Les cadres d’organisations définissant les horaires des agents de la BGPN, via un nombre de positions de travail avec les horaires journaliers de chaque position, sont mis en place sur les secteurs. Tout ceci grâce à la méthode de conduite du changement que nous défendons depuis plusieurs années.
Celle-ci permet des rencontres et des échanges avec les organisations syndicales dans le but d’apporter les meilleures solutions pour les employés des bureaux de Poste.
A La Poste, il est un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre : le coup de chapeau. Ce geste qui permettait une promotion ou un poste prestigieux récompensait une carrière qui n’aurait pas été vaine. Aujourd’hui, le coup de chapeau a disparu.
De plus en plus de cadres voient leur poste supprimé au détour d’une réorganisation sans obtenir pour autant une proposition de poste concrète. Bien au contraire, ils occupent des postes au niveau de fonction supérieur sans la promotion qui va avec.
La Poste se vante d’être un « employeur responsable (qui) agit en faveur d’un emploi de qualité et mène une politique sociale volontariste tournée vers l’insertion, l’inclusion et la diversité, qui participent à l’attractivité de l’entreprise ». Pourquoi dans ce cas, les seniors sont-ils bien souvent les premiers dommages collatéraux des réorganisations ? La Poste laisse s’échapper des compétences, s’étioler des volontés. En revanche, elle développe aigreurs et regrets.
Pour FO, avoir 50 ans ou plus n’est pas une maladie. En revanche, c’est un creuset de compétences et une source de savoir dont La Poste devrait tirer profit par la mise en place de dispositifs de tutorat et des promotions de fin de carrière par exemple… D’ailleurs avec l’âge de départ à la retraite qui a reculé et qui mènera la plupart des cadres à 67 ans, il serait temps que La Poste fasse des propositions concrètes sur le sujet ! Cette demande, nous la portons régulièrement à la Poste.
Si vous rencontrez des difficultés, si vous avez des questions concernant votre situation, n’hésitez pas à contacter votre correspondant FO local.
Le bilan social, c’est « le truc » qu’on reçoit dans sa boite mail mais ne nous mentons pas, on le lit rarement. Trop de chiffres, trop d’informations… bref pas le temps! Pourtant, c’est une belle photographie de l’entreprise.
Par exemple, petit coup d’œil sur les rémunérations. Voilà ce qu’on y apprend pour les cadres :
FONCTIONNAIRE
SALARIE
rémunération
MENSUEL BRUT
ANNUEL BRUT
MENSUEL BRUT
ANNUEL BRUT
Groupe B & C
7 494
89 928
8 106
97 272
Groupe A
4 240
50 880
4 309
51 708
Cadres
3 095
37 140
2 701
32 412
Petit calcul pour aboutir au salaire net :
MENSUEL NET
ANNUEL NET
MENSUEL NET
ANNUEL NET
Groupe B & C
6 369
76 439
6 242
74 904
Groupe A
3 604
43 248
3 318
39 815
Cadres
2 631
31 569
2 080
24 957
Ah oui… finalement nous serions plutôt bien payés à La Poste ! Mais un bilan affiche une moyenne. Mais une moyenne, c’est avoir les pieds dans le four et la tête dans le frigo, ainsi on est moyennement tiède. Alors la moyenne des salaires nous interroge !
Nous attendons que le Siège ajoute quelques éléments, tout d’abord l’affichage des bas et des hauts salaires par catégorie car la grille de rémunérations n’éclaire rien ainsi que l’évolution entre 2021 et 2022 qui apparait dans les autres chapitres qui donnerait un véritable éclairage des augmentations. Cela aurait le mérite de permettre des négociations de salaire honnêtes et transparentes. FO Com continuera à intervenir en ce sens lors des prochaines NAO.
Parce que la défense du pouvoir d’achat demeure une priorité pour FO Com, nous avons apposé notre signature au bas de l’accord « prime challenge » qui court pour 2 années. Cette prime, soumise exclusivement à un accord valide, est une reconnaissance de l’effort des postières et des postiers pendant la forte activité colis de fin d’année (la peak period s’étire du 6 novembre au 24 décembre).
Depuis 2001 pour les vacances, l’AVEA organise des séjours pour les enfants de 4 à 17 ans à des tarifs extrêmement préférentiels puisqu’ils incluent une aide du COGAS définit en fonction du Quotient Familial.
Par ailleurs, différentes prestations existent pour les vacances des enfants :
Participation aux frais de séjours des enfants, allant de 3,30 euros à 9 euros par jour et par enfant, accompagnés de leur parent ou d’un proche (maisons familiales, village de vacances, gîtes, location meublées et camping municipaux ou privés, etc…),
Aides financières pour les vacances des enfants (frais de séjour en centre de vacances, accueil de loisirs pendant les vacances, frais de séjour linguistique).
Depuis 2021, aucune limite d’âge ne s’applique pour les enfants en situation de handicap pour la prestation « séjours enfant accompagné » et la prestation « colonie de vacances » adaptés aux jeunes adultes en situation de handicap. Pour cette dernière prestation, les postiers parents perçoivent le montant d’aide le plus élevé quel que soit leur QF.
Par ailleurs, le COGAS participe aux frais de séjour en centres de vacances spécialisés handicap à hauteur de 30 €/jour dans la limite de 45 jours/an/enfant, sans conditions de ressources.
Pour connaître votre tranche de Quotient Familial, cliquezici
Depuis 2001 pour les vacances, l’AVEA organise des séjours pour les enfants de 4 à 17 ans à des tarifs extrêmement préférentiels puisqu’ils incluent une aide du COGAS définit en fonction du Quotient Familial.
Par ailleurs, différentes prestations existent pour les vacances des enfants
Pour en savoir plus et connaitre le barème, [Lire le tract]
Le 11 octobre, nous avons appris que la PIC de Roye allait se transformer en Plateforme Logistique. Elle restera sous le giron de la DEXCIL (Direction Exécutive Courrier Industriel et Logistique) mais intégrera les activités logistiques internes postales (DAPO, Direction des Approvisionnements de La Poste, DSEM, Direction du Support et de la Maintenance, La Poste Mobile) du Centre National d’Approvisionnement Postal (CNAP). La mise en œuvre est programmée pour début 2025 avec une montée en charge jusqu’au mois de mai.
Les nouvelles activités s’orienteront vers la gestion des stocks de produits et la préparation de commandes tandis que les tâches actuelles (traitement du courrier) seront réparties sur les PIC de Gonesse et Lesquin de manière progressive entre 2024 et 2025.
Des négociations vont débuter avec à la clé un enjeu capital, compte-tenu de cette mutation importante qui risque de s’étendre à d’autres établissements. FO revendiquera le meilleur pour l’ensemble des agents afin qu’ils puissent bénéficier d’un véritable accompagnement individuel et collectif à la hauteur de l’impact qu’entrainera cette transformation.
Sur le plan financier, le Groupe La Poste a subi plusieurs chocs tant en interne (DPD Russie, BRT en Italie, cession de Stuart) qu’en externe (inflation) entrainant une baisse des marges de plusieurs centaines de milliers d’euros.
La réforme des retraites engendre un surcoût pour le financement des TPAS (300M €). Pour compenser, La Poste n’a pas rien trouvé de mieux que de supprimer les maigres avantages aux postiers retraités à partir du 1er janvier 2024 alors qu’ils ont oeuvré toute leur carrière pour la réussite de leur entreprise, eux qui sont de fidèles clients de La Banque Postale depuis des décennies et des ambassadeurs pour leur famille. Pour FO Com cela s’apparente à un véritable scandale. Nous avons demandé une bilatérale au siège de La Poste sur ce sujet. Selon FO, La Poste aurait dû nous concerter en amont afin de trouver d’autres perspectives plutôt que de tout balayer d’un revers de main.
Saturation d’informations et risques psychosociaux
Depuis quelques années, la DSEM s’est donnée pour consigne de mettre tout en oeuvre pour exploiter au maximum la polyvalence et la polyactivité de ses agents. Pour ce faire, elle a transformé totalement les méthodes de travail, en actant la disparition des activités par métier, et en créant de nouvelles catégories « techniques » qui sont une catastrophe industrielle depuis leur mise en place.
L’accord « un avenir pour chaque postier » signé en 2015 prévoyait diverses mesures dont l’octroi de jours de congés supplémentaires pour les postiers seniors.
Ces jours appelés JPS ( Jours Pénibilité Seniors ) sont crédités sur MaBoxRH au 1er janvier aux postiers éligibles, c’est-à-dire à ceux qui ont plus de 55 ans et qui occupent des positions de travail pénibles. 3 jours jusqu’à 57 ans, 4 jusqu’à 60 ans et 5 au-delà de 61 ans. La liste des fonctions éligibles avait été établie et même étoffée sous l’impulsion de FO Com, en 2021.
Et là, qu’apprenons-nous donc ? Comme elle en a le secret et le pouvoir, La Poste, de manière unilatérale, décide de modifier la liste des fonctions pénibles au prétexte que le diagnostic de certaines jusqu’alors éligibles ne le seraient désormais plus. Elle aurait donc surévalué ? Ben tiens !
Ainsi, un Chef d’équipe courrier-colis, un agent S3C ou un technicien de maintenance ne pourra plus bénéficier de ce dispositif à partir du 1er janvier 2024. Comme toujours, on tire les acquis vers le bas et cela devient insupportable.
FO Com considère que la pénibilité ne se constate pas uniquement par une activité physique. FO Com demande que La Poste, spécialiste du double discours, revoie sa copie et fasse bénéficier toutes les postières et tous les postiers de ce dispositif. Elle ne peut pas en effet, proposer des accords dans lesquels elle écrit qu’« une attention toute particulière sera portée aux seniors » et écrêter une liste d’activités pénibles qui en exclut fatalement.
FO Com alerte également La Poste sur le fait que certaines DEX commencent déjà à appliquer cette mesure en demandant aux futurs-ex-éligibles de « rembourser » les JPS acquis alors que celle-ci ne sera active qu’à partir de 2024 !
FO Com revendique un retour à la liste originale des fonctions pénibleset demande que les outils de diagnostics soient plus précis et prennent en compte d’autres facteurs de pénibilité comme le prévoit d’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité).