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FO est un syndicat indépendant, non seulement à l'égard du patronat mais aussi des partis ou des gouvernements.
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Lien indispensable entre les agents ancrés dans le concret et les équipes de direction dont le rôle se limite de plus en plus à des missions de pilotage, la situation des encadrants de proximité au Courrier devait impérativement changer. Signé par nos représentants, l’accord dont FO est un artisan majeur donne désormais des garanties à ces encadrants trop longtemps délaissés.
Cher(e)s Camarades,
Comme il est de tradition, l’Union départementale organise le 1er MAI 2017 dans ses locaux !
Au regard de la situation sociale et économique, actuelle et à venir de notre pays, il est aujourd’hui impératif de montrer sa solidarité et sa détermination en se rassemblant en ce jour symbolique.
Le Secrétaire général prendra la parole à 11 heures et un apéritif de l’amitié sera servi à l’ensemble des camarades présents.
Nous comptons réellement sur votre présence !
Malgré les excellents résultats clamés et obtenus grâce à votre travail, nous avons dû faire pression sur la direction pour obtenir un minimum de reconnaissance salariale.
Cette bilatérale dont nous rappelons à la direction qu’elle se tient tardivement eu égard à la prise de fonction du nouveau directeur
Charles Poutiers en charge officiellement de la DT dès le début de l’année 2017 ! La présence du DRH Sylvain Lucas dont la prise de fonction date de la mi-février constituait un préalable pour M. Poutiers à la tenue de bilatérales.
Après deux rencontres avec les représentants de la banque de détail, les seuls engagements que nous avons entendus sont restés des engagements verbaux ! Lorsque l’on voit l’application des accords précédents, cela nous fait trembler… Pour l’heure, il serait question de considérer les 25 entretiens vente et les 15 concrétisés, non comme un objectif mais comme une norme : différence fondamentale qui va changer la vie des conseillers bancaires ! Pour la LAC et ses 150 « opportunités », nous ne sommes pas tirés d’affaire et même si la direction générale nous garantit la sincérité du propos, il n’est pas certain que dans les secteurs, les DS et les DT l’entendent de la même manière… Dans la même lignée, la RAD est incompatible par nature avec des séances à heures fixes, nous sommes d’accord mais qu’en sera-t-il dans la vraie vie ?
IL EST INACCEPTABLE QUE LA POSTE NE PRENNE PAS
LES CONSEILLERS BANCAIRES AU SÉRIEUX!
D’après un communiqué de presse de La Poste, une campagne de communication est déployée dans les médias nationaux et régionaux pour les recrutements de factrices et de facteurs dans toute le France.
Notons le décalage entre l’image d’Epinal du facteur épanoui vanté par La Poste et la réalité de ses conditions de travail qui ne cessent de se dégrader depuis plusieurs années. C’est d’ailleurs dans ce contexte qu’a été négocié un accord portant sur l’amélioration des conditions de travail au Courrier.
Certes, il y a la communication de La Poste sur les embauches prévues jusqu’à la fin 2017, mais ces recrutements en CDI sont exclusivement le fruit des négociations dédiées à cet accord. Sans l’intervention des syndicats signataires dont notamment FO Com, les 3000 embauches n’auraient pas vu le jour. C’était d’ailleurs un point essentiel pour que FO signe cet accord. Dans les premiers temps des négociations, La Poste avait fait des propositions bien plus modestes. FO a remit le compteur des recrutements à un niveau acceptable, compte tenu de la situation sociale tendue chez les factrices et les facteurs.
Contact : Philippe CHARRY : 06 71 57 05 09 – philippe.charry@orange.com
Norbert DEMÉ : 06 81 93 65 91 – norbert.deme@fo-com.com
Martine BUTY : 06 70 41 15 14 – focom.buty@gmail.com
Paris, le 24 avril 2017
Le Secrétaire général
Philippe CHARRY
Il est toujours important de rappeler que le 1er mai n’est pas « la fête du travail » mais bien une journée internationale de solidarité et de revendications.
C’est donc l’occasion de réaffirmer nos positions et nos revendications et ce, en toute indépendance.
Une indépendance primordiale dont seule notre organisation est garante et qui cette année, où le premier mai se situe entre les deux tours d’une élection politique, est plus que nécessaire. En effet, beaucoup d’organisations syndicales vont faire l’amalgame entre les revendications et la propagande politique et ainsi tenter de nous emmener sur un terrain qui n’est pas le nôtre.
Pour FO, le 1er mai 2017 sera un 1er mai syndical.
Comme à son habitude, hormis pour le référendum de 1969, Force Ouvrière ne donnera aucune consigne de vote et s’en tiendra à sa plaquette revendicative. Car même en période d’élection, les revendications sont toujours d’actualité ; comme l’a souligné JC Mailly dans son dernier discours, « indépendance ne veut pas dire apolitisme. »
Ce 1er mai doit être l’occasion de rappeler que les politiques d’austérité menées en France et dans les autres pays sont « suicidaires économiquement, socialement et démocratiquement » et qu’elles doivent être abandonnées. Aussi, nous revendiquons :
Nous réaffirmons également notre rejet de tout racisme, xénophobie et antisémitisme.
Dans cette période où la misère grandit, ou les chiffres du chômage explosent et où les inégalités sociales se creusent, Force Ouvrière invite tous les militants, adhérents, sympathisants à participer massivement aux rassemblements et manifestations organisés dans tout le pays.
En étant le plus nombreux possible, nous faisons connaître nos positions, nos revendications mais aussi nos valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité : les valeurs de la République.
NON À L’AUSTÉRITÉ !
OUI AU PROGRÈS SOCIAL !
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Le point sur les évolutions à venir de l’entretien d’appréciation (EA)
Dans un monde du travail qui a radicalement changé depuis dix ans, qu’est devenu le rôle de l’entretien d’appréciation dans sa configuration actuelle : dernier point de repère ou pratique obsolète ?
Certaines entreprises sont en train de se poser la question.
Pour sa part, La Poste veut déjà s’affranchir d’un cadre réglementaire jugé désormais contraignant, en décidant unilatéralement de simplifier l’arrêté du 9 juillet 2001 qui impose l’évaluation de cinq familles de compétences identifiées. À la place, charge aux managers d’évaluer dès 2018 la seule bonne mise en oeuvre des «compétences nécessaires à l’exercice de la fonction».
Vaste (et vague…) programme, qui nécessite selon nous de redonner du sens à l’exercice, de rappeler quelques principes de bienveillance tant vis-à-vis des évaluateurs que des évalués, et de les accompagner dans cette évolution.
Sinon, le risque sera grand de transformer l’EA en un exercice (un de plus?) centré sur le «combien», qui ignore le «comment»… et là, pour le coup, autant le supprimer, non ?…
