisent collectivement à créer une aide qui réponde aux besoins manifestés par les agents.
LA RESTAURATION
La restauration collective est une priorité. Les postiers ont droit à un repas complet, sain et équilibré, à un tarif social. FO réaffirme son attachement à la restauration collective associative. Dès que cela s’avère possible, celle-ci doit être maintenue et préférée à la restauration marchande. Les postiers doivent également avoir une égalité d’accès aux restaurants collectifs, peu importe où il se trouve en France.
À ce titre, FO a obtenu des avancées sur l’harmonisation de la base de données «convives» des restaurants.
Le but est de permettre aux bénéficiaires potentiels de la restauration collective, en tout point du territoire, d’avoir accès à un repas de qualité à moindre coût. De plus, FO revendique la création d’un badge unique pour le postier bénéficiaire de la restauration collective, afin que ce dernier puisse avoir une meilleure accessibilité sur l’ensemble des restaurants collectifs.
Cependant, les réorganisations incessantes de La Poste et les nouveaux régimes de travail empêchent environ 35 % de nos collègues postiers d’avoir accès à cette structure collective. Pour combler cette absence de lien, FO a oeuvré pour que le titre-restaurant, cofinancé par La Poste, puisse répondre à leurs besoins. Nous exigeons que La Poste prenne conscience de l’impact budgétaire du titre restaurant par rapport à ses activités. S’en rendre compte est une chose, mais cela ne doit pas se faire au détriment des autres domaines de l’action sociale. À ce propos, FO exige que le budget consacré aux activités sociales – hors restauration– soit sanctuarisé. Cette mesure vise à préserver les budgets dédiés contre l’augmentation du budget restauration, perpétuelle depuis des années. Il n’est pas question de sacrifier les prestations de Vacances, de Solidarité, de Loisirs et de Culture, au détriment du budget Restauration.
Enfin, FO revendique une règle commune à l’ensemble des postiers, qui est qu’une pause repas déclenche une aide Restauration systématique.
L’ENFANCE
La garde et les études des enfants sont une prévalence importante et une réalité quotidienne pour les parents postiers. En 2015, FO a contribué à la mise en place d’un soutien scolaire en ligne, gratuit pour les enfants de postiers. De plus, FO a activement participé à l’harmonisation de la réforme Quotient Familial, initialement sur certaines prestations, pour que celle-ci s’étende sur les prestations «Séjours Enfants ».
Force est de constater que la consommation des prestations « Enfance » ne cessent de baisser de façon exponentielle depuis plusieurs années. À ce titre, FO souhaite une remise à plat des prestations « Enfance ». L’offre n’est-elle plus adaptée ? Les postiers ont-ils d’autres besoins en matière de prestations « Enfance » ? FO exige la mise en place d’enquêtes spécifiques à l’Enfance afin de pouvoir répondre aux besoins déclarés par les agents. De plus, face à une remontée récurrente faite par les postiers, FO demande qu’une solution pour la garde périscolaire soit mise en place.
Pour finir, Force Ouvrière souhaite que l’aide au logement étudiant soit déclenchée pour toutes les résidences étudiantes et non plus seulement pour le Foyer de Cachan.
LA SOLIDARITÉ
FO a obtenu la mise en place de quotients familiaux à la fois plus justes et plus élevés.
L’objectif est de favoriser les familles monoparentales (à partir d’un enfant), les revenus bas à modérés et les personnes en situation de handicap. Force Ouvrière réaffirme cette orientation et nous souhaitons que des efforts supplémentaires soient accomplis dans ce sens.
Depuis de nombreuses années, Force Ouvrière exigeait que La Poste s’inscrive dans une meilleure prise en compte d’une catégorie de personnel qui ne cesse de croître : les aidants familiaux. Force de propositions, FO a participé activement à l’élaboration d’une politique sociale « Aidants Familiaux », composée d’une plate-forme d’écoute, de conseil et d’orientation, mais aussi de prestations spécifiques à destination des agents concernés. Cependant, les postiers aidants n’ont pas seulement des difficultés administratives ou financières dans ces situations. La Poste doit également se pencher sur les difficultés d’organisations et de manque de temps que rencontrent ces agents.
FO se félicite que La Poste prenne ses responsabilités pour définir la notion de «Retraités Salariés », dans le sens « bénéficiaires de l’action sociale » de l’entreprise. En déterminant sous conditions de critères ce statut, les retraités salariés de La Poste pourront avoir prochainement accès à certaines prestations sociales, dont les fonctionnaires bénéficiaient par le passé.
FO dénonce une fois de plus l’attitude de La Banque Postale de persister dans l’application du taux inclus dans le dispositif de microcrédit pour les postiers et postières en difficulté financière, en complément des aides pécuniaires traditionnelles. Le taux actuel de 4 % doit être revu à la baisse et s’aligner sur les taux du marché particulièrement bas en ce moment. Cette absence de réactivité équivaut à autoriser La Banque Postale à ponctionner le budget social pour accroître ses bénéfices sur le dos des postiers. En effet, le COGAS prend en charge 50 % des intérêts. La situation est d’autant plus choquante que c’est le réseau des assistants(e) sociaux qui est indirectement utilisé dans ce but. FO estime que cette aide de secours ne doit pas avoir pour vocation de faire les choux gras de La Banque Postale.
LES VACANCES, LES LOISIRS ET LA CULTURE
FO souhaite que des efforts soient poursuivis dans la politique « Loisirs Vacances Culture» pour les postiers. Ces derniers doivent pouvoir y accéder en tout point du territoire. Des solutions tenant compte des spécificités locales et de l’éloignement doivent être trouvés, notamment pour les agents des DOM.
Garant de l’équité et de l’accès aux prestations sociales pour tous les postiers, Force Ouvrière se réjouit de la prise en compte des postiers actifs, selon leur contrat et leur ancienneté dans l’entreprise, dans les dispositifs « Chèques Vacances ».
Sur cette prestation, FO revendique une étude pour relancer son attractivité. Une première avancée proposant aux postiers de faire leur demande de Chèques Vacances en ligne va dans ce sens.
Mais Force Ouvrière souhaite exploiter d’autres leviers, en adéquation avec les pratiques de réservation « Vacances » à la dernière minute.
À propos du chèque culture, FO a obtenu en 2015 la revalorisation de sa valeur faciale. Cependant, une réflexion sur cette prestation au niveau des critères d’attribution doit être entamée.
Plus et mieux, pour toutes et tous ! Cette phrase ne prend de sens que si le budget des activités sociales est en adéquation avec les changements actés par le COGAS. C’est pourquoi, sans relâche, FO a exigé – et revendique continuellement – un budget social en hausse. C’est la condition sine qua none pour faire des prestations sociales de qualité, à destination de tous. Nous n’acceptons pas la péréquation qui consiste à diminuer le budget social par rapport au fléchissement des effectifs de La Poste.
COGAS
FO DÉFEND ARDEMMENT L’ÉQUITÉ ENTRE TOUS LES AGENTS
Lors du COGAS du 28 juin 2017, FO a réaffirmé son engagement de faire entendre la parole des postiers en matière d’activités sociales dans l’entreprise. Les points entérinés lors de cette instance sont : les nouveaux séjours organisés par l’AVEA qui expérimenteront pendant un an des séjours hors Europe. Cette offre sera une prime « Fidélité » pour les adolescents ayant déjà effectué des séjours AVEA.
Concernant les réservations de berceaux, un désengagement de cette politique ayant un coût important pour peu de bénéficiaires est prévu. Les budgets dégagés serviront à intensifier les aides liées à la Parentalité. Les parents déjà engagés dans ce processus avant le 1er septembre 2017 continueront de bénéficier de la prestation jusqu’à la sortie de crèche de l’enfant.
L’évolution de l’allocation de scolarité est prévue au 1er septembre 2018 avec une harmonisation de cette aide de secours sur les conditions de ressources pour les trois niveaux de prestations (collège, lycée, études supérieures).
Bénéfice de l’abondement : 0,5 part fiscale pour les familles monoparentales et les agents en situation de handicap. Création d’une allocation « Primaire ».
Pour les aidants familiaux, il y aura une poursuite du déploiement de l’offre avec la création et l’adaptation de nouvelles prestations sociales.
NOS REVENDICATIONS, VOS PRESTATIONS
Assidûment, FO a oeuvré dans une recherche continue de l’optimisation des offres sociales, tant au niveau qualitatif que quantitatif. Nous avons largement contribué au développement des prestations directes : accord Logement, revalorisation du titre-restaurant en 2012 et 2013, aides aux voyages et aux vacances, billetterie, chèque-vacances, aide au maintien à domicile… La liste est longue !