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FOcom Poste 06

informations generales

ANI : Manifestation à NICE aujourd’hui 10h30 Place Garibaldi

5 Mars 2013, 09:00am

Publié par FOcom Poste 06

à l’appel de la CGT, FO, Solidaires et FSU.

POURQUOI UN TEL MOUVEMENT SOCIAL?

La CGT et FO unissent aujourd'hui leurs forces, en appelant ensemble, de manière inédite, à des grèves et manifestations dans tout le pays pour faire barrage au projet de loi sur l'emploi.

Les deux centrales voient dans ce projet, qui sera présenté demain en Conseil des ministres, la traduction d'une politique sociale à rebours des promesses gouvernementales.

Deux autres syndicats (Solidaires et FSU) ont rejoint cette journée d'action contre l'accord sur la sécurisation de l'emploi qui constitue, pour eux, une atteinte au droit du travail, une « régression sociale ». Ils lui reprochent de faciliter les licenciements et d'accroître la précarité…Rejoignez nous !

NON LE MEDEF NE FERA PAS LA LOI - NI LA CFDT !  ON NE LÂCHE RIEN !

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Accord cadre : Fonctionnaires du service actif - une mesure de plus en 2013 !

4 Mars 2013, 14:59pm

Publié par FOcom Poste 06

L’accord cadre du 22 janvier 2013, signé par FO, prévoit également un dispositif dénommé “Allocation Spéciale de Fin de Carrière” (ASFC) pour les agents fonctionnaires bénéficiaires du service actif qui souhaiteraient partir en retraite en 2013…
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La logique néfaste de la compétitivité-emploi...

3 Mars 2013, 17:53pm

Publié par FOcom Poste 06

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Quelques articles de la semaine...

3 Mars 2013, 10:38am

Publié par FOcom Poste 06

Agen. Avis de gros temps pour la Poste du Lot-et-Garonne

Source : La Dépêche

Le syndicat FAPT-CGT du Lot-et-Garonne (poste et télécommunications) informe du dépôt d'un préavis de grève de 24 heures pour le mardi 5 mars, concernant le personnel cadre et non cadre des guichets et de la distribution pour le département.

la poste. marche en hommage à bruno P. le 10 mars

Source : Le Télégramme

Le 11 mars 2012, Bruno P., un cadre du centre courrier de Trégunc (29), mettait fin à ses jours sur son lieu de travail. Les organisations syndicales CGC-CFDT-CGT-SUD de La Poste, appellent à une marche silencieuse, dimanche 10 mars, « en accord avec ...

La Poste avance l'heure de la levée et fait râler

Source : La Nouvelle République

La Poste réorganise ses tournées et avance à 12 h 30 la levée du courrier à Lussac-les-Châteaux. Les usagers râlent. La Poste explique cette décision. A partir du 19 mars, le courrier partira à 12 h 30 du bureau de Poste de Lussac-les-Châteaux, au lieu ...

Après l'intervention de Bernadette Chirac, la Poste est toujours bien ...

Source : France 3

Parmi les séquences marquantes, celle d'une réunion précédant un conseil municipal de Sarran, en 1998, dans laquelle on voit Bernadette Chirac défendre bec et ongles le maintien du bureau de poste de la commune. Le responsable de la Poste semble ...

La Poste Mobile n'a pas été tuée par Free Mobile

Sourc : PC Impact

Si Free Mobile a frappé durement SFR en 2012, La Poste Mobile, qui exploite le réseau de SFR et qui est détenue à 49 % par ce dernier, s'en est bien mieux sortie. Le groupe postal français explique en effet dans son bilan 2012 que son nombre de clients ...

Morigny : la Poste fermée pour insalubrité

Source : Le Parisien

Le bâtiment a été jugé trop insalubre pour assurer la sécurité des usagers. Depuis une semaine, le bureau de poste de Morigny-Champigny est provisoirement fermé. L'agence pourrait même être relocalisée à la mairie annexe. En attendant, les usagers.

Il aurait détourné plus de 500 000 euros à La Poste

Source : La Provence

Des dizaines de fausses identités et une grosse dose d'esbroufe lui ont permis d'amasser beaucoup d'argent, sur le dos de La Poste à Marseille. Six ans que la police le recherchait, dans tout le pays, pour ses malversations financières. L'escroc a fini ...

La Poste : nouveaux tarifs colis, nouvelles tranches de prix

Source : Come4News

La Poste : nouveaux tarifs colis nouvelles tranches de prix Depuis le 1e mars, La Poste propose de nouveaux tarifs pour ses colis. Après le courrier et la mise en place d'un nouveau tarif avec la lettre verte, les colis aussi s'adaptent et il y a de la ...

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Lu pour vous: Alerte sur l'ANI et les CHSCT

2 Mars 2013, 10:23am

Publié par FOcom Poste 06

Alerte lancée par des cabinets d’expertise CHSCT :

La transposition de l’ANI du 11 janvier 2013 entérinerait un grave recul du droit des salariés et des prérogatives de leur CHSCT1

Les experts agréés auprès des CHSCT soussignés souhaitent par le présent texte faire état publiquement de leur plus vive inquiétude et de leur plus grande préoccupation devant les conséquences que dessinent la récente signature de l’ANI (Accord National Interprofessionnel) – le 11 janvier dernier–et sa transposition en avant-projet de loi.

Notre alerte porte sur plusieurs dispositions de ces textes passées jusqu’ici totalement inaperçues et qui touchent pourtant à certaines des prérogatives les plus importantes des CHSCT qu’avaient initiées les secondes lois Auroux en 1982 :

- L’obligation d’information et de consultation du CHSCT en cas de projet important modifiant l’organisation, les conditions de travail, l’hygiène et la sécurité ;

- Le droit à l’expertise du CHSCT.

Le droit à l’expertise s’est d’abord imposé dans un souci de protection de la santé et de la sécurité des salariés. En cas de risque grave ou de projet important, les représentants du personnel au CHSCT peuvent choisir un expert indépendant agréé par le ministère du Travail. C’est par l’analyse du travail que l’expert va établir un diagnostic sur les conditions de travail et les éventuels risques professionnels auxquels peuvent être exposés les salariés. Et c’est à partir de son diagnostic et de ses préconisations que le CHSCT peut émettre un avis sur le projet présenté par la Direction. Même dans le cas d’un projet national, chaque CHSCT doit formuler cet avis à partir des répercussions locales sur les salariés et sur leurs activités de travail.

L’ampleur et la gravité des modifications envisagées par l’avant-projet de loi résultent de plusieurs amalgames :

- Il dessaisit les CHSCT locaux de la possibilité d’instruire eux-mêmes les projets, au profit d’une instance regroupant les CHSCT concernés (1 seul membre par CHSCT, avec 20 membres maximum choisis par la Direction quand le nombre de CHSCT concernés est supérieur à 20 !) ;

- Il vide de son sens et de sa portée l’avis du CHSCT, réputé rendu à la fin du délai imparti, même si les membres du CHSCT n’ont pas eu le temps d’étudier le projet et de se faire assister par leur expert. Or cet avis est essentiel, puisqu’à sa suite l’employeur devra prendre les mesures de prévention nécessaires, sa responsabilité se trouvant engagée eu égard à ses obligations légales ;

- Il fait un amalgame entre les expertises CHSCT et celles réalisées par l’expert–comptable. Alors que ce dernier procède principalement par analyse documentaire, l’expert en santé au travail doit, d’une part, réaliser des entretiens avec les salariés à tous les niveaux de la hiérarchie et, d’autre part, observer des situations de travail réel en vue de produire une analyse des risques professionnels ainsi que des recommandations. Tout cela prend du temps, mais l’enjeu est d’importance : c’est à partir de ces analyses que les représentants du personnel argumentent leur avis sur les conséquences d’un projet ou d’une réorganisation sur les conditions de travail ;

1 CHSCT : Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail.

2 - En cas de projet de licenciements, il réduit le rôle du CHSCT et confond ses prérogatives avec celles du comité d’entreprise. En effet la consultation du CHSCT ne se ferait plus que dans le cadre temporel donné au comité d’entreprise, ce qui réduirait mécaniquement le délai maximum accordé à l’expert du CHSCT. Ce délai est actuellement de 45 jours à compter du jour où l’expert est en capacité de travailler, ce qui se révèle souvent un délai difficile à tenir.

Cette réduction des délais aurait pour conséquence inévitable d’empêcher une évaluation des risques professionnels fondée sur l’analyse du travail réel et conduirait à des expertises au rabais et standardisées sans véritable utilité pour les CHSCT.

Dans un contexte actuel d’intensification du travail et de réorganisations multiples et permanentes – contexte marqué notamment par une véritable explosion des risques organisationnels ou psychosociaux –, l’utilité de ces expertises pour la préservation de la santé des salariés et la mise en exergue des enjeux de prévention n’est pourtant plus à prouver. Plusieurs jurisprudences récentes sont ainsi venues illustrer l’importance grandissante de ces enjeux de santé au travail, notamment en donnant corps à la responsabilité de l’employeur en la matière : on songe ici aux milliers de décès liés à l’amiante ou à l’accident d’AZF, mais également aux cas de suicides à France Télécom ou à Renault sans parler de ceux qui surviennent dans des entreprises moins médiatisées. Rappelons également plusieurs arrêts suspendant des réorganisations jugées pathogènes suite à des expertises (à la FNAC, à la SNECMA ou à AREVA par exemple).

En l’état, un tel projet de loi se positionne donc à rebours de toutes les évolutions législatives, réglementaires et jurisprudentielles qui, depuis les lois Auroux, n’ont eu de cesse de faire progresser la prévention des risques, la protection de la santé des salariés et avec elles les prérogatives des CHSCT : il constitue une véritable remise en cause du droit des CHSCT à s’appuyer sur des expertises pour faire analyser le travail. Plus largement, il affaiblit l’instance CHSCT et remet en cause un acquis crucial en matière de prévention des risques

professionnels et de protection de la santé des salariés.

7 Ergonomie, Abilis Ergonomie, ADDHOC CONSEIL, ALTERNATIVES ERGONOMIQUES, APSYS Ergonomie, APTÉIS, Christophe BOUHRIS, Gaëtan BOURMAUD, CEDAET, Jean-Luc CIPIÈRE, CIDECOS, DEGEST, ERETRA, ERGOLIA, Jean-Marie FRANCESCON, IRCAF RESEAU, Christian REVEST, Sésame Ergonomie, SEXTANT CONSEIL, SOCIAL CONSEIL.

Pour tout contact souhaité s’adresser à :

DEGEST, Daniel SANCHIS - 01 42 40 39 38 - 06 77 96 49 03

APTEIS, Nicolas SPIRE – 06 09 33 69 64

FICHIER(S) ATTACHÉ(S):

Texte d'alerte ANI 25-02-13.pdf

Source : 28 février 2013 - 13:12 par Les Économistes Atterrés

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INFO : Séquestration à La Poste de Nanterre - 12 postiers dont Besancenot relaxés…

1 Mars 2013, 09:26am

Publié par FOcom Poste 06

JUSTICE - La cour d'appel de Versailles a relaxé jeudi 12 postiers dont Olivier Besancenot et confirmé les peines pour 3 salariés, pour des faits de séquestration de cadres de La Poste lors d'une occupation musclée des locaux du groupe à Nanterre en mai 2010.

En septembre 2011, 11 des 15 prévenus, dont l'ex-leader du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) Olivier Besancenot, avaient été condamnés à 1.500 euros d'amende avec sursis et à verser solidairement 500 euros de dommages et intérêts à chacune des parties civiles. La cour d'appel a retenu « des preuves indiscutables de la séquestration » contre seulement trois salariés, dont le meneur de l'action Gaël Quirante. Ils devront en outre payer chacun 1.000 euros au titre des frais de justice. Ils ont 5 jours pour former un pourvoi en cassation.

Mauvais coups de la boîte

Treize employés de La Poste, majoritairement des cadres de la direction des ressources humaines, avaient accusé les postiers de les avoir séquestrés pendant plus de deux heures lors du conflit contre le projet « Facteurs d'avenir », prévoyant une restructuration de la distribution du courrier. « Comment des gens peuvent-ils faire du syndicalisme tout en maltraitant leurs collègues? », s'est insurgé l'avocat des parties civiles, Me Bernard Dartevelle, peu avant le délibéré. « Les salariés sortent renforcés dans leur combat contre la répression et les mauvais coups de la boîte La Poste », a réagi pour sa part Olivier Besancenot, prenant le micro devant des militants à l'issue de l'audience.

Comité de soutien

Environ une centaine de personnes, dont des salariés de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et des militants syndicaux, s'étaient rassemblées devant l'entrée de la cour, à l'appel de Sud-PTT, pour manifester leur soutien aux prévenus et dénoncer « la criminalisation du mouvement syndical ». Ils réclamaient également que la proposition de loi d'amnistie sur les faits commis lors de mouvements sociaux, votée par le Sénat, « aille plus loin » et soit étendue « à tous les défenseurs de luttes sociales », selon Régis Blanchot, élu Sud-PTT au conseil d'administration du groupe postal.

Plusieurs personnalités avaient également fait le déplacement, dont Xavier Mathieu, ex-délégué CGT de l'usine Continental de Clairoix (Oise) ou Mgr Jacques Gaillot, venus apporter leur soutien. « Je suis étonné que l'on fasse un procès à ceux qui défendent le droit des travailleurs et le droit syndical », a commenté ce dernier.

Source : http://www.metrofrance.com/paris/  publié le 28/02/2013

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INFO: La Poste - environ 4 800 suppressions de postes en 2012...

1 Mars 2013, 09:11am

Publié par FOcom Poste 06

La Poste a revu à la hausse le nombre de recrutements prévus sur la période 2012-2014, suivant ainsi les recommandations de l'ex-secrétaire général de la CFDT Jean Kaspar, chargé d'un rapport sur les conditions de travail.

La Poste a supprimé environ 4 800 postes en 2012 par le biais de départs non remplacés, un chiffre en nette baisse par rapport à 2011, a-t-on appris jeudi 28 février de sources syndicales. Selon la CGT, SUD et FO, l'entreprise, qui présente jeudi ses résultats financiers, a supprimé un peu plus de 4 800 postes à temps plein au sein de la maison mère contre 10 000 en 2011 et 11 000 en 2010.

La direction de La Poste communique de son côté sur les effectifs de l'ensemble du groupe, arguant que certains des collaborateurs de la maison mère sont amenés à aller vers les filiales. Sur ce périmètre, les effectifs sont passés de 268 822 en 2011 à 266 868 en 2012, soit une diminution de 1 954 postes. Le groupe souligne par ailleurs avoir recruté plus de 5 000 personnes en CDI en 2012 et rappelle son engagement à recruter 15 000 personnes sur la période 2012-2014.

LE MALAISE SOCIAL PERSISTE

En septembre dernier, La Poste avait revu à la hausse le nombre de recrutements prévus sur cette période (de 10 000 à 15 000) suivant ainsi les recommandations de l'ex-secrétaire général de la CFDT, Jean Kaspar, chargé d'un rapport sur les conditions de travail à la suite de deux suicides. Avec ces recrutements, le taux de remplacement des départs a été de deux sur trois en 2012, contre un sur deux en 2011 et un pour cinq départs en 2010.

Selon le document financier obtenu jeudi par l'AFP, La Poste a enregistré en 2012 un bénéfice net stable à 479 millions d'euros. Dans un communiqué, la CGT note notamment que cette stabilité est en partie liée à la réduction des effectifs et à "une augmentation constante depuis trois ans des CDD".

SUD estime pour sa part que la baisse de la réduction des effectifs et la signature récente d'un accord sur la qualité de vie au travail n'empêchent pas une persistance du malaise social au sein du groupe, pointant notamment une augmentation du nombre de jours d'arrêt maladie (22,22 en 2011 et 22,46 en 2012), tandis que FO avance que les réductions d'effectifs sont à l'origine de tensions "de plus en plus fortes" dans les services

Source : Le Monde.fr avec AFP publié le 28.02.2013

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La Poste: bénéfice net stable en 2012 à 479 millions d’euros

28 Février 2013, 10:27am

Publié par FOcom Poste 06

1 la-posteLa Poste a enregistré en 2012 un bénéfice net stable à 479 millions d’euros (+0,2% sur un an), l’année ayant une nouvelle fois été marquée par la baisse des volumes de courrier échangés (-5,9%), selon le document financier obtenu jeudi par l’AFP.

Le chiffre d’affaires pour l’exercice écoulé s’est établi à 21,6 milliards d’euros, en progression de 1,5% sur un an.

Source Libération & AFP  publié le 28/02/2013

Nb : Merci qui !!!

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Le 5 mars: Quand on est contre l’austérité, on est contre l’accord du 11 janvier et sa transposition

28 Février 2013, 09:51am

Publié par FOcom Poste 06

    Mailly4L'éditorial de Jean-Claude Mailly, Secrétaire général de Force Ouvrière, daté du mercredi 27 février 2013

Nous poursuivons nos rencontres avec les groupes parlementaires concernant l’ANI du 11 janvier et sa transposition législative. Nous avons ainsi développé nos positions devant les groupes PS, UMP et UDI de l’Assemblée nationale, RDSE du Sénat, et nous le ferons prochainement devant les groupes PS et EELV de cette dernière assemblée.

Autant il appartient aux élus de la nation de voter les lois (ce n’est pas du ressort des interlocuteurs sociaux), autant il est indispensable qu’ils le fassent en toute connaissance de cause, c’est-à-dire en ayant entendu toutes les positions des uns et des autres.

Même si l’esprit général du texte (flexibilité maintenant, droits dits nouveaux aléatoires ou tardifs) n’a pas été modifié dans l’avant-projet de loi, ce dernier modifie l’accord sur quelques points. Le plus significatif concerne la complémentaire santé puisque l’avant-projet de loi rétablit la clause de désignation dans les négociations de branches, clause que l’accord avait supprimée.
Rappelons que la clause de désignation permet, au niveau national, d’assurer des couvertures solidaires et mutualisées, ainsi que de l’action sociale et de la prévention. Il n’est pas anodin que certains gros assureurs protestent contre ce rétablissement.

Nous allons donc continuer sur notre ligne «non à l’accord et à sa transposition». Les manifestations du 5 mars, veille de la présentation du projet de loi en Conseil des ministres, contribueront à accroître la pression.

Il n’est pas anodin non plus (pour ne prendre que ces deux exemples récents) que la Commission européenne et l’agence de notation Standard & Poor’s se félicitent de cet accord dont elles considèrent, pour la première, qu’il s’inscrit dans la volonté de réduire les déficits et de flexibiliser le marché du travail, et, pour la seconde, de rassurer les marchés financiers!

Comme nous l’expliquions la semaine dernière, c’est bien un accord d’accompagnement d’une politique globale de rigueur ou d’austérité. Rigueur ou austérité qui se traduisent notamment par une croissance nulle, une augmentation du chômage et des inégalités.
À ceux (non FO) qui douteraient de l’effet néfaste de l’austérité, nous leur conseillons d’aller interroger les Espagnols, les Grecs et les Portugais.

Quand on est contre l’austérité, on est contre l’accord du 11 janvier et sa transposition…

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FO ne signe pas l'Accord compétitivité et emploi : Ce qu’il faut savoir…

23 Février 2013, 09:42am

Publié par FOcom Poste 06

Maintien dans l’emploi CONTRE RÉDUCTION DE SALAIRE

Un des articles phares de l’accord est l’article 18: «Accords de maintien dans l’emploi».

Même débarrassé de l’appellation «compétitivité emploi», devenue sulfureuse, et bien que paré d’apparentes précautions (transparence de l’information, durée maximale de deux ans, accords majoritaires), il établit le cadre des accords d’entreprises ajustant les droits des salariés aux besoins des entreprises (y compris par une baisse du salaire net de base).

Le «garde-fou» de l’accord majoritaire se transforme en logique destructrice de droits en étant opposable aux droits individuels du salarié: l’accord vaudra cause réelle et sérieuse de licenciement. En cas de refus du salarié de subir une modification pourtant majeure de son contrat de travail, il se verra spolié des droits liés à son contrat; les syndicats signataires d’un tel type d’accord participeront ainsi eux-mêmes à cette remise en cause de droits individuels;

«l’entreprise est exonérée de l’ensemble des obligations légales et conventionnelles qui auraient résulté d’un licenciement collectif pour motif économique», autrement dit pas de PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) ni d’obligation de reclassement, l’ajustement à la baisse des droits des salariés en faisant office.

Étonnamment, les employeurs ont tellement confiance dans l’efficacité de ce processus qu’ils ont prévu, dans une annexe, la possibilité de dénoncer l’accord, pourtant à durée déterminée plafonnée à deux ans (ce qui, au demeurant, introduit une nouvelle dérogation au Code du travail). En matière de sécurisation on était en droit d’attendre mieux!

SECURISER L’EMPLOYEUR QUI LICENCIE

AU DÉTRIMENT DES DROITS DES SALARIÉS

Avec trois articles consacrés à la sécurisation des procédures de licenciement, c’est encore «tout pour l’employeur», les salariés étant ici totalement perdants!

L’article 24 ouvre un processus destiné à protéger les employeurs d’une jurisprudence, protectrice du salarié, qui assimile une motivation imprécise de licenciement à une absence de motif. Autrement dit, l’employeur bénéficie de la présomption d’incompétence qui devient a contrario pour le salarié un critère de licenciement (cf.page précédente)!

L’article 25, qui peut apparaître comme répondant au principe du dialogue social et à la raison –que les employeurs recourent plus systématiquement à la conciliation dans le cadre des prud’hommes–, conduit, sous ce prétexte, à établir un barème, qui risque fort de devenir une norme, inférieure à l’indemnité légale prévue aujourd’hui (4 mois au lieu de 6 mois pour 2 ans d’ancienneté), à laquelle se référeront les juges. Le dernier alinéa porte de graves conséquences puisqu’il permettra à l’employeur d’invoquer, devant le juge, des «éléments» qui ne figuraient pas forcément dans la lettre de licenciement et face auxquels le salarié n’a donc pas pu se défendre. Sur cet aspect il s’agit d’un retour de la volonté de contourner les obligations liées à la motivation préalable découlant notamment de la convention 158 de l’OIT (Organisation internationale du travail), qui avait conduit à l’annulation du CNE (Contrat nouvelles embauches) à la suite d’une plainte de FO.

Enfin, l’article 26 conduit simplement à spolier, dans certaines situations, les salariés de la possibilité de faire reconnaître et réparer leurs droits en raccourcissant les délais de prescription (de 5 ans à 24 mois, pour ce qui concerne le droit du travail, et de 5 ans à 36 mois pour les salaires. Il ne faut pas oublier ici qu’il s’agit du temps qui est donné à un salarié, qui n’est évidemment pas forcément le mieux armé en la matière, pour s’apercevoir ou comprendre que ses droits n’ont pas été respectés!

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