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FOcom Poste 06

Suicides : ce n'est pas le travail qui tue mais la gouvernance

18 Octobre 2012, 07:43am

Publié par FOcom Poste 06

Alors que demain débute la semaine de la qualité de vie au travail, la mise en demeure par l'Etat de l'usine Areva La Hague pour cause de taux de suicides anormalement élevé relance le débat autour de la souffrance au travail. Pointée du doigt : les heures supplémentaires. Mais les cas de suicides à La Poste et chez France Telecom ont montré que la pénibilité physique et psychique tient essentiellement à un mode de gouvernance qui détruit le sens du travail.

Aujourd'hui Areva La Hague. Hier La Poste. Avant-hier France Télécom. Les cas de suicides au travail se suivent ...et se ressemblent. Hélas. Devant l'ampleur des « maladies du travail », toutes les institutions sont secouées : entreprises, État, institutions, chercheurs et experts. Et, face aux dégâts engendrés se multiplient dans l'urgence les fausses solutions qui risquent de virer au « despotisme compassionnel », sans rien résoudre sur le fond, estime le psychologue du travail Yves Clot. Selon le titulaire de la chaire en psychologie et sociologie du travail au Cnam et auteur de « Le travail à Cœur, pour en finir avec les risques psycho-sociaux », la négation des conflits autour de la qualité du travail au sein de l'entreprise menace le collectif et empoisonne la vie des organisations. Le plaisir du « travail bien fait » est la meilleure prévention contre le « stress » : il n'y a pas de « bien-être », sans « bien faire ».

De fait, il est urgent de tordre le cou aux stéréotypes autour de la pénibilité du travail. De quoi parle-t-on ? S'agissant de la charge de travail, nombre de cas d'entreprises où les salariés jouissent d'une autonomie dans leurs fonctions et leurs façons de mener les tâches montrent que la quantité n'est pas tant en cause que la qualité de la relation au travail. Dans certaines, on ne compte pas les heures. Seule la responsabilité de chacun devant la tâche à accomplir donne du cœur à l'ouvrage. Et les salariés ne sont pas malades pour autant. Ainsi comme l'a montré le philosophe et médecin Georges Canguilhem, la santé dépend de la possibilité de porter la responsabilité de ses actes dans une approche créative, dynamique, et singulière : "Je me porte bien dans la mesure où je me sens capable de porter la responsabilité de mes actes, de porter des choses à l'existence et de créer entre les choses des rapports qui ne leur viendraient pas sans moi, mais qui ne seraient pas ce qu'ils sont sans elles." Une conception qui insiste sur le fait d'être un sujet et donc un être ctif, plutôt qu'un objet passif. Toute situation où l'on se sent inutile au travail, où on ne peut rien faire de soi est donc porteuse de souffrance pour l'individu.

A ce titre l'exemple des postiers, est révélateur. Initié en 2008, le projet « Facteur d'avenir » a consisté à développer une nouvelle organisation du travail accompagnant les anciens centres de tri par des plates-formes industrielles. Sur le papier, il s'agissait de lisser la charge de travail des facteurs au cours de la semaine en introduisant la « sécabilité » des tournées, c'est-à-dire le partage d'une tournée vacante sur les autres facteurs de l'équipe. Sans tenir compte du travail réel effectué par les facteurs, les logiciels de La Poste ont calculé les temps nécessaires pour réaliser les tournées. Cette logique comptable a justifié le non-remplacement des facteurs, intensifiant la charge de travail et la pénibilité pour ceux qui restaient. Avec cette charge de travail lissée les facteurs n'ont plus réussi à trouver des moments de récupération entre leurs tournées qui leur permettaient de tenir dans un métier déjà très fatiguant physiquement. Suite aux suicides et tentatives de certains d'entre eux, le cabinet Ergos Ergonomie mandaté pour faire un diagnostic a souligné que la souffrance des facteurs était liée au fait qu'ils n'ont plus le temps de maintenir le lien social avec les usagers. Or c'est le lien social qui donnait du sens à leur travail et leur apportait de la satisfaction. Même chose du côté des guichetiers avec des mobilités forcées, un travail debout, un suivi individualisé de leurs résultats de ventes et des « visiteurs mystères », inspecteurs qui surveillent respect des normes et procédures des agents. Ces normes de « relation client » ont eu pour effet de réduire les marges de manœuvre des agents, tout en provoquant un fort sentiment d'infantilisation. Enfin, les salariés de la Banque postale ne sont pas mieux lotis, eux qui se sont vus imposer une multiplication des dispositifs de surveillance et de contrôle managérial. Les performances individuelles faisant l'objet d'un reporting permanent, visible de tous alors que le travail administratif et social n'est plus pris en compte. Or la Banque Postale continue d'accueillir une population négligée par les autres banques, des personnes en situation d'interdit bancaires sans domicile ou sans papiers. Et pour tenir leurs objectifs, les conseillers financiers font plus souvent 45 heures que 35 heures.

C'est là où la question des heures supplémentaires entre en jeu. Dès lors qu'il s'agit, comme dans certaines entreprises, de dépasser son temps de travail habituel pour résoudre une difficulté sur laquelle le salarié a toute responsabilité et qui lui procurera la satisfaction du travail bien fait, l'horaire n'est plus un souci. A l'inverse, quand il faut mettre les bouchées doubles pour pallier à des process qui désorganisent le sens du travail, là il y a stress et perte de sens. « Un des risques majeurs, c'est le conflit d'intensité car le travail pose des problèmes de conscience : capacité de juger la qualité entre professionnels, de penser sa propre activité et celle des autres. Il y a un conflit d'évaluation et de conception de la performance », constate Yves Clot. Pour le psychologue du travail, la santé au travail n'est pas incompatible avec la performance. Au contraire. C'est la possibilité d'être efficace, de pouvoir atteindre les buts fixés, de faire un travail dans lequel on se reconnaît. C'est bien dans la performance que se joue la santé au travail : « Il n'y a pas de distinction possible entre recherche de performance et recherche de santé puisqu'il s'agit bien d'efficacité. Encore faut-il s'entendre sur l'efficacité, à savoir le professionnalisme. Plus on va vers une société de services plus on s'oriente vers des controverses sur le professionnalisme et les critères d'efficacité. Une portière de voiture sur une chaîne de montage est moins chargée en dilemme sur ce qui est juste ou pas juste. Le travail de service entraîne une conflictualité avec le réel qui va s'accentuer parce qu'il n'est pas discuté dans les organisations. Ce qui est difficile ce n'est pas ce qu'on impose aux gens. C'est ce qu'ils doivent s'imposer à eux-mêmes pour tenir bon ». Yves Clot parle à ce sujet de « qualité empêchée ».

De fait, le rapport de la commission du Grand Dialogue à La Poste présidée par Jean Kaspar et remis à Jean-Paul Bailly, le président de La Poste le mois dernier, pointe des signaux d'alerte au premier rang desquels « une pression accrue sur les effectifs et les hommes, dont le sentiment général est « qu'il faut faire plus avec moins », et « un manque d'écoute généralisé ». « Il semblerait que les dispositifs mis en place aient plus comme objectifs de convaincre de la pertinence de choix déjà arrêtés que d'écouter les avis des personnels et de débattre des solutions » pointe le rapport à la page 28. Et plus loin page 30 : « le sentiment domine d'un chemin inachevé où le pilotage demeure trop contraignant et trop descendant, et pourtant d'une concentration excessive des responsabilités sur la tête des managers de terrain ».

Ce ne sont pas seulement les savoir-faire antérieurs qui sont remis en cause par la nouvelle organisation du travail, mais également les valeurs qui étaient partagées, une certaine conception de la qualité du service rendu mais aussi de valeur partagée par l'usager. Et au-delà, une identité professionnelle qui fait sens. Avec la gestion des risques psycho-sociaux s'installe un drôle de consensus autour de l'idée que les travailleurs n'auraient plus les ressources nécessaires pour faire face aux exigences de l'organisation. « J'ai proposé de retourner le problème, répond l'auteur du «Travail à Cœur ». Et si on se mettait à considérer que ce sont les organisations qui n'ont plus les ressources pour répondre à l'exigence des salariés de faire un travail de qualité ? Alors, ce ne sont plus les travailleurs qui sont trop « petits », fragiles et à « soigner ».

Conclusion : c'est le travail et l'organisation qu'il faut soigner. Les standards de Bien-être qui se mettent en place dans certaines entreprises - collecte d'indices, formation de « signalants », cellules de veille sanitaire, peut virer au « despotisme compassionnel », estime Clot, si on ne s'attaque pas aux problèmes ordinaires du travail réel. « Après la cellule d'écoute psychologique et la victimologie ira-t-on jusqu'à l'obligation de soins ? Ira-t-on jusqu'à demander, comme dans certaines entreprises japonaises, au salarié nouvellement embauché de s'engager par écrit à ne pas se suicider ? On l'imagine mal en France. Mais l'hygiénisme qui cherche actuellement à « pasteuriser » le travail plutôt que de le transformer a de beaux jours devant lui, à moins de faire le pari inverse : celui qui va chercher la santé où elle est, dans les ressources insoupçonnées chez ceux qui travaillent. Les salariés ont davantage besoin de se reconnaître dans ce qu'ils font, plutôt que d'obtenir une reconnaissance faussée de leur plainte, cette plainte leur permet juste de supporter l'insupportable. Mieux vaut prendre le parti du travail de qualité, du travail bien fait plutôt que de chercher à ouvrir des « couloirs humanitaires » dans des organisations qui le maltraite ».

Alors que s'ouvre demain matin la semaine de la qualité de vie au travail, reste à méditer ce que nous souffle Clot : L'enjeu ce n'est pas la qualité de la vie au travail, mais la qualité du travail tout court. En se mobilisant autour d'une idée neuve du métier, avec tous les autres acteurs concernés - dirigeants d'entreprises, syndicalistes et spécialistes -, ceux qui, au travail, sont en première ligne, peuvent eux-mêmes « retourner » la situation. Pour en finir, enfin, avec les « risques psychosociaux », pour que le suicide ne soit pas « une solution envisageable », pour que cesse l'épidémie de troubles musculo-squelettiques et l'explosion des pathologies professionnelles... Et pour que, comme le préconise le Docteur Canguilhem, les salariés ne soient pas objets dans un milieu de contraintes mais sujets dans un milieu d'organisation.

Sophie Péters

Source : http://www.latribune.fr/blogs/mieux-dans-mon-job/  Publié le  17/10/2012

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La direction de la Poste condamnée par la cour d'appel de Limoges

17 Octobre 2012, 19:53pm

Publié par FOcom Poste 06

Mardi 16 octobre, la chambre civile de la cour d’appel de Limoges a rendu un arrêt qui condamne la direction de la Poste aux dépens (à payer les frais de justice) dans le cadre d’un litige qui l’a opposée à plusieurs syndicats corréziens en juin et juillet 2010. La direction avait mis en place une nouvelle organisation du travail sur les sites de Marcillac-la-Croisille, Égletons, Neuvic, Meymac et Bugeat. Comme dans d’autres centres corréziens, cette politique avait provoqué une levée de boucliers des organisations de salariés (Force ouvrière, CFTC, CGT et SUD PTT). Elles avaient saisi le tribunal de grande instance de Brive en juillet 2011. La Poste avait appel du jugement qui avait déclaré illicite la nouvelle organisation. L’arrêt de la cour d’appel a confirmé ce jugement estimant que la direction « n’a pas rempli loyalement son obligation de négociation préalable ».

Source : http://www.lamontagne.fr/limousin/actualite/ Publié le 17/10/2012

Nb : NO COMMENT !

 

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Mutualisation des activités de services publics : un enjeu à ne pas rater pour La Poste

17 Octobre 2012, 19:46pm

Publié par FOcom Poste 06

La fédération Force Ouvrière de la Communication a suivi l’audition de Jean-Paul Bailly et Philippe Wahl, par la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale.

En cette période de récession économique durable, de fragilisation de la population et d’impécuniosité croissante des pouvoirs publics, la mutualisation des activités des services publics en zone rurale,dans le cadre du réseau postal, est une nécessité citoyenne qui tombe sous le sens. Ce serait une solution « gagnante, gagnante » bénéficiant aussi bien aux citoyens, aux finances publiques et à La Poste.

Toutefois, monsieur Bailly a donné une autre tonalité à cette orientation en considérant que le coeur de la mutualisation devait être la mairie et non le bureau de poste. Option peu satisfaisante à maints égards compte tenu des investissements exorbitants requis, des mises à niveaux humains, techniques, financiers et juridiques exigés.

Soyons lucides : le seul réseau rapidement mobilisable à grande échelle et au moindre coût est celui des bureaux de poste.

FO COM déplore que les échanges de ce matin, trop souvent anecdotiques et d’ordre général, n’aient pas dégagé la hauteur de vue que requiert cette question : quels services La Poste doit-elle rendre à une France en crise ?

FO COM s’étonne que les interrogations liées au malaise social et aux problèmes des postiers aient été trop rapidement abordées lors de cette séance.

FO COM souhaite vivement que les ministres en charge du dossier postal oeuvreront avec plus de clairvoyance. Le contrat de service public entre l’Etat etLa Poste, en cours d’élaboration, sera l’occasion de prouver cet état d’esprit. Il va de soi que les organisations syndicales doivent être associées à ces travaux.

Paris, le 17 octobre 2012

Jacques DUMANS

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Doc RH: BRH du 1 novembre 2012 sur la Retraite anticipée « carrières longues »

16 Octobre 2012, 08:54am

Publié par FOcom Poste 06

Modification des conditions d'accès à la retraite anticipée pour les fonctionnaires au titre des "carrières longues"

Pour lire le document, cliquez sur le lien : (link)

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INFO : Des contrôles contestés chez les agents de la Poste…

16 Octobre 2012, 08:14am

Publié par FOcom Poste 06

Ces jours-ci, à la Poste, circule un tract qui dénonce les manières de faire d’un contrôleur. Le procédé, jugé révoltant, consiste à sortir un billet de la caisse pour susciter une réaction du guichetier.

« La méthode est simple, on détourne l’attention du guichetier, un cadre en profite pour sortir un billet de la caisse… La directrice n’a plus qu’à attendre la réaction de l’agent… », explique l’information signée par le syndicat Communication, conseil et culture Alsace (CFDT) et diffusée ces jours-ci. Elle dénonce cette méthode qui, si elle n’est pas interdite, déroute les agents concernés qui se sont adressés aux représentants du personnel.

Lettre à Paris

Ces derniers viennent de s’adresser à Dominique Blanchecotte, proche collaboratrice de Jean-Paul Bailly, président du groupe La Poste depuis 2002. Médiatrice de la vie au travail, Dominique Blanchecotte a aussi une « responsabilité d’écoute, d’enquête et un pouvoir de décision sur ces situations personnelles ».

Parti hier, le courrier précise les faits qui datent d’une quinzaine de jours. « La directrice de l’établissement a subtilisé un billet de cent euros dans la caisse d’un agent. Pour ce faire, elle a demandé à sa responsable Ressources de détourner l’attention de cet agent ». L’agent en fin de vacation, quand il a fait sa clôture de caisse, a remarqué la disparition de ce billet de cent euros. Après l’avoir cherché et demandé à ses collègues s’ils avaient quelque chose à voir avec cette disparition, il en a référé auprès de sa responsable Ressources. Celle-ci lui a répondu qu’il ne fallait pas s’inquiéter et que l’on verrait demain.

La main dans la caisse

Ce n’est que le soir, alors qu’il était dans le train pour regagner son domicile, que la responsable Ressources lui a téléphoné pour lui dévoiler le « pot aux roses ». Le billet de cent euros a été remis en caisse. « Cette méthode, note encore la lettre, a été également utilisée à Benfeld qui dépend de la plate-forme courrier de Sélestat. Mais cette fois, c’est le responsable de l’Unité de distribution qui a détourné l’attention du guichetier pour lui subtiliser un billet de 50 euros pour ne le lui rendre que le lendemain ».

Bien sûr, ces façons de faire ne sont pas appréciées. Elles sont même mal vécues. Les agents concernés ont consulté leur médecin traitant. « La première réaction de l’agent, c’est la détresse » et des questions. « Ce billet manquant vient-il d’une erreur de ma part, y a-t-il un collègue malhonnête ? » s’interroge-t-il.

Pour les représentants du personnel, « cette méthode paraît archaïque et dangereuse» car elle place les agents dans un risque psychosocial. Pour la direction des ressources humaines, « l’histoire n’était pas si terrible que ça, car le chef d’établissement n’avait qu’intercepté un billet pour voir la réaction de l’agent. Cette méthode était courante à une époque… ».

En revanche, pour un maire d’Alsace centrale, cette façon de faire méritait une lettre avec accusé de réception à la direction. La question posée par ces contrôles sera mise sur la table lors d’une rencontre prévue mercredi à Sélestat.

Par Denis Ritzenthaler

Source : http://www.lalsace.fr/bas-rhin/2012/10/14/ Publié le 14/10/2012

Nb : De pareilles méthodes pour contrôler les réactions et le travail des agents sont plus que contestables et choquantes car elles stressent et peuvent déstabiliser  durablement psychologiquement les agents… Sans compter que cette façon de procéder s’apparente à du vol, et peut être sanctionner comme tel...  

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INFO : Groupe La Poste SA - La Banque Postale s’engage pour développer l’accession sociale à la propriété

14 Octobre 2012, 08:22am

Publié par FOcom Poste 06

La Banque Postale s'engage pour développer l'accession sociale à la propriété

Fidèle à ses valeurs postales de proximité et de service au plus grand nombre, La Banque Postale mène actuellement plusieurs actions pour développer l'accession sociale à la propriété, afin de mieux accompagner les clientèles modestes.

Tout d'abord, La Banque Postale travaille avec les acteurs du logement social afin de proposer des solutions d'acquisition adaptées aux clients les plus modestes.

En 2013, La Banque Postale distribuera ses premiers crédits pour financer des opérations de location-accession (PSLA1) des acteurs du logement social. Portés sur le bilan de la Banque, ces financements permettront à des accédants modestes de devenir propriétaires dans des conditions sécurisées.

Au-delà de cette offre, La Banque Postale et les acteurs du monde HLM travaillent à des innovations portant sur des produits d'acquisition pour les clientèles les plus modestes.

Banque de tous, La Banque Postale va, par ailleurs, compléter son offre de crédits immobiliers d'accession sociale en déployant le Prêt à l'Accession Sociale (PAS).

Cette offre, mise en marché dans les prochaines semaines par La Banque Postale, sera proposée par les Conseillers Spécialisés en Immobilier en bureaux de Poste, sur l'ensemble du territoire français, au plus tard à la fin du premier trimestre 2013.
Il s'agit d'un prêt conventionné réglementé, réservé aux ménages sous conditions de ressource.

Avec le Prêt à Taux Zéro Plus du Ministère du Logement, le PAS est un levier essentiel dans la politique de financement de l'accession à la propriété.

Enfin, dans le cadre de sa politique de recrutements externes destinée à accompagner le développement de ses activités, La Banque Postale donnera une priorité aux collaborateurs du Crédit Immobilier de France, sur des profils et des compétences correspondant à ses besoins.

A propos de La Banque Postale (www.labanquepostale.fr) La Banque Postale, filiale bancaire du groupe La Poste, est une banque unique et singulière sur le marché de la banque de détail en France. Fidèle à ses valeurs d'intérêt général, de confiance et de proximité, La Banque Postale place l'accueil attentif de tous au cœur de son métier. Elle accompagne ses clients, particuliers comme entreprises, dans une relation bancaire durable, avec une gamme de produits et services accessibles, à un tarif raisonnable. Elle enrichit sans cesse son offre en s'appuyant notamment sur l'expertise de filiales et partenaires, s'ouvrant ainsi à de nouveaux domaines. La Banque Postale est accessible 24h/24, 7j/7, en tout lieu et à tout moment.

Un dispositif permettant à des ménages sans apport personnel d'acquérir le logement qu'ils occupent avec un statut de locataires. Le logement est d'abord financé par un opérateur HLM, le ménage qui occupe le logement s'acquittant d'une redevance. Par la suite, les locataires ont la possibilité d'opter pour le statut d'accédant à la propriété.

La Banque Postale c'est :

-          5,231 milliards d'euros de PNB

-           11,5 millions de comptes courants postaux

-           10,38 millions de clients actifs

-           450 000 clients Entreprises, Collectivités et Associations

-           6 300 Dab/Gab en France

-           290 milliards d'euros d'encours clientèle

-           Plus de 6,95 millions de cartes bancaires, soit 11,5 % du marché

-          17 000 points de contact

(Chiffres à fin 2011)

Source : Communiquéde presse de La Poste Publié le 12 octobre 2012

Nb : Un recentrage vers le social, des recrutements en perspectives,  à voir !

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INFO : Un communiqué de l’intersyndicale Poste 77 à lire…

11 Octobre 2012, 22:37pm

Publié par FOcom Poste 06

Les 4 organisations syndicales Poste de Seine et Marne (CGT – CFDT – FO – SUD) se sont réunies le 1er octobre pour faire le point suite à la publication du rapport Kaspar et à l’annonce du Président Bailly concernant l’ouverture de 8 chantiers de négociations nationales et, dans la foulée, départementales, vous trouverez ci-dessous leur communiqué…

intersyndicale-Poste-77-4-octobre-2012 

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Report des congés 2012 : FO interpelle la nouvelle DRH

11 Octobre 2012, 21:36pm

Publié par FOcom Poste 06

Madame Sylvie FRANCOIS

Directrice des Ressources Humaines

Groupe La Poste

A Paris, le 10 octobre 2012

Objet : demande de report de la date limite d’utilisation des congés 2012.

Madame,

Les congés scolaires de Pâques pour les zones A et C sont à cheval sur les mois d’avril et mai.

Les règles internes en vigueur à La Poste imposent l’utilisation du reliquat de congés de l’année en cours avant la fin du mois d’avril de l’année suivante.

Afin de permettre aux postier-e-s d’apurer leur reliquat éventuel de congés de l’année pendant ces vacances scolaires de Pâques, nous vous demandons de bien vouloir accepter de reporter la date limite de dépôt des congés 2012 à fin mai 2013. Cette demande s’inscrit dans la droite ligne de la politique à laquelle La Poste se dit attachée, qui vise à concilier vie professionnelle/vie privée de ses collaborateurs.

Il est primordial que cette mesure, sous réserve de votre accord, soit portée à la connaissance des postier-e-s dans les meilleurs délais ; en effet, nombre de managers demandent actuellement à leur équipe de poser leur reliquat de congés 2012. Au cours de la période précédente, l’annonce tardive de la mesure de report des congés 2011 à fin mai 2012 avait entraîné de la part du personnel de nombreuses demandes de changement de la date de congés, avec toutes les conséquences inhérentes.

En espérant une réponse favorable de votre part, je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes salutations distinguées.

Le Secrétaire fédéral

Responsable du secteur Postes

Jean-François AUSSEL

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INFO : Lozere - FO publie la carte de la Poste aux étoiles…

11 Octobre 2012, 21:18pm

Publié par FOcom Poste 06

Classer les points de présence de la Poste en Lozère pour mesurer l'efficiente de la présence de l'institution et en attribuer des étoiles, comme un guide. Fallait y penser… FO l'a fait !

Voici la carte qui note les sites comme le guide Michelin et leur attribut des étoiles : des bureaux de poste (***) offrant tous les services aux agences communales ou relais dans les commerces (*), qui ne sont que de simples présences. Selon la loi, explique Michel Guiral, 90 % des habitants doivent bénéficier d'un service situé à moins de 5 km ou 20 minutes en voiture.
« En Lozère, notre taux de couverture est de 85,1 % » Pas de quoi s'alarmer, selon lui, mais il s'agit de rester vigilant. Et d'expliquer en regardant la carte : « regardez le désert qu'il y aurait eu si nous avions fermé Sainte-Énimie et Nasbinals ». Sur ce sujet « que les préfets n'ont pas voulu aborder jusque-là » il faut rester vigilants : « on assiste à des baisses d'ouvertures et personne ne dit rien. Peut-être grâce à la stratégie de séduction de la Poste qui initie des grands travaux ».

Plus d'infos dans la Lozère-Nouvelle, vendredi

La carte de la présence postale en Lozère est téléchargeable ci-dessous en .pdf

Par Patrick Zimmermann le 03/10/2012 00:00:00

Carte Lozere-poste-2012040022-v3.pdf

Source : http://www.48info.fr/

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INFO RH : Congés, Bonifications, Repos Exceptionnels (rappel)

10 Octobre 2012, 08:24am

Publié par FOcom Poste 06

Vos vacances d’été sont à peine terminées et certains sont encore à travailler, sans avoir pris de congés, que l’on vous demande de poser un maximum de jours d’ici le 31 décembre, en visant le ZERO REPORT de CA en fin d’année.

Pour votre hiérarchie, il faut un minimum de stock de congés en fin d’année ; en gestion, les droits à congés non consommés sont comptabilisés comme une charge. Autrement dit, vous contribuez à l’augmentation de la dette sociale si vous n’acceptez pas de prendre vos congés en Novembre ou dans une période non choisie…

Il est évident que prendre ses congés en été avec son conjoint et ses enfants et choisir sa période est bénéfique pour tout le monde.

Les tours de congés doivent être établis en ETC et en concertation avec tous les agents pour faciliter l’organisation et les remplacements éventuels.

On ne doit pas vous imposer vos congés !

Prenez en main la gestion de vos congés !

FO COM vous rappelle que le BO du 10.03.1986 DOC 115 qui fixe les conditions de report des CA d’une année sur l’autre et également les différents tours de congés est toujours en vigueur !!

Concernant les congés annuels

Les droits à congé se calculent par année civile du 1er janvier au 31 décembre de l’année. Pour un agent à temps plein en activité du 1er au 31 décembre, il peut prétendre à :

-pour une entité fonctionnant sur 5 jours/hebdo : 5jrs X 5 → 25 CA

-pour une entité fonctionnant sur 6 jours/hebdo : 6jrs X 5 → 30 CA

Concernant les bonifications (BONI)

Un agent en activité entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année bénéficie de droits à Boni calculés selon le nombre de congés annuels pris en dehors de la période du 1er mai au 30 septembre :

-de 0 à 4 jrs ouvrés de CA : 0 BONI

-5,6 et 7 jrs ouvrés de CA pris hors période : 1 BONI

-8 jrs ouvrés et plus pris hors période : 2 BONI

Au 31 décembre de l’année N, le report exceptionnel de CA/BONI sur l’année N+1 ne peut dépasser 2 fois la durée de ses obligations hebdomadaires.

EX: Un agent sur une durée hebdomadaire de travail de 6 jours ouvrés et en activité entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année ne peut pas être autorisé à reporter l’année suivante plus de 12 CA/BONI qu’il devra avoir épuisés avant le 30 avril inclus.

Attention : en cas de non respect de cette règle, il sera procédé à l’écrêtement des congés au 31 Décembre de l’année en cours.

Concernant les Repos Exceptionnels (RE)

Les repos exceptionnels sont octroyés à raison d’un RE par trimestre de service effectivement accompli. Ils sont attribués au 1er Novembre et doivent être pris avant le 30 avril inclus de l’année suivante. Ils viennent s’ajouter au nombre de jours de congés (CA/BONI) reportables sur l’année suivante.

Un agent en activité entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année bénéficie de 3 RE par année complète, et d’1 RE neutralisé car affecté à la journée solidarité.

Important :

Au 31 décembre de chaque année, pour un agent ayant travaillé du 1er janvier au 31 décembre, il peut reporter au maximum sur l’année suivante :

-2 X 5 jours + 3 RE (entité fonctionnant sur 5 jours/hebdo),

-2 X 6 jours + 3 RE (entité fonctionnant sur 6 jours/hebdo).

Que LA POSTE incite est une chose ; qu’elle interdise le report est inacceptable !

Que LA POSTE souhaite que ses agents fassent preuve de solidarité est une chose.

Pour FO COM, la solidarité doit fonctionner dans les deux sens !

FO COM exige le respect du texte et des droits du personnel.

LA POSTE doit tout faire pour accorder le maximum de congés pendant la période d’été et pendant les vacances scolaires. Cela réduira de fait le stock de CA.

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